Cerise Guy est auteur de théâtre, de scénarios pour la TV, metteur en scène, autant dire qu’elle sait raconter des histoires, créer des personnages qui marquent, des rôles dans lesquels ses acteurs se révèlent, savoir où mettre le curseur dramaturgique, écrire des dialogues justes. Pour son premier roman, elle met en scène un homme qui n’existe pas, ou trop.
Une femme se fait voler et usurper son âme.
Barberine revoit un ancien amant. L'histoire reprend à une vitesse folle. Elle est grisée. Seulement, il y a tellement de zones d’ombre, de mystères qu’il entretient, de rendez-vous manqués... Malgré de nombreux signaux, elle veut y croire jusqu'au jour où elle découvre l'invraisemblable.
Tu devrais écrire pour toi. Il faut prendre la plume, cogiter, inventer, créer, même pour les étoiles qui n’attendent rien. Elles seront heureuses de te savoir vivante, elles te liront plus tard, ce n’est pas si grave. Écrire, c’est vivre.
Conservatoire National Supérieur de Paris, comédienne, scénariste, metteur en scène, créatrice de sa Compagnie Théâtrale, puis auteur d’une première pièce : Un P’tit Coin de Canapé, qui sera récompensée par le prix Bajen de la Meilleure Comédie. L’homme qui n’existait pas est son premier roman.
On ne se lasse pas des histoires d’amour quand elles sont racontées avec finesse, cette part de mystère qui les rend irrémédiablement attirantes, ces drames, ou ces peines, qui rodent, qu’on ne sent jamais très loin, ces hauts et bas, on croit deviner, on imagine. Comment ne pas comprendre trop vite qu’elle est "captive d’un subtil et cruel tortionnaire" ? On connaît l’issue, si évidente. Mais la votre est pire ! Quant à votre manière d’écrire, c’est simple, direct, sans effets, on est dedans, on s’identifie à vos personnages, et j’ai aimé leurs rapports entre eux. Il y a de très beaux moments. Bravo pour cette histoire où le tragique rode sans cesse.