Danièle CHAUVIN

@Philippe Doro, j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les tribulations de François Vidal à travers le Paris de 1973. Si je n'ai pas reconnu la ville, n'étant pas parisienne (je ne suis pas parfaite...) je l'ai parfaitement imaginée. Votre roman, par ses rebondissements rocambolesques et son dénouement en...(non, je ne vais pas le dévoiler) rappelle beaucoup San Antonio ! Quant au style et tout ce vocabulaire familier ou argot très en vogue à cette époque, bravo. Très réussi .

Bravo @Lucien Rigolini pour cette biographie attendrissante. Ce grand-père plein de malice dans son projet de remonter le temps et dans sa volonté de maîtriser sa vie jusqu'au bout est très sympathique. Les passages du présent au passé, de la lucidité au rêve plus ou moins éveillé, de la raison à la défaillance du corps ou de l'esprit sont magistralement orchestrés tout au long du roman. Ce fut une très bonne lecture pour moi.

Comme votre Robert Perry, vous nous racontez votre vie, @Nathalie Ruiz, ainsi que vous le feriez à une amie autour d'une tasse de thé. C'est dommage car chaque nouvelle pourrait faire l'objet d'un vrai roman. Les tranches de vie que vous narrez touchent et vos personnages sont très vivants et, pour certains, très attachants. Vous pourriez approfondir leur psychologie, installer des décors plus détaillés, immerger le lecteur au sein des ambiances que déjà nous pressentons et qui rendraient certainement vos récits captivants. Je vous encourage à vous lancer : vous avez beaucoup à dire.

Alerte, drôle, dynamique, cette nouvelle nous embarque bien, @Damian Jade. Vraiment, elle est très convaincante et j'ai parfaitement adhéré au choix d'Arthur et de Steph après les avoir suivis avec bonheur à rebours.

@Philippe Mahenc, certes, vos descriptions peuvent paraître longues, mais elles sont foisonnantes de détails intéressants et elles sont si bien écrites --certaines en sont poétiques--, et puis, comme le conseillait Daniel Pennac, quand on lit, on a la liberté de tout lire, de ne pas terminer le livre, ou d'en sauter des passages. Bref, je me suis arrêtée sur certaines descriptions, en ai passé d'autres rapidement... Quant au fond, sérieux, voire triste par ses thèmes graves --sénescence, Alzheimer, contrôle des individus par implant électronique, gestion moderne des ehpads (tellement d'actualité), mais supportables par l'humour, la dérision et tous ces décors si bien décrits. Bravo.