Leurs intentions semblent on ne peut plus claires. Bien que nourris de désirs charnels autant que reproducteurs légitimes, leurs pulsions et pratiques sensuelles en tout genre cachent sûrement autre chose, mais quoi ? Nos pratiques reproductrices sont d’un tel éclectisme, voire, d’une telle extravagance, qu’on se demande, à défaut de devoir enfanter, qu’elles en sont les raisons tout aussi nécessaires que de plaisirs ?
Pourquoi les humains développent-ils un tel panel de jeux et de délectations érotiques ? Pourquoi cherchent-ils à cibler au mieux le réceptacle de ces appétissants asservissements ? Ne s’agit-il point seulement de délices physiques ou comportementaux divers et variés servant à optimiser l’ivresse ultime ? Cela semblerait si simple de prime abord. Les animaux se contentent de si peu comparés à nous. Cette simplicité animale questionne la sophistication de nos étreintes. Ce pourrait-il alors que quelque chose de beaucoup plus subtil se cache derrière toutes ces frasques copulatoires et autres exubérances fantasmatoires bipèdiennes ?
C’est en ayant conduit l’expérience fortuite du "Nom" que la réponse à cette énigme m’apparut un jour de vingt-quatrième année. À l’origine, cela consista tout simplement à dévoiler à ma partenaire l’un des noms que je m’étais attribué pour toujours, tel celui que certains hommes de peuplades ancestrales s’attribuent à leur maturité d’esprit et de corps. Alors, ce soir de danses torrides dans son salon d’appartement de classe moyenne à Bondy, le résultat fut pour ainsi dire sans appel ! Que cette charmante suisse-allemande d’un mètre quatre-vingt à la tignasse amazonienne rencontrée sur un site de rencontre ait feint ou non son plaisir, elle ne s’exclama pas moins et pour autant à voix haute le nom divulgué quelques jours plus tôt ! Mais à quoi bon toutes ces incantations de diva du quatre-vingt treize ?
Nos ébats servent de plateformes ! Telles les marches d’un avion à prendre dont le commandant serait à certifier ou à remplacer progressivement, les êtres humains utilisent ces instants cruciaux de fusion charnelle et d’extase spontanée, pour reproduire leurs mimiques et appartenances linguistiques et autres « style-schèmes » d’identification sociale ! Ils assurent ainsi une reproduction beaucoup plus subtile et inéluctable : celle du langage propre à chaque individu plus ou moins unique ! Il s’agit ainsi de marquer et/ou de confirmer une empreinte « espriassique » sur celui ou celle de leur partenaire. Le plus souvent, cela s’opère dans les deux sens de façon harmonieuse, et d’autres fois, cela se passe à sens unique : tel un jeu de dé pipé, ce processus s’apparentant, dans ce cas, à un kidnapping ou sorte d’implantation sans consentement.
Ayant pris bonne note de ce processus, j’informe dorénavant l’univers que mon double jeu de caresses linguistiques s’exécute à cœur ouvert : voici les détails de ce numéro identificatoire de circonstance !
Tout à la fois promesse, tour et prestige, mes doubles appendices de nos rapprochements inévitables, ces ptérygopodes grandioses, n’œuvrent que dans les mers et les océans sauvages, et toutes leurs décharges enivrantes de semence cérébrale éthériques, se diffusent exclusivement à l’intérieur de cloaques de requins blancs femelles à l’infini.
Dorénavant, vous pouvez crier, hurler et scander tous les noms que vous voudrez, cette espèce ne s’exprime que par la seule entremise d’un nouveau nom inconnu de tous et par le biais de téléportations quantiques reproductrices faites de parties de nageoires dans l’eau. Le langage est plus qu’une affaire de style : c’est une affaire de survie espriassique de genre et d’espèce ! Et vous : quel est votre double jeu de partie de jambes en l’air ?
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Elran Valceka, j'aurai appris quelque chose aujourd'hui.
@Danièle CHAUVIN Bonjour Danièle, Esprias : programme de transformation de la matière et de l'énergie augmentée (matiergie) . Tous les organismes vivants sont dotés d'esprias (adjectif espriassique). Les forces primitives du milieu qui transforment la matiergie de façon automatique en sont dépourvues. Ma partenaire est double justement (sans qu'elle le sache) : à la fois femme (physique) et requin (psychique). "mais si c'est aussi espriassique" : c'est bien d'avoir essayé d'utiliser ce terme, mais dans cette phrase cela ne veut rien dire. Par exemple vous pourriez dire : "la compétition espriassique anthropique planétaire s'intensifie". Regardez dans la rubrique essai ; l'ouvrage qui s'intitule "Qu'est ce que l'univers", vous y trouverez tout un chapitre. Dans la vie je suis chercheur et j'écris. Bien à vous !
@Elran Valceka, je ne sais pas ce que vous faites dans votre vie à côté de l'écriture, mais si c'est aussi espriassique (au fait, quelle définition donnez-vous à ce terme ?) que vos ébats, qui en sont vos partenaires ?
@Gretchen Pouffe, vous avez totalement raison ! Comment pourrait-on vous contredire ?
@Frieda Pouffe Frieda, soyez peut-être plus douce et plus compréhensive avec vous-même, sinon vous aurez du mal à tenter d'évoluer et de vous comprendre, tout comme certains de vos semblables. Introspection et ouverture d'esprit vous rendront plus heureuse. Miséricorde !
Par ailleurs, personne ne vous oblige à lire ces tortures pour votre esprit. A contrario, tout le monde vous encourage à écrire des textes dignes d’intéresser, d'enchanter ou de paraître. Au travail !
Merci à toute l'équipe de monBestSeller pour la diffusion de cette petite nouvelle.
Dans un autre registre et pour celles et ceux qui souhaiteraient découvrir le roman du grand requin blanc, voici le site de promotion : www. leromandugrandrequinblanc.fr
Sur cette photo : il s'agit du mythique requin blanc Deep blue, l'une des femelles les plus grandes jamais filmées et photographiées à Guadeloupe au Mexique (plus de 5 mètres). La nageuse Océan Ramsey et de nombreux plongeurs ont pu nager tranquillement avec elle et même se tenir à sa nageoire dorsale ou la caresser (bien entendu sans tenter de s'y accoupler). On peut observer le bombement de son abdomen gravide (une portée peut contenir jusqu'à une dizaine de requineaux d'une taille d'environ 1 mètre) Impressionnant ! Les bien obsolètes "dents de la mer" n'ont qu'à bien se tenir !!
https://www.youtube.com/watch?v=KjVczhzseZY