Une bonne typographie est une invitation à la lecture Un écrivain (même en herbe) doit savoir retenir au maximum l’attention du lecteur, qu’il soit professionnel ou non, pour cela il est bon de se souvenir de quelques règles de typographie de base.
Ces règles dépendent parfois du simple bon sens, parfois les raisons en sont plus savantes, plus complexes et plus techniques, étayées par des études scientifiques approfondies.
Ces conseils ne sont valables que pour la langue française et pour les caractères latins, chaque pays ayant son propre code typographique (l’espagnol, l’allemand, de nombreuses langues du nord ayant des signes de ponctuation et des caractères inusités chez nous, l’inverse étant vrai, bien entendu).
La typographie est bien trop souvent malmenée par des rédacteurs qui n’ont pas acquis les principes nécessaires à une lecture fluide et plaisante. C’est le grand pari de notre culture actuelle qui suppose que tout le monde peut s’exprimer (ce qui est en soi formidable), mais souvent au détriment de la langue française, de sa lecture et de sa compréhension. Les réseaux sociaux et les commentaires sur internet en sont souvent de tristes exemples.
S’il n’est pas ici question de faire de vous des professionnels de la typographie, respecter les quelques règles fondamentales qui suivent vous ouvriront bien des portes.
1 — Des capitales trop souvent malmenées
Les capitales (plus connues sous le terme de « majuscules » par tout un chacun) ont un usage restreint et bien défini. Cet usage est fâcheusement de plus en plus abusif.
On utilise les capitales en début de phrase, après un point, en initiale d’un nom propre, d’un prénom ou d’un surnom et dans des courriers par appellation de politesse (cher Monsieur, je vous prie de…).
En poésie, par tradition, on utilise une capitale en début de vers.
Tous les autres usages sont sans intérêt et n’ont pour but que de se prosterner devant des personnes que l’on veut vaguement flatter. En gros, c’est de la fausse déférence (pas de capitale à roi, ministre, sénateur, directeur général, député, avocat, pas plus qu’à infirmier, ouvrier ou maître d’école, par ailleurs, qui sont tout autant respectables).
Dans certains cas, si la fonction ou l’organisme est unique, l’usage de la capitale est normal (le Président, lorsque l’on parle du président de la République, le Pape, s’il s’agit du souverain pontife actuel), les points cardinaux, les faits historiques, les signes du zodiaque, certains termes religieux (Dieu, la Bible, le Coran, l’église — dans son sens absolu), ainsi que dans le cas des noms d’habitants (les Canadiens, les Marocains, les Berbères) et de peuples (les Noirs, les Blancs, les Martiens).
Bien entendu, les capitales doivent toujours être accentuées.
La raison en est très simple. Les caractères en capitales non accentués peuvent souvent nous amener à une incompréhension. L’accent a pleine valeur orthographique. Il fait partie de l’orthographe du mot et est donc indispensable, y compris sur les majuscules ! L’accent est un signe diacritique qui a pleine valeur orthographique, car il détermine la prononciation et permet de distinguer le sens de mots qui s’écriraient de manière identique si les accents étaient omis.
Petit florilège :
LES ENFANTS LEGITIMES DE LOUIS XIV (légitimes ou légitimés ?) ;
LES PARENTS INDIGNES (indignes ou indignés ?) ;
L’ÉTUDE DU MODELE (modèle ou modelé ?) ;
UN INTERNE TUE (interne ou interné ? tue ou tué ?) ;
LE PALAIS DES CONGRES (musée du poisson ou aréopage) ;
ELEVES EN PLEIN AIR (s’agit-il de collégiens ou de poulets ?)
Ces quelques exemples vous confirment, je le pense, que l’accentuation des capitales est essentielle.
Si vous décidez toutefois (car toute règle peut — et doit être — transgressée) de composer un titre ou une phrase en capitales, sachez que plus le texte est long moins il est facile à lire. Faites le test vous-même, vous serez surpris.
Les règles sur l’utilisation des capitales sont en réalité bien plus complexes, mais avec ces quelques recommandations, vous devriez pouvoir éviter la majorité des écueils.
Pour vous amuser ou vous édifier, voici un petit texte qui peut servir d’exercice :
Jean-Christophe de la Vaissière, Professeur à l’Université de Montpellier Jacques Callot durant l’année Universitaire 2020/2021, dispense les cours de Psychologie Appliquée.
Il a organisé une réunion le 15 Novembre concernant les Environnements à Dangerosité Maximale. On y a aussi parlé de Nouvelles Technologies.
La Guerre des GAFA fait rage.
Monsieur de Directeur Général de l’éducation était présent.
Correction
Professeur ne mérite en aucun cas la majuscule. L’Université, en tant qu’institution, prend une capitale initiale, ce qui n’est évidemment pas le cas de l’université de Montpellier Jacques Callot, université régionale. Il n’y a pas non plus de capitale initiale pour « année universitaire. Pas de capitale initiale pour les noms de mois (15 novembre), ni pour “environnement à dangerosité maximale”, pas plus que pour “nouvelles technologies”. La guerre ne prend pas de capitale, la paix non plus malheureusement ! Enfin, les titres, qualités et noms de fonctions se composent normalement en bas de casse (minuscules) : proviseur, ministre, directeur, doyen, etc. On écrira donc “Monsieur le directeur général de l’éducation”, et non “Monsieur le Directeur Général de l’éducation”.
Soit quinze utilisations de capitales abusives sur un texte bien court. Vous avez maintenant tout compris.
2 — La ponctuation, respiration d’un texte
Les règles de ponctuation sont elles aussi bien souvent terriblement maltraitées, pourtant en français, elles sont très simples.
Signe simple, pas d’espace avant, espace après.
Signe double, espace avant et après.
Signes simples :. , ; (le point-virgule étant une exception)… (les points de suspension n’étant qu’un seul et même signe typographique et non la répétition de trois points).
Signes doubles : ? ! :
Pour information, en typo, le mot espace est féminin… alors que, curieusement, le mot cartouche est masculin. C’est la beauté des vocabulaires spécifiques des corporations, en l’occurrence celle des typographes et des imprimeurs.
Cette ponctuation vous permet de faire entrer votre lecteur dans votre texte.
Le point d’exclamation (encore plus efficace en espagnol, car il figure en début et en fin de phrase, comme d’ailleurs le point d’interrogation) nous aide à saisir le sens impératif de la phrase en question.
Le point d’interrogation nous amène à comprendre le questionnement ou l’incompréhension d’un personnage à un moment T (encore une fois, bravo à l’espagnol qui dès le début de la phrase nous indique le ton).
Le point, la virgule, le point-virgule nous permettent de rythmer, de faire respirer, d’émailler le texte et d’amener le lecteur à partager notre récit, afin que celui-ci soit fluide et reposant (pour les yeux et pour le cerveau, mais nous y reviendrons dans un autre article).
Il est à noter que les règles de ponctuation anglo-saxonnes sont très différentes des règles françaises.
3 — Les polices de caractères (la guerre des polices !)
On appelle police de caractères l’ensemble des représentations visuelles de caractères faisant partie d’une même famille et regroupant plusieurs corps et graisses au style coordonné pour former un ensemble cohérent.
Contrairement à ce que la majorité des gens pense, une police ne comprend pas que les 24 signes de notre alphabet. Il faut tenir compte des bas de casse et des capitales (termes que vous maîtrisez maintenant), mais aussi des chiffres, des signes de ponctuation et des caractères spécifiques (ù, %, $, ^){/ &, — “à”, etc.)
En gros, pour créer une police complète, il faut dessiner plus de 140 caractères (que l’on appelle glyphes).
Ceci n’est valable que pour une seule graisse. En effet, si vous voulez utiliser dans la même police des caractères plus gras, plus légers, de l’italique (caractères inclinés) il a fallu que le créateur les dessine.
Il faut donc toujours avoir une pensée pour le travail du graphiste qui vous permet aujourd’hui de mettre en forme votre texte.
4 — Les polices les plus efficaces
Les polices sont aussi appelées “fontes”.
Il y a deux principales familles de caractères :
les caractères “sans sérif” (caractère bâton) et les caractères “sérif” (donc avec des empattements) qui sont plus élégants, plus “sophistiqués”, mais qui ne sont pas toujours les plus lisibles, bien que souvent ces empattements, créant une ligne subjective aident à guider l’œil et facilitent parfois la lecture.
Nous ajouterons une famille supplémentaire que nous appellerons “fantaisie” et qui dans la mise en forme d’un texte long ne présente que des inconvénients.
Privilégiez des typos sobres pour toute la partie rédactionnelle, la lecture de votre texte en sera facilitée.
Réservez les “fantaisie” pour vos titres ou votre première de couverture, si vous êtes convaincu de sa pertinence.
Les polices les plus utilisées dans le monde sont :
Sans sérif : l’Helvetica (malheureusement extrêmement mal redessinée sous le nom d’Arial pour éviter à Microsoft de payer des droits d’utilisation), le Gill Sans, le Futura, le Frutiger et l’Optima qui sont d’une grande efficacité.
Sérif : le Times New Roman, existant sous de nombreuses variantes, a été créé à la demande du journal londonien le “Times”. Cette police a elle aussi été remplacée par Microsoft par le “Calibri” pour les mêmes raisons que celles indiquées précédemment et qui est utilisée systématiquement sur la plupart des sites web. Le Berkley, commandé par l’université du même nom, et le Garamond (qui existe sous de nombreuses versions) sont des options très souvent retenues.
Si ces polices sont les plus utilisées, c’est en fonction de leur excellente lisibilité. Elles souffrent, du fait même de leurs qualités, d’un manque d’originalité de nos jours. Mais il vaut mieux, bien souvent, sacrifier la singularité à l’efficacité.
5 — Le corps des caractères et sa raison d’être (pas toujours besoin d’être un colosse pour se faire respecter…)
La taille des caractères s’exprime en hauteur de corps dont l’unité est le point — Didot ou Pica —, valant environ 0,376 mm). Le corps est donc la taille d’une fonte de caractères, mesurée en points typographiques : un texte en corps 10 est un texte composé dans une police dont le corps est de dix points (soit 3,76 mm).
Deux grandes catégories sont à considérer :
les caractères à lire,
les caractères à voir.
Les caractères à lire (du corps 9 à 12) sont utilisés pour l’ensemble de votre texte courant.
On réserve les corps inférieurs pour les notes de bas de page, voire très inférieurs (5 ou 6) pour les conditions générales ou les mentions légales qu’on doit obligatoirement faire figurer dans un document et dont, par ce biais, on rend volontairement la lecture particulièrement difficile.
L’emploi des caractères à voir (corps 13 et supérieurs) est réservé aux titres, sous-titres et intertitres (les corps 14 à 24) sont les plus appropriés pour l’édition de livres et de magazines. Les corps supérieurs sont indispensables pour les affiches, affichettes ou couvertures.
6 — Les graisses et les styles d’un caractère
La graisse d’un caractère peut aller de l’ultra-light (super fin) à l’ultra-bold (super gras) et permet dans une même police d’avoir des “types” d’épaisseurs différentes qui permettent de mettre en valeur certains éléments du texte. Certaines polices peuvent comporter de nombreuses variantes (c’est le cas notamment de l’Helvética, du Futura, de l’Univers, du Garamond, etc.) : ultra-bold, extra-bold, black, semi-bold, bold, médium (ou regular), light, extra-light, ultra-light.
Ces caractères peuvent aussi être déclinés en deux styles : le romain (caractères droits) utilisé pour votre texte courant et l’italique (caractères penchés, généralement vers la droite).
L’italique est généralement utilisé pour la mise en évidence, les mots étrangers, les citations, les maximes, les titres d’ouvrages ou de films, le nom des journaux, les noms d’œuvres d’art (tous arts confondus : peinture, sculpture, musique, architecture, etc.), les notes de musique.
N’abusez pas ni des graisses, ni des styles. Partez du principe que votre lecteur n’est pas stupide et qu’il saura de lui-même reconnaître le mot ou le groupe de mots important. Inutile, donc, de mettre sans raison un mot en gras, de le surligner, de le souligner ou de le mettre en rouge.
Utilisez les graisses, tout comme les capitales, pour hiérarchiser vos informations (titres, inter, etc.) et ainsi, rendre vos textes cohérents et non pour attirer l’attention sur un terme donné ou sur une phrase que vous considérez comme “clé”.
Jean-Michel Boschet
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Comme @FANNY DUMOND , je dois souvent abandonner ma lecture : sur smartphone, un texte présenté en A4 en caractères 10, 11 ou 12 bien serrés, rend impossible la lecture. Serait-ce possible à @monbestseller d'écrire une rubrique sur le formatage minimum à observer pour mettre en ligne son manuscrit : format A5, polices arial ou times new roman, taille 13 à 15, marges, etc ? Pour être lu, il faut quand même faire un petit effort de présentation....
Un article intéressant sur les règles de la typographie, mais dites-moi comment fait-on pour lire une publication sur écran, quand bien même l'auteur les aurait respectées ? Que ceux qui parviennent à lire les auteurs sur leur téléphone lèvent le doigt et m'expliquent comment ils font. Merci ! Sur mon ordinateur, ça va à peu près en agrandissant, mais sur mon téléphone, j'ai beau cliquer sur le +, j'abandonne illico tant il est très très désagréable de perdre le fil de la lecture à naviguer à gauche et à droite pour lire chacune des lignes. C'est tout juste si je parviens à lire mes textes pourtant au format A5, police 14 et interligne 1.5. À quand un billet sur la mise en page des textes postés sur mBS ?
Merci pour cet article, l'importance de la graisse dans l'impression d'un livre est souvent sous estimée, il s'agit là d'un bon rappel !
Grande surprise de trouver le point virgule dans les signes simples... je crois bien l'avoir toujours utilisé en signe double...
Merci pour la leçon.
Merci beaucoup pour tous ces conseils, @Jean-Michel Boschet… Je passe du temps à écrire et réécrire mes dialogues. J’ai regardé quantité de sites, mais à ce jour je n’ai pas trouvé mieux que d’étudier directement les dialogues d’Arsène Lupin (ou de Maurice Leblanc qui s’est fait voler sa vie par son gentleman) et également ceux de Dostoïevski qui lui emploie au cours des siens des tirets cadratins ou et demi-cadratins secondaires pour relancer le même personnage qui parle sans pour autant revenir à ligne… Cette technique est particulière à manier et je n’ai pas à ce jour trouvé d’écrit traitant ce sujet. Merci pour vos conseils et bonne continuation.
@Jean-Michel Boschet
Merci pour ces "rappels" très bienvenus.
J'ai cependant été surpris que vous indiquiez que la police Calibri a été dessinée pour remplacer le Times New Roman (sérif). Elle aurait en fait été créée comme alternative à l'Arial si mal dessinée, comme vous le faites très justement remarquer.
Néanmoins, il est exact que depuis 2007 la police par défaut de Microsoft Word n'est plus le Times mais le Calibri, sans sérif donc.
Denis
Merci pour ce rappel très utile pour des choses qu'on a oubliées (ou pas apprises). Après il ne faut pas oublier que les auteurs peuvent (délibérément et intelligemment) jouer avec les règles. Je pense notamment au personnage de la Mort dans les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett ou à des auteurs de théâtre comme Philippe Minyana.
Quand j'ai fait imprimer l'impression 0 de mon roman Global Contact, il m'a fallu demander à l'imprimeur de forcer sur l'épaisseur des caractères : imprimés à la bonne taille, ils étaient trop légers pour que le lecteur soit confortable à parcourir les mots. L'impression suivante fut bien meilleure.
J'ai vraiment constaté que la graisse des caractères est absolument primordiale.
La ponctuation aujourd'hui est devenue une étrange chose dont la plupart des gens se passent. C'est fort dommage ! Changez une virgule ou un point de place et la phrase n'a plus le même sens.
Cher @Michel CANAL. Bonjour. Depuis le temps, vous devriez savoir que je n'ai pas l'art d'utiliser la machine à arrondir les angles (ni celle à cintrer les bananes, comme disait notre ami Hubert Letiers). Pour moi, dès qu'on publie un texte, on devient derechef auteur. Vous remarquerez que je n'ai pas abusé du terme "écrivain". Ces derniers temps, je m'astreins à jeter un œil aux ouvrages vendus sur amazon par nos collègues auteurs. Franchement, c'est plus souvent la Bérézina que les coulisses d'une maison d'édition. Et je trouve cela un tantinet regrettable.
Donc, oui, nous tous "auteurs autoproclamés" devrions fournir davantage d'efforts pour le confort de lecture de nos lecteurs en format numérique, et nous astreindre à un minimum de discipline quand nous osons vendre nos blablas brochés (souvent au prix des maisons d'édition).
Hasta la revoyure, cher !
Merci pour ces rappels... très utiles !
Excellente idée que cet article, @Jean-Michel Boschet, sur ce site dédié aux auteurs dont une majorité sont des auteurs en herbe qui n'ont pas en règle générale les notions de typographie, et qui ne maîtrisent pas davantage celles de présentation et de ponctuation, essentielles pour le confort de lecture.
Peu d'auteurs ici publiés ont eu la chance de recevoir une formation au lycée ou plus tard dans la vie professionnelle. Et cependant, qu'il s'agisse d'écrire une simple lettre ou un texte plus complexe, présentation, typographie et ponctuation (la forme) sont essentielles pour habiller le contenu (le fond) et lui permettre d'atteindre l'objectif voulu par le rédacteur ou le donneur d'ordre.
Oui, @Catarina Viti, vous avez raison de qualifier cet article de "salutaire".
Mais je ne suis pas certain que "tout un chacun" se proclame auteur, même si c'est "théoriquement" le cas pour toutes celles et ceux qui se sont autopublié(e)s. Je pense que chacun(e) est relativement conscient(e) de son niveau. J'ose imaginer que chacun(e) a lu avant d'oser écrire pour se publier, fait un minimum d'effort pour lire d'autres auteurs(trices), et donc de se situer.
Ce qui me gêne davantage, qui ne m'empêche pas d'en sourire, c'est de lire ici ou là qu'une telle ou un tel se qualifie d'écrivain(e) au seul motif qu'elle ou il écrit. Ce sujet, auteur / écrivain, a d'ailleurs fait l'objet de tribunes dans cette plate-forme.
Un article salutaire au temps où tout un chacun se proclame auteur.
Un article qui pourrait même être complété, car il ne faudrait pas penser que seule l'écriture d'un texte présente des difficultés (parfois insurmontables) ; la fabrication de l'objet livre est aussi complexe. Que dire de la mise en page de certains ouvrages ? de la numérotation des pages (et des pages "blanches"), de l'aspect visuel général, de l'équilibre de l'ensemble, de la gestion des orphelines, de l'utilisation des cadratins, de la mise en forme des dialogues, des guillemets (français et/ou anglais), etc.
Oui, il y a fort à faire (ne parlons même pas des couvertures) avant de s'autoriser à publier, sans parler de vendre son livre.
Gare au junkbook !
merci @Jean-Michel Boschet.
@Jean-Michel Boschet
Merci pour cet éclairage très détaillé de la typographie.
Maureen
Merci pour cet article, j'ai bien aimé le petit florilège, très plaisant et qui démontre combien la langue française est riche.