Actualité
Du 26 avr 2020
au 26 avr 2020

L’entre-aide est-elle une condition nécessaire pour une première édition ?

Collectif 15 : 15 auteurs collaborent, travaillent et échangent Collectif 15 : 15 auteurs collaborent, travaillent et échangent

L’entre-aide : condition sine qua non pour une première édition ?

Il n’existe aucune recette standard ou condition suffisante pour être publié. Mais quand un auteur adresse un manuscrit à une maison d’édition traditionnelle dans l’espoir de signer un contrat à compte d’éditeur, il doit garder à l’esprit que sa démarche revient à transformer son hobby en une activité "professionnelle" (même si ce n’est pas pour en vivre). Et il doit alors comprendre qu’il s’apprête à rentrer dans une machine économique, laquelle a ses codes littéraires et ses impératifs de rentabilité. 

Cela n’implique pas que l’auteur(e) ait à se plier à toutes ces contraintes. Il doit cependant prendre conscience que s’il refuse certaines règles du jeu, mieux vaut pour lui ne pas hypothéquer sur ses chances de publication.

Pour une maison d’édition, plus le livre est « bon », (comprendre « plus le livre a de chance de plaire »), plus il lui sera facile de faire partager son enthousiasme. "Bon" ne signifie donc pas "chef-d’œuvre", mais qualifie un livre qu’on peut relire sans se lasser, et que l’éditeur souhaite faire apprécier à un maximum de lecteurs…

Vous l’avez compris, nous allons parler ci-dessous de livres dont l’ambition première est la publication "grand public" via une maison d’édition à compte d’éditeur.

Il est bon de connaître quelques éléments à propos du fonctionnement de tels éditeurs. L’équipe éditoriale qui va lire votre texte et arbitrer sa publication, fonctionne comme un "caméléon" capable de se poser sur n’importe quel type de manuscrit. Cette équipe sait se couler dans n’importe quel univers romanesque pour y accomplir ce qu’elle sait faire : vérifier la structure, évaluer la cohérence du récit, l’intérêt de l’histoire et la vraisemblance du propos, en passant par la caractérisation des personnages, leur singularité, leur façon de parler, etc… Autant de composantes dont les qualités offertes devront convaincre toute la chaîne de décision et production d’une vraie maison d’édition.

Si vous auteur(e) n’êtes pas prêt à soulever des montagnes pour convaincre ladite chaîne, inutile de tenter l’édition de votre livre par cette voie. Mieux vaudra vous orienter vers des plateformes de publication à circuit court, lesquelles se montrent nettement plus indulgente en matière de qualité littéraire. Il s’agit donc, et avant tout, d’être en accord avec soi-même quant au niveau où l’on place le curseur de son ambition d’auteur(e).

Si maintenant un vrai challenge éditorial vous tente… mieux vaut commencer par miser sur une entraide choisie, plutôt que tenter l’expérience en solo.

Peut-on construire seul(e) et de A à Z un texte publiable ?

On a le droit de le penser et même de tenter l’expérience, mais alors au risque d’un résultat plus qu’incertain. Pourquoi ? Parce qu’être à la fois auteur et critique impartial de son propre texte est illusoire, donc impossible. Le nier conduit à se montrer soit trop sévère et tomber dans le découragement, soit trop complaisant et courir au ridicule. Un(e) auteur(e) non professionnel(le) reste le pire critique de son propre texte... juste avant sa famille et ses amis proches.

Si un livre peut se concevoir seul, c’est-à-dire face à soi-même et son silence intérieur, une fois les mots alignés, la présence « d’une compétence extérieure » est requise. 

  • D’abord pour vérifier que l’effet produit sur le lecteur reflète bien le message et l’esprit que voulait restituer l’auteur(e). Dans la négative, le jugement d’un comité d’édition n’en serait que plus désastreux, donc disqualifiant.
  • Ensuite, pour que ladite « compétence extérieure » enfile la peau dudit « caméléon » de l’édition, puis évalue avec une rigueur purgée de toute complaisance l’accessibilité du style, sa fluidité, ainsi que les éventuelles faiblesses qui sautent aux yeux.

Une fois livré à ses lecteurs potentiels, il ne faut pas perdre de vue qu’un livre doit rester porté par ses qualités intrinsèques, bien plus qu’être défendu bec et ongles par son auteur. Toute relation « durable » avec un lectorat ne peut en effet se construire qu’à partir de qualités littéraires reconnues, et en respectant des codes éditoriaux assez stricts. Et non sur des affects clientélistes dont les réseaux sociaux ne sont souvent qu’une trompeuse chambre d’échos.

 

L’entraide entre auteurs : une opportunité à saisir.

Le degré «1 »  d’une telle entraide consiste en la rédaction d’un simple commentaire, voire d’un premier retour de lecture plus étoffé, et dans lequel l’auteur découvre alors ce qui a plu ou non à son lecteur et pourquoi. Cet exercice exige de la part de son rédacteur plusieurs qualités: honnêteté, courage, concision et réel désir de faire progresser. Côté auteur, il requiert une vraie écoute, laquelle présuppose de ses envie et aptitude à retravailler son manuscrit.

Écrire des commentaires autant qu’en recevoir est pédagogique. Il faut de part et d’autre cibler les insuffisances du texte et non les interpréter en défaillances de personnes. L’objectif reste l’optimisation du manuscrit.

Attention toutefois à l’entre-aide « en trompe l’œil », une tendance contre-productive à toute éligibilité éditoriale d’un texte.  Arroser d’une pluie d’étoiles et encenser de commentaires laudatifs un texte à la forme inaboutie, cela ne rime pas du tout avec « service rendu ». On trompe le lecteur, le commentateur se discrédite, l’auteur du manuscrit pourra certes se rassurer dans un auto-satisfecit qu’il croira alors légitime… mais une telle dynamique le desservira dans ses futurs projets d'écriture.

Un premier retour de lecture est un premier contact. Plus il sera franc et réciproquement assumé, plus les chances de mettre en place une relation efficace et riche seront grandes. Et plus l’envie d’installer cette relation d’échange dans le temps sera prégnante. Il faut savoir saisir et concrétiser ces opportunités.

L’entraide entre auteurs : un contrat de confiance.

Avec d’un côté, un bêta-lecteur impliqué qui accepte une mission dont les contours et contenu ont été conjointement établis avec l’auteur. 

De l’autre, un auteur confiant en son partenaire, mais aussi ouvert, sincère et précis quant à ses attentes. 

Tous les deux sont prêts à s’engager dans la durée. L'écriture assortie d’un minimum d’ambition littéraire est en effet un process au long cours.

L’auteur doit rester l’arbitre final des suggestions qui lui sont faites.

Il doit toutefois s’avérer capable de recevoir tout avis contradictoire sur l’anatomie de son texte, son confort de lecture, la crédibilité de son histoire, etc… Une écriture trop instinctive est souvent lacunaire. Et une écriture redondante peut vite s’avérer indigeste.  Un livre est chargé de l’affect de son auteur. De facto, celui-ci se retrouve trop souvent piégé dans son propre récit. Un récit qu’il connaît et vit par cœur, au point de perdre parfois et à son corps défendant toute lucidité sur la forme.

L’entraide a cette vertu d’être un processus à la fois rétroactif et interactif qui évite le repli sur soi. La critique réciproque nourrit et enrichit la relation parce qu’elle se décline dans le temps, ouvrant ainsi le champ à une plus grande maturité de l’écriture.

Auteur et bêta-lecteur peuvent être amenés à se dire des choses dures à entendre mais justes, des choses que seule l’amitié et la complicité autorisent. L’amitié et le respect de l’autre, mais aussi la foi dans son potentiel. Un peu comme si on pariait sur le succès de l’auteur, avec lui. Il ne suffit pas de se sentir juste intéressé par la démarche de l’auteur, mais réellement impliqué. 

Dans cette démarche, mieux vaut être à trois que rester en duo. La présence d'un troisième acteur introduit et entretient une dynamique effective. Il est souvent celui qui ouvre des perspectives au travail.  Celui qui permet de s’extraire d’une relation binaire, laquelle peut s'essouffler. Celui enfin qui offre des solutions pour rebondir. L’idéal, c’est quand s’impose un quatrième: l’éditeur !

L’entraide : maillon salutaire du processus d’écriture

Après le casting des acteurs et une fois « le contrat de confiance » bien posé et partagé, l’entraide peut s’activer.

Dans notre « collectif 15 », les complicités s’installent peu à peu. Nous écrivons chacun(e) dans des registres très différents. Altérité, complémentarité, disponibilité et partage d’expériences éditoriales sont des atouts considérables pour apprendre à se connaître et se pratiquer. Pour notre groupe, les complicités autant que les complémentarités se sont assez vite révélées. Peut-être est-ce seulement la chance…

Ne laissez toutefois pas passer de belles occasions pour initier votre propre groupe, parce que vos tentatives éditoriales ne se transformeront pas ad nutum en success story.

Au plan pratique, au maximum trois d’entre nous dont l’auteur collaborent simultanément sur un même livre. Règle informelle : « un pour tous et tous pour un » dès qu’un besoin est formulé, ce qui impose de savoir ménager une disponibilité pour les autres. Ça fonctionne.

Au moment où sont écrites ces lignes, confinement aidant, tous les membres de notre collectif sont en charge d’un projet littéraire.

Quand on pense entraide, beaucoup font spontanément référence à la bêta-lecture. Mais la pratique montre vite qu’elle peut ne pas se limiter pas à cela. Une fois la confiance et la complicité installées, l’analyse de fond et de forme du livre peut alors être poussée bien au-delà du simple tamisage orthographique et grammatical assorti d’un avis général. Soutien mutuel dans les périodes de doute. Brain-storming autour de projets nouveaux. Recherche de nouvelles voies ou options. Mise en lumière de nos potentiels respectifs… Bref, nous entretenons une flamme créatrice. Et surtout, nous nous marrons beaucoup… Empathie, autodérision, confiance indéfectible, amour de la vie et rigueur. Tout s'articule un peu autour de ces valeurs pleinement partagées, créant ainsi un ensemble, une cohérence, un courant, un esprit, une sorte de famille…

Cette forme de bêta-lecture peut aussi intervenir à tout moment du processus. C’est l’auteur qui décide en fonction du retour d’information dont il a besoin. 

Dans sa phase finale, la bêta-lecture consiste à reprendre le texte ligne par ligne, mot par mot, pour débusquer dans un tamisage fin tout ce qui altère le confort de lecture. La vraie complexité de l’écriture consiste à rendre sa lecture évidente et confortable pour tous ceux qui découvriront le texte.  

Tous genres littéraires confondus, le respect et le plaisir du lecteur passent d’abord par la capacité à lui offrir un texte confortable à lire.

Celles et ceux d’entre nous qui sont passés par ce que certains appellent (souvent à tort), « les fourches caudines » de l’édition traditionnelle, y ont toutefois assimilé un dénominateur commun à beaucoup de maisons d’édition : ce qui fait la différence, c’est souvent le style, parce qu’au-delà de l’intrigue, le style c’est ce que l’auteur donne de lui-même.

Mais pour tous ceux de notre collectif 15, il est un autre dénominateur commun. Au départ, toutes ces opportunités éditoriales ont été concrétisées grâce à des rencontres faites sur une plateforme tremplin : monBestSeller.com

Enfin, c’est vous qui voyez… 

En attendant, à bon auteur-entendeur et confiné, salut !...

Collectif 15

 

  

 

 

Vous avez un livre dans votre tiroir ?

Publier gratuitement votre livre

Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…

13 CommentairesAjouter un commentaire

@porphyre
Merci d'avoir pris la peine d'éclaircir ce point.

Publié le 05 Mai 2020

@lamarque robert
Merci de votre commentaire. Vous pointez du doigt une contrainte importante en matière de fiction: celle d’être crédible. En effet, si dans la vraie vie de nombreuses situations peuvent évoluer de manière incohérente, en revanche, les lecteurs attendent d’une fiction qu’elle colle à une certaine logique, faute de quoi, même correctement écrite, ils la jugeront défaillante. Les éditeurs sérieux restent très attentifs à ce point.
@Kroussar
Bien vu pour les coquilles… En toute mauvaise foi, nous dirions « c’était pour voir ceux qui suivent… » Plus honnêtement, nous reconnaissons, «euh… oui… on frise le comique de situation ». Heureusement, ce cafouillage ne fait que confirmer la pertinence de la bêta-lecture… y compris par l’administrateur du site quand s’agit d’une tribune… Ouf !
@Rezkallahmo
Merci pour ce partage d’expérience éditoriale. Avoir parmi ses bêta-lecteurs-correcteurs des auteurs(e)s déjà publié(e)s par des éditeurs traditionnels reste cependant un atout supplémentaire. Pour reprendre votre métaphore de la « prostituée », il faut garder à l'esprit que la « jouissance » d’un éditeur dépend aussi beaucoup (et pour certains exclusivement) du succès commercial de ses publications. Mais le succès commercial d’un livre n’est pas l’inéluctable corollaire d’une littérature aux qualités techniques éprouvées.
D’autres critères (d’importance variable selon les maisons d’édition), sont aussi pris en compte pour déterminer la couverture de communication qui sera ou non consacrée à sa diffusion : modes installées, nouvelles tendances, altérité du texte, statistiques attachées au genre, sensibilité des comités de lecture, retours des libraires, etc.
Bien sûr, comme nous l’avons mentionné en début d’article, il ne s’agit pas de se plier à ces contraintes pour se mettre à écrire contre nature et à des fins seulement mercantiles. Mais assimiler ces critères permet néanmoins une meilleure compréhension du fonctionnement de ceux à qui on va (ou non) confier la destinée éditoriale de son ouvrage. C’est aussi en cela que le métissage d’expériences entre édité(e)s et auto-publié(e)s au sein du collectif 15 est vite devenu un exercice intéressant.
@lamish
Merci de votre passage entre nos lignes, même s'il nous apparaît difficile de répondre à votre commentaire pour le moins hors sujet.
L’article porte en effet sur l’optimisation de manuscrits que les auteurs(e)s destinent à l’édition traditionnelle, et sur l'intérêt d’une entraide entre « déjà édité(e)s » et « auto-publié(e)s ».
Que vous considériez tout ou partie de ce collectif comme une association d’opportunistes ambitieux, intellectuellement malhonnêtes, versatiles, racoleurs, partiaux et même vindicatifs, vous avez le droit de le penser. Les lecteurs seront-ils obligés de le croire ?
Que vous préfériez distiller votre bienveillance et lier vos amitiés « loin des projecteurs » qui, semble-t-il, auraient parfois éclairé vos « déceptions », c’est aussi votre droit le plus absolu.
Enfin, que vous interprétiez « le peu de réactions des abonnés de cette plateforme » comme la sanction envers une duperie entretenue par plusieurs membres du collectif, c’est un point de vue, mais dont les raisons nous échappent. S’il est toutefois éclairant pour vous, l’est-il aussi pour la communauté de lecteurs de mBS ?
Tout cela n’est-il pas à des années lumières du sujet de cette tribune ?
Dernier point : aucun membre de notre collectif (et encore moins le collectif dans sa globalité), n’a sollicité un quelconque modérateur chez mBS pour supprimer le moindre commentaire attaché à nos publications. C’est une règle que nous nous sommes imposées. Alors, plutôt que nous attribuer un nième procès d’intention, voyez d’abord avec l’intéressé(e) - porphyre - voire avec mBS, l’un et/ou l’autre ayant certainement des raisons (inconnues de nous) d’avoir procédé à ce retrait.

Publié le 05 Mai 2020

@porphyre eh bien, merci d'avoir consacré du temps à notre recueil et d'avoir pris le temps de nous l'écrire. Bonne journée.

Publié le 29 Avril 2020

@porphyre "Les mots", lu quand j'étais adolescente. Une idée de relecture, merci. Je ne demandais pas une critique de mon texte, mais des pistes pour améliorer le recueil. Je note : textes inégaux. Merci. Mais en quoi sont-ils inégaux de ton point de vue ? Longueur ? Façon d'aborder, de traiter le thème ? ...

Publié le 28 Avril 2020

@porphyre En tant qu'auteur ayant participé au recueil, j'accepte cette critique piètre qualité, cependant je veux bien de ta part et de ton point de vue comment ou en quoi il pourrait être amélioré ? Bonne journée.

Publié le 28 Avril 2020

Sed quod vult nunc calamum ferox; numquam paenituit cultura

Publié le 28 Avril 2020

Bonjour,

La première monture d'un roman se fait seul, porte fermée. Une fois le travail achevé, il faut le soumettre à un peu moins d'une dizaine de Béta-lecteur et voir ce qui en ressort. Ce que cherche un écrivain et un lecteur sont deux choses différentes. La lecture d'un écrivain à pour moi moins de valeur qu'un simple lecteur. Bien sur elle à son utilité, c'est un test important que de se confronter aux autres auteurs. c'est pour moi comme essayer de faire jouir une prostitué. Alors qu'avec le lecteur c'est un vrai rendez-vous amoureux.

Les livres que j'ai publié ici, n'ont jamais été édités pourtant j'ai reçu beaucoup de commentaires positifs. Et je crois que ça endort, ça gonfle l’ego mais ça mène nulle-part. Seuls ceux que j'ai écris avec la manière cité plus haut ont mis d'accord les comités de lectures de maisons d'éditions. Vous comprenez? Après je ne parle que de mon expérience.

Publié le 28 Avril 2020

@lamarque robert : vous dites "le choix", mais il faudrait dire et en premier la visibilité. Car un livre qui pourrait leur plaire mais n'est pas vu car pas visible ou difficilement, ce sera un livre qui passe aux oubliettes. De là une tendance très néfaste : aller écrire en direction du plus grand nombre, et sur le modèle des premiers dans les classements. Cela n'aide pas au renouvellement ! Je dirai donc que les lecteurs aussi ont à être créatifs, fureteurs et découvreurs obstinés, dans la connaissance réaliste de ce qu'est l'internet aujourd'hui, un immense tuyau (cloaca maxima - nom du grand égout de la Rome antique - pour certains, beau vecteur pour d'autres).

Publié le 28 Avril 2020

Très bel article qui rappelle l'intérêt du bêta-lecteur qui s'avère pas si bête ad finem, mais qui a ses limites. Il est donc nécessaire d'avoir plusieurs relecteurs, afin de croiser les commentaires et les sensibilités. Et si ces relecteurs sont eux-même auteurs(es) alors le résultat est quasiment assuré.
/n
Mais tout repose sur deux grands principes, je cite : Côté bêta-lecteur l'exercice exige de sa part plusieurs qualités: honnêteté, courage, concision et réel désir de faire progresser. Côté auteur, il requiert une vraie écoute, laquelle présuppose de ses envies et aptitudes à retravailler son manuscrit.
/n
C'est là toute la force de cette plate-forme, et l'entraide entre auteurs en est le point d'orgue. On m'a aidé et depuis presque deux ans j'aide les autres. L'idéal eut été d'être dans un groupe pour plus d'efficacité.
/n
PS : au fait pourquoi écrire : entraide en deux mots, joints par un trait d'union. Le verbe entraider existe ! Non ? Et puis une relecture de cet article s'impose, il y a quelques coquilles...

Publié le 28 Avril 2020

@lamarque Robert D'accord sur le fond, mais je dirais plutôt une histoire bien construite ! La structure d'un roman est importante, même si cette structure (roman) est aujourd'hui multiformes. Je veux dire par là qu'il y a autant de romans que de formes.

Publié le 27 Avril 2020

Merci pour cet article qui permet de mieux comprendre les enjeux de l'entraide entre auteurs et l'apport d'une béta-lecture. La notion de distance et la place du lecteur sont cruciales. La distance est nécessaire à l'auteur pour évaluer son texte et l'améliorer, avec de la pratique ou avec l'aide d'un béta- lecteur il peut trouver la bonne distance nécessaire à la réecriture. Le béta-lecteur apporte aussi la place du lecteur que l'auteur ne doit pas oublier de laisser s'il veut être lu. Cette place est invisible tant que le lecteur n'existe pas. En ça, le beta lecteur révèle cet espace. Et c'est donc ce qui le rend précieux. Un premier lecteur révèle la qualité et la taille de l'espace du lecteur dans le texte, il me semble.

Publié le 27 Avril 2020

@lamarque robert, C'est exact..; et c'est bel et bien dit, je cite : "Pour une maison d’édition, plus le livre est « bon », (comprendre « plus le livre a de chance de plaire »), plus il lui sera facile de faire partager son enthousiasme. "Bon" ne signifie donc pas "chef-d’œuvre", mais qualifie un livre qu’on peut relire sans se lasser, et que l’éditeur souhaite faire apprécier à un maximum de lecteurs…"

Publié le 27 Avril 2020

Vous oubliez de dire qu'il faut avant tout une belle histoire , bien dite et prenante et comme vous dites sans être trop redondante qui est le défaut de pas mal d'auteurs. Même si c'est une fiction il faut que se soit avant réaliste et crédible ,ce qui n'est pas évident.Et il faut surtout des lecteurs qui aiment le genre car c'est leur nombre qui valide le bon récit. Le choix rend le lecteur de plus en plus exigent.

Publié le 27 Avril 2020