Damian Jade

Mon commentaire sera probablement insignifiant au regard de l'émotion que j'ai ressentie à la lecture. Comment peut-on écrire aussi vrai ? Fallait-il que je sois déjà sensibilisé à ces réalités pour qu'elles me parlent autant ? Je ne le pense pas. Ou bien est-ce que nous sommes tous déjà sensibilisés à des réalités comparables, et que Mélissa nous offre quelque chose d'universel ? Je le pense. La description récurrente de Joanne me berce dans une répétition presque obnubilatoire (j'invente le mot). Elle est rendue immuable. Alors qu'on s'attendrait à ce qu'Emile le soit davantage qu'elle. Il se retrouve moteur, lui qui pourtant en cherchait un. L'ambiance du début du roman est en quelque sorte magique. Pas au sens du spectacle, du divertissement, mais au sens de l'irréel prometteur. Bref, un page-turner évident. Je suis tellement admiratif. Et quelque peu reconnaissant.

C’est d’abord le titre qui m’a attiré. Puis le synopsis, évidemment. Et je ne regrette pas. Ce talent que tu as de nous plonger en quelques lignes dans une époque, de nous faire sentir ces odeurs mélangées que l’on ne connaît presque plus, et le réalisme de relations diverses mais jamais avariées. Le tout pour nous faire finir dans ces bras, dans un instant aussi éphémère qu’éternel. J'aime lire tout cela. Merci. Damian.

Quel délicieux mélange de poésie, d'humour, d'esprit et d'imagination ! J'ai boulotté les pages sans faim, avec la gourmandise presque honteuse d'un fin gourmet. La finesse du plat suffisait à satisfaire le palais mais il m'en fallait toujours davantage. Merci, ce fut un régal ! :-) Damian.

Pourvu que l'avenir soit fait de nombreux Malik ! Nul doute que sa grand-mère l'aura bien briefé pour ce qui l'attend. Content d'avoir découvert ce texte, et merci :-) Damian.

"Que l'ignorance était douce", en effet. Vous écrivez juste, vous écrivez beau, vous écrivez fort. On commence la première ligne, on poursuit alors jusqu'à la dernière. Un grand et sincère merci pour ce précieux partage. Damian.