Actualité
Le 27 jui 2015

Quelle est la mission du poète : hier, aujourd'hui et demain

On pourrait décréter qu’un poète n’est autre qu’un écrivain rédigeant des poésies. Mais ce même poète, qui connut une place et un rôle différent selon les époques, à qui on prête les instruments lyriques et la richesse des mots, révèle sans doute un être doué de sensibilité, vecteur d’une vision profonde et au plus proche de la vérité du monde qu’il observe.
Qu'est ce qu'un poète ? Qu'est ce qu'une poésie ?Poésie, l'art des correspondances.

Le propre du poète, c’est d’être en mouvement : du divin au lyrique, du politique à l’inconscient...

Dans l’Antiquité, le poète se voit doué d’une inspiration divine par laquelle il vient chanter les exploits divins, accompagné d’une lyre. Il se veut interprète des cieux, ce qui le distingue tout naturellement d’autres mortels sans toutefois lui ôter son caractère humain et sensible. Il s’attache à cette poésie le mythe d’Orphée qui donne au poète son double rôle d’interprète et d’élu.

La poésie fut prise dès la Renaissance, et notamment avec Pétrarque, d’un lyrisme personnel en venant à l’expression des sentiments amoureux (Ronsard), mais aussi mélancoliques (Du Bellay). Si la nature sentimentale d’une poésie renouvelée s’impose en cette période florissante, elle est aussi politique en ce qu’elle relate de la Cour et des mœurs d’une Epoque.
Sa musicalité rend compte d’une nature artistique qui demande au poète un travail de fond et de forme, par lequel il se fait artisan du vers. Ainsi, on commence dès le XVIe siècle à reconsidérer la nature divine de la poésie pour accorder à l’écriture une juste importance. On l’oubliera au XVIIIe pour entrer au XIXe dans la période Romantique dans laquelle le poète empruntera selon Victor Hugo une fonction de prophète empreint d’un lyrisme personnel par lequel il retranscrira les souffrances de son temps, ainsi la poésie sera aussi engagée politiquement. Cette animosité humaniste contraste avec les exigences de la poésie Parnassienne qui refuse tout engagement et préfère un travail exigeant du style voué à l’esthétique, et seulement l’esthétique, du poème.

C’est donc une véritable transfiguration du langage qui prend forme, menée par un poète doué d’un côté d’une sensibilité exacerbée, d’élans lyriques, de macabres souffrances intérieures et d’aspirations à un « au-delà » (un idéal) ou bien d’un poète artiste, impersonnel qui ne désire que de la beauté. Au XXe viendra la poésie surréaliste qui sera interprète de l’inconscient cette fois-ci, subissant des pratiques irrationnelles lors de sa réalisation. Enfin, la poésie contemporaine ne vient pas définir la nature du poète et nous laisse donc perplexe quant à sa vocation.

La poésie s’immisce partout sans règle, et sans prévenir. Faire de la poésie sans s’en rendre compte ou se croire poète, sans que le lecteur le décèle.

Une poésie s’exprime d’abord par écrit sous forme de vers ou de prose, et se caractérise par sa musicalité, son rythme et sa teneur spécifique. Sans rentrer dans les détails, elle vient s’ajouter en littérature comme le ferait le roman, l’essai ou le conte et offre donc un support que l’écrivain choisira ou non. Cependant, il n’est pas rare de retrouver une plume poétique au sein de romans ou de tragédies ; c’est pourquoi on ne pourrait conclure qu’un romancier ne peut être poète, et inversement. Il semble toutefois raisonnable d’admettre qu’une poésie puisse ne pas être poétique en ce qu’aucune de ses sonorités ne s’accordent par exemple, et qu’ainsi une personne ayant rédigé un texte reprenant une architecture poétique ne soit pas un poète. On attendit longtemps avant même que les poèmes en prose ne vinrent au jour en 1809 avec les Martyrs de Chateaubriand qui tenait le titre d’une épopée. Enfin l’architecture poétique traditionnelle fut dissoute pour laisser place à un style d’écriture poétique plutôt que des sonnets ou des élégies.

Il ne serait pas aisé de déterminer l’allure poétique de tout texte, sachant qu’au travers de la prose beaucoup furent dissimulé. Mais le lecteur apporte lui-même, dans l’interprétation qu’il peut faire d’un texte, de la poésie à sa lecture : une simple venue d’image, une émotion ou une sonorité suffirait à dorer une lecture d’un teint quelque peu poétique. Une interprétation peut tout aussi bien retirer à un texte ses vertus poétiques si la lecture se veut froide, morne et morcelée. Ainsi se distingue la poésie du poète, car la première se fait le support de l’hypersensibilité du second, mais elle peut tout aussi bien se faire le support de la rigueur d’un autre écrivain, capable de rédiger mais incapable de ressentir.

Une couleur pour une lumière, une odeur pour un son… Tout mot et toute image a une correspondance.

Le phénomène de synesthésie par lequel un homme, au sentir d’une odeur, percevra une couleur spécifique ; ou encore d’une même manière à un chiffre s’associera une couleur spécifique : c’est un mélange ou une superposition de tous les sens. Arthur Rimbaud, poète symboliste de la fin du XIXe siècle qui écrivit toutes ses poésies fort jeune, parlait quant à l’inspiration poétique d’un « dérèglement de tous les sens ». Bien que ce phénomène de synesthésie touche 4% de la population, cela ne veut pas dire que tout poète est atteint de synesthésie, mais qu’il peut tout aussi bien parvenir à reproduire ces mêmes sensations par le biais de l’écriture ou de sa seule pensée. Ainsi le poète se fait et devient synesthète ; c’est une de ses vertus les plus ancrées qui l’amène à retranscrire ses abyssales visions, qu’il soit voyant, prophète ou idéaliste.

Il ne s’agit pas là de définir le rôle du poète, de définir sa fonction au sein d’une société, mais de le définir lui-même en tant que synesthète. En tant qu’une âme qui se fait l’écho des autres, d’une voix qui vient murmurer ou crier ce que l’autre ne sait que parler ou dire, d’un cœur artistique capable de défigurer le beau et d’idolâtrer le laid, d’une plume qui ne vient non pas froisser un papier d’une encre mais au contraire d’une feuille qui viendrait se déposer sous cette plume : puisque par l’Art on se conjoint à une Nature, et qu’il serait détestable de voir cette même Nature nous fuir.

La poésie demain ? Elle prendra la place que vous lui donnerez.

Nous pouvons observer qu’un genre littéraire qui s’estompe peut tout à fait renaître sous un autre jour au sortir d’une époque ou bien en étant repris et dévié ; je dirais même transformé. Ce qui sera poésie pour untel ne saurait correspondre à notre conception actuelle du genre, mais il n’en demeure pas moins que le genre ne fait qu’évoluer pour parfois se scinder ou s’unir. Si la poésie contemporaine semble fort diminuée et peu développée, il ne faut pas pour autant la déprécier pour ses faiblesses mais au contraire faudrait-il la renouveler comme il fut toujours le cas.

Mais que faire lorsqu’une littérature se numérise et perd en écrivains ? Je pense que l’on doit ici cibler la poésie française, qui fait face à une modernisation et une mondialisation du langage et qui sans doute s’éteindra avec la langue ; car une langue définit sa nation et lui donne un caractère unique qui peut lui garantir sa subsistance si celle-ci conserve une valeur internationale et reconnue. Il s’agit ici de donner à la poésie française une supériorité stylistique qui ne pourrait se traduire en langue anglaise, de sorte qu’une des richesses de l’apprentissage francophone soit de donner l’accès à tout un art doré de milles parts, sans compter que toute une littérature française n’attend qu’à être lue et que toute relecture nous permet de redécouvrir ce que l’on oublie trop vite.

La poésie, musique du cœur, joue un rôle de divertissement comme la plupart des inventions humaines. Tout homme nommera « beauté » l’objet de son désir, alors si vous souhaitez séduire connaissez leurs désirs. On peut donner à un genre n’importe quel rôle, ce n’est pas pour autant qu’il l’atteindra. Alors, donnez-lui votre place, comme Voltaire prit le conte et le rendit philosophique ; mais sachez seulement quels traits donner à votre œuvre pour lui permettre de s’accomplir, et pour cela il vous faudra vous intéresser à tout procédé d’écriture, à tout conseil et à toute lecture ; inspirez-vous en au plus sans jamais faillir à une quelconque répétition.

Kyril Dussauge

Vous avez un livre dans votre tiroir ?

Publier gratuitement votre livre

Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…

14 CommentairesAjouter un commentaire
L'idée n'est pas saugrenue, un duel de rimes, pourquoi pas ! Voilà, j'ai retrouvé le texte, il suffit de cliquer sur le bouton "Tous les livres" puis sur celui "Poésie" qui se trouve à droite juste en dessous de "Recherche par mot clé" et vous verrez apparaître sur la gauche le début du texte, puis en cliquant sur le petit triangle vous l'aurez en entier. Bonne soirée !
Publié le 04 Août 2015
Je ne refuserais pas un duel amical de cette sorte...
Publié le 04 Août 2015
Poésie rimant avec courtoisie, je suis fort aise de vous voir réconciliés ! Sinon j'étais prêt à vous servir de témoin pour un duel au Bois de Boulogne ou sur un autre endroit à votre convenance. Un duel en alexandrins par exemple, histoire de s'envoyer allègrement des vers en pleine figure devant les promeneurs ébahis ! La poésie s'insinue partout, peu importe les formes, elle doit rester libre et ne pas subir les pressions des marchands ou autres tyrans de toutes sortes...
Publié le 04 Août 2015
Merci pour ces re-précisions qui me rassurent un peu. J'ai participé à l'écriture d'un texte il y a de ça quelques mois avec mBS afin d'essayer de mieux cerner la poésie, développant les genres poétiques, allant du plus ancien au plus moderne. Je ne retrouve plus ce texte posté sur le site, peut-être que mBS pourrait le ressortir ?
Publié le 03 Août 2015
Je trouve que ce mot a été vulgarisé, et que de cette même manière il perdit de son sens et de sa splendeur, c'est donc pourquoi il faut aujourd'hui gagner en précision en usant de l'adjectif "poétique" et non du seul terme "poésie". Par vulgaire j'entends quelque chose qui a été banalisé, quelque chose dont a perdu la véritable définition. Nous entrons dans un siècle qui demande un renouvellement, après la poésie surréaliste nous perdîmes en repères puisque l'esprit de classification ne se fit plus entendre et on en vint à tout nommer "poésie" sans réellement distinguer un texte d'un autre. Je souhaite simplement dissocier ce qu'il y a de présent et ce qu'il y a de passé, il y a l'histoire de la poésie telle qu'on a pu la connaître et il y a la "Nouvelle Epoque" qui ne s'identifie à aucun courant poétique particulier. Peut-être serait-il plus sensé de considérer l'actuelle "poésie" comme une richesse additionnelle indépendante des autres genres mais aussi libre d'elle-même, libre de son histoire qui lui a donné un cadre qui ne lui convient plus. Sera conservateur celui qui souhaitera s'en tenir aux formes poétiques antiques sans envisager un quelconque modernisme, mais ce même raisonnement sous-entend une non-envie de progrès tel que je le conçois. Je ne demande qu'une approche plus intelligible du genre poétique, et c'est bien à travers cet article que j'essaye modestement d'éclaircir le simple mot "poésie".
Publié le 03 Août 2015
Merci à vous pour la réponse, mais c'est bien ce que j'avais compris et je n'insulte personne, ce n'est pas dans mes habitudes. Si insulte il y a, elle vient de vous envers le mot "Poésie", pourquoi vouloir désavouer autant ce mot qui porte en lui le reflet de la création ?
Publié le 03 Août 2015
Je vous arrête tout de suite, je parle du terme par lequel on envisage la poésie, je parle du nom qu'on lui a donné et non de son contenu, je parle du mot "poésie" et non de son sens. Veuillez je vous prie vous garder d'insulter ce qui ne tient pas de votre définition du monde et de vos interprétations, vous n'avez simplement pas compris ce que j'entendais, merci.
Publié le 03 Août 2015
Celui qui emploi des termes aussi frustrants en parlant de la poésie, pour ne citer que ceux-ci, "Vague et vulgaire", peu importe ce qu'il écrit par ce qu'il entend, voit ou touche du regard ou de la pensée, ne peut prétendre être poète. Celui-la même devrait se retenir d'écrire sur ce qu'il ne comprend pas !
Publié le 02 Août 2015
Je vous avouerai qu'il me manquait un élément de réponse, je n'y ai pas fait attention. Je veux bien admettre que ces plateformes de marketing et autre ne favorisent en rien l'émancipation du genre poétique, et que celui-ci se voit livré à une concurrence inadaptée en raison de l'esprit encyclopédique d'internet. Mais peut-être que le "genre" poétique ne devrait pas exister, qu'ainsi la poésie soit aussi libre du reste que libre d'elle même et qu'aucune de ses manifestations ne lui prêtent une quelconque définition. Elle deviendrait l'agrément d'un texte, une saveur supplémentaire que peu d'auteurs seraient capables de livrer de manière saine et délicate. Je vois aux prémices de toute littérature un vocabulaire, une grammaire et une orthographe. Puis chaque auteur donne à son texte différentes caractéristiques comme une syntaxe particulière, un usage de figures de styles, une ponctuation plus expressive qu'une autre ... Le caractère poétique d'un texte ne s'inscrit pas dans un cadre à l'inverse des procédés que je viens de citer, c'est une richesse additionnelle. Je ne crois pas qu'il est nécessaire d'employer le terme "poésie" qui est devenu à mon sens bien trop vague et vulgaire, il serait préférable de nous en tenir au termes de "caractère", "touche", "style", "plume", "nature", "émincé" poétiques.
Publié le 02 Août 2015
Il y avait bien sûr un brin de provocation dans mon intervention. Cependant, alors que nous sommes deux pelés et un tondu - suis-je un des pelés ou le tondu ? - à débattre sur la poésie, d'autres tribunes où l'on parle à gogo de webmarketing, de trucs et astuces et autres recettes miraculeuses, attirent les foules ! L'enveloppe, toujours l'enveloppe, peu importe ce que l'on met dedans ! Bon ! Je m'emballe et la poésie n'y gagne rien n'est ce pas ?
Publié le 02 Août 2015
Bonjour et merci à vous, C'est avec grand plaisir que je vous livre une analyse subjective mais documentée de la nature du poète, et je ne me priverai pas de vous répondre. En effet Khris il m'est arrivé de comparer le terme "poésie" à l'ensemble plus vague des "inventions humaines" et ce pour une raison fort simple: c'est avec les contraintes de l'article que je m'essaye à rendre compte de certains aspects du monde poétique, ainsi je me vois obligé de synthétiser ce qui parfois devrait être développé plus en profondeur. La nature, ou bien le caractère poétique que vous pouvez attachez à un texte n'a rien à voir avec le genre littéraire poétique: c'est une différenciation que j'ai pu démontrer plus haut. Ce qui est inventé, ce n'est rien d'autre que la forme poétique; le reste tient en effet d'un naturel, d'une sensibilité. Je suis d'accord avec vous Yannick, mais je mets ici en avant la poésie française afin de la valoriser sans pour autant dédaigner d'autres langues afin d'encourager nos auteurs français qui pourraient aisément s'adonner à une langue étrangère, peut-être plus accessible et donc plus lue, à user du "privilège" poétique francophone qu'ils possèdent en ne l'oubliant pas, en ne l'abandonnant pas. Mais je suis totalement pour une diversité linguistique en poésie. Et vous concernant Jean, ne prêtez pas trop attention aux titres et sous-titres car ces derniers se prêtent encore une fois à un format qui n'est pas le leur.
Publié le 31 Juillet 2015
Le mot mission est juste un peu malheureux ! Cela ressemble trop au langage du monde de l'entreprise sans parler de celui du marketing qui inonde la moindre de nos activités contemporaines et dont la littérature n'a que faire. Une des raisons notamment pour laquelle la poésie ne bénéficie pas de promotion aujourd'hui c'est justement qu'elle ne rentre dans aucun calibrage, aucun formatage, au grand désespoir de ceux qui rêvent de nous livrer à domicile des colis trop bien ficelés. Elle peut donc s'insinuer partout même dans le roman ou le théâtre et prendre diverses formes en prose ou en vers comme le sonnet, le haïku, ou la chanson. C'est à la fois sa force et sa faiblesse mais l'important c'est qu'elle demeure toujours libre...
Publié le 29 Juillet 2015
Bonjour Kyril et merci pour cet intéressant article sur la poésie. La poésie est quelque chose de difficile à cerner, on la trouve partout et nulle part à la fois, et elle trouve autant de définitions différentes qu'il y a d'auteurs ou de lecteurs. C'est certainement l'expression de l'âme et du coeur, que ce soit à travers des mots, des images, des pensées, etc... Vous parlez de poésie stylistique et de langue. Certes la poésie revêt une forme "tangible" différente selon le support utilisé, et on ne rendra pas compte de la même manière d'un sentiment ou d'une pensée selon qu'on est français, anglais, japonais, etc... C'est aussi ça, la richesse poétique, et je fais partie des personnes qui pensent qu'on ne peut vraiment apprécier la poésie d'une oeuvre qu'en ayant les outils appropriés. Ainsi la consistance poétique sera différente selon qu'on lit un texte original ou une traduction, qu'on observe une oeuvre originale ou une reproduction ou copie. La poésie, c'est un mélange de sens exprimés dans un contexte, un environnement, une période, une langue, un état d'esprit, et tant d'autres éléments. La transformation n'est-elle pas le propre de toute expression artistique?
Publié le 29 Juillet 2015
Je vais essayer de faire court, mais tout d’abord je voudrais remercier MonBestSeller de mettre à nouveau en avant la poésie par le biais de cet article, sans oublier de féliciter et de remercier également son auteur, Kyril Dussauge de nous l’avoir offert. Je ne peux qu’être en phase avec celui-ci nous parlant si bien de la poésie. Sauf petit bémol sur le dernier alinéa ; la poésie n’est pas une invention humaine, elle est ancrée au plus profond de chaque être humain depuis sa création si création il y a eu. La poésie est un sens, un sens indéniable que certains ont au fur et à mesure des temps développé pour mieux en acquérir les bienfaits. Un bien inestimable sur lequel depuis le siècle dernier, d’autres ont détourné les yeux car trop significatif. Jadis l’Homme créa ses propres icônes, certaines ne prêchant que pour en venir aux mains, à travers elles ne jurant que par ses propres images faussant ainsi les vraies qui lui avait été données, celles de la nature. L’on en connait encore les moindres détails laissant des stigmates qui se répètent encore de nos jours un peu partout sur le globe. L’humain fait partie intégrante de la nature, celle-ci l’ayant accepté comme tel, comme être vivant. Il lui aurait fallu l’apprendre pour l’entendre, la voir, la sentir, jusqu’à pouvoir effleurer du bout des doigts les sons et les silences et parfois bien plus ; certains l’ont fait, d’autres le feront encore !
Publié le 28 Juillet 2015