Je suis méchante quand je pense qu'on savoure différemment (et sans doute mieux) le ciel en connaissant le nom des étoiles ? Quelle drôle d'idée !
D'autant qu'on me semble d'accord...
Bonne journée @Valentine Patatras !!!!!
@Vanessa Michel
Hou là là ! Que tu es méchante !... La seule chose que je veux dire, c'est que la connaissance des coulisses d'un art n'enlève rien au plaisir émotionnel qu'on peut ressentir devant une œuvre, quelle qu'elle soit. Au contraire ! Parce qu'il peut être très jouissif de savoir comment une chose est faite. C'est juste une question d'équilibre, et je te crois capable de ce tour de magie...
Et cesse à tout jamais, veux-tu, de me bassiner avec qui aurait arrêté ses études en 3ème ou qui les aurait poussées jusqu'à Bételgeuse. J'ai entendu dire quelque part que tout homme est un être éducable... Et l'école ne fait pas tout, loin de là. Veux-tu que je te fasse la liste des fameux imbéciles de ma connaissance qui sont sortis d'études souvent très poussées ? Ça va me prendre la journée...
Mais je ne pense pas que tu intellectualises tout.
Tu accorderas toutefois que quelqu'un qui a fait des études de lettres peut lire différemment que quelqu'un qui s'est arrêté en 3eme, que quelqu'un qui a un bac scientifique, que quelqu'un qui lit depuis jeune ou quelqu'un qui entame sur le tard...
Chacun analyse avec un bagage de vie, de ressentis et aussi de connaissances. Les fautes que Bruno et toi voyez dans mes textes m'échappent complètement. Restons alors sur le terme de connaissances? Qui n'empêche pas la sensibilité. On peut savourer un ciel de nuit, que l'on connaisse le nom des étoiles ou pas. Tu connais le nom des étoiles, ne t'en déplaise !
@Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Ne te fais pas mal, tout de même !
Et débarrasse-toi vite de l'idée que je passe mon temps à tout intellectualiser !!!
Si c'était vrai, je ne t'aurais même pas adresser la parole !!!!!!!!!!!...
Je suis surprise, car le mot intellectuel n'a aucune connotation négative dans ma bouche !
Je suis juste honnête avec mon parcours. Je n'ai pas vos analyses, votre bagage (tous les ouvrages que vous avez lus notamment). (Vous= les gens que j'ai cités). J'étais assez bonne en dissertation de philo car je partais de moi disons mais plutôt médiocre en analyse de texte. Mon mémoire des beaux arts je l'ai fait (c'était inédit pour eux) sans lire aucune théorie d'art. Donc peut-être qu'il ne s'agit pas du mot "intellectuel" (qui n'est pas synonyme d'intelligence on est d'accord !) mais disons alors que je suis plus sensitive que dans la pensée ? Je vais réfléchir et trouver le bon mot j'espère. @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Il faudrait débarrasser le terme "intellectuel" de tout le folklore négatif qui va avec. L'art va plus loin que la simple expression, il nécessite une réflexion sur lui-même - ce que tu fais toi-même, peut-être sans t'en apercevoir tellement ça t'est naturel, ne serait-ce qu'à longueur de tes commentaires... J'ai bien peur pour toi que tu ne sois pas une sotte invétérée, que tu ne sois pas un lys qui ne travaille ni ne file (comme dirait sans doute un certain Malheur imprégné de Bible) mais se contente d'absorber les rayons du soleil. Cela dit, libre à toi de vénérer l'ignorance !!!
Je ne suis pas une intellectuelle au sens strict, je dirais presque "universitaire". J'analyse plus brièvement, je n'ai pas vos lectures, et je demeure dans le ressenti essentiellement. Je me verrais plus du côté artiste comme Pierre Sanberro et Bruno, Catarina, Saint-Bleyras et toi côté intellectuel. Cela ne veut pas dire que vous ne ressentez pas et que Pierre et moi ne réfléchissons pas, bien sûr !
Concernant l'art brut, comme l'art thérapie, il me semble être le moyen et non la nature (ou la finalité).
Je suis la mieux lotie, car je peux profiter de ta littérature ;-)
Pour le concours, je ne m'en servais pas d'excuse. Au contraire, être limitée en taille me sert puisque j'ai toujours cette tendance au trop, à l'excès, à l'inutile… C'était pour expliquer le contexte.
Je ne partage pas ton impression, mais le texte est court et j'aimerais savoir ce qu'une métamorphose qualitative peut lui apporter. Si j'en suis capable également. Il me faudra juste comprendre ton point de vue, car changer le terme de structure en celui d'architecture ne m'a pas plus éclairée pour le moment...
Proposition acceptée ! Merci. @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Dans le désordre, excuse-moi.
D'abord, je crains fort qu'à l'insu de ton plein gré tu ne sois AUSSI une intellectuelle. Car j'imagine mal comment un artiste, sans cette dimension, serait à même de reconnaître et de prendre possession des outils et des ressources de son art, et même de penser son art. (Je ne prends bien sûr pas en compte, ici, le fameux art brut dont se réclame l'ineffable Bichette et auquel je ne crois pas une seule seconde. On peut parler d'expression brute tant qu'on voudra, mais le nommer art est à mon sens une supercherie.)
Je me réjouis d'apprendre que toi aussi tu es une frappadingue de la ponctuation. Car je suis convaincue, pour reprendre (en gros) l'opinion d'Alexandre Vialatte (un de mes dieux !!!), que qui ponctue mal, c'est qu'il pense mal. Et une phrase correctement ponctuée, serait-elle même plus longue que certaines de Proust, reste parfaitement lisible et compréhensible - ce sont souvent, me semble-t-il, les lecteurs qui ont le souffle court !... Et je pense qu'il existe deux sortes de ponctuation : celle rendue indispensable par les règles de la syntaxe et à laquelle il est difficile d'échapper (encore que) et celle qui est propre à tel ou tel auteur, dans les limites bien sûr de la compréhension du texte.
Je ne suis pas sûre du tout que de nous deux, tu sois la mieux lotie. Ça me paraît très discutable, s'il y avait quelque intérêt à discuter de cela. Ce que je ne crois pas. D'ailleurs, que sais-tu du plaisir que je prends à échanger avec toi ?... Ici, le maître mot est le plaisir de la rencontre et cela, ce n'est pas mesurable avec les balances ordinaires... Des rencontres importantes, en vérité, jusqu'à présent, je n'en ai fait que deux sur le site. La première avec une nénette adorable, d'une intelligence et d'une sensibilité remarquables, parfaitement frappadingue (diraient certains imbéciles) et qu'une sorte de miracle a projeté dans mon lit ; la seconde avec une dame de caractère avec qui je converse par mails depuis maintenant des années, en toute complicité. Je crois d'ailleurs qu'elle ne t'est pas entièrement étrangère.
Bon, la structure à présent. Peut-être aurais-je plutôt dû parler d'architecture. En ce sens qu'à la lecture de ton texte, je suis restée avec une impression d'inabouti, comme s'il manquait quelques pierres à l'édifice. Et me trompé-je si je dis que c'est une sensation que toi-même tu partages, puisque tu es tentée de remettre l'ouvrage sur le métier - ce que je t'encourage à faire ?
J'ai parfaitement compris que tu as écrit ton texte sous certaines contraintes imposées. Mais, outre que les contraintes ne sont pas obligatoirement négatives (il serait très aisé de prouver le contraire), ce n'est pas une excuse. Il n'y a jamais d'excuses ! Ou une chose est réussie ou elle ne l'est pas, il n'y a pas (jamais) d'autre alternative - et discuterait-on jusqu'à perpète que ça n'y changerait rien...
Ton texte, tel qu'il est, a plu et ému les gens, des gens. Parfait ! Mais oui mais non ! Parce que combien de lecteurs sont vraiment trop bon public ? Je ne dis pas qu'il faut nécessairement se torturer les méninges (ah ! ces intellectuels...), mais - et ça, tu le sais - il ne faut jamais se départir d'une exigence extrême envers soi-même - ou c'est que j'énonce encore une belle connerie...
Bon, c'est tout pour le moment. Et j'imagine assez que dans le décousu, je t'ai battue à plates coutures !
Cinq heures de sommeil qui portent conseil.
Parce que ce texte est court (sinon j'aurais manqué de temps et de courage !) j'aimerais beaucoup le réécrire je crois. Et voir 1) si j'y parviens et 2) la différence et 3) si j'arrive à garder le cœur et l'âme.
J'ai parfois eu des dessins plus justes mais je perdais l'air, l'attitude, ce petit truc en plus (qui est l'essentiel de ce que je cherche...).
Tes conseils si tu as le temps sont les bienvenus. Ils sont même (sans te mettre la pression) un peu attendus.
Bonne journée @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Je viens de lire ta réponse à mon commentaire. Laisse-moi le temps de le relire dans la matinée avant de te répondre à mon tour, si nécessaire. Bonne journée. Bise.
Chère Valentine,
Je te remercie pour ton intervention qui m'a fait relire "coup de froid le grand froid j'ai pas encore le titre" en apaisant mes virgules ce soir.
Tes avis m'importent beaucoup. Et je suis d'accord avec toi concernant la place primordiale de la ponctuation. Et si tu m'avais parlé de cela concernant "La couleur de cette journée" (en moldo valaque), Jean-Claude l'ermite ou un autre, j'aurais acquiescé.
Seulement ce texte est particulier. Cela ne se voit peut-être pas, mais je lis et relis sans cesse à haute voix. Le rythme m'est fondamental - même si je comprends qu'étant tout sauf académique et dans les clous cela ne t'apparaît pas.
Cette nouvelle était destinée à un concours "dix moi dix mots à tous les temps". (...) Donc pour ce texte, j'assume le rythme, car il est véritablement un choix. Mais je comprends qu'on l'apprécie ou pas.
(...)
Je ne fais pas vœu de stagnation, bien sûr, mais je reviens sur la phrase de Christine Angot (dont je n'ai encore jamais rien lu): "je ne suis pas une intellectuelle, je suis une artiste". J'ignore comme je l'ai dit s'il s'agit d'une coquetterie de sa part, cela n'en est pas de la mienne... Et nécessairement, lorsqu'on a ta culture et tes lectures et tes talents et bien la sensibilité ne te suffit pas. Cela ne me blesse pas, c'est une simple constatation. C'est juste logique et naturel.
Donc ce texte, je l'assume. Je sais qu'il a ému des gens. Pour moi, il a fait son travail- ce que je lui demandais de transmettre à l'époque. Même imparfait. Je n'étais pas dans les mêmes démarches, remarque.
J'imagine que tu n’auras pas forcément le temps, mais au prochain texte, quand une erreur, une imperfection, bref : un truc énorme te saute aux yeux, ça me ferait vraiment plaisir que tu me l'indiques/le corriges.
Quant à la structure (excuse-moi ma réponse est décousue, j'ai passé trop de temps en commentaires) ça date de deux ans. Donc je comprends en théorie ce que tu m'indiques, mais je ne parviens pas à la visualiser différemment. Il faudrait que je le relise. J'ignore s'il t'est possible de préciser (= si cela est explicable) ?
Enfin, concernant "mon cœur [qui] a trop tendance à prendre le pas sur l'esprit" je devais écrire un truc là-dessus, mais entre peinture, corrections et lectures ce soir, je n'ai pas trouvé le temps. J'espère cette semaine ! et qu'à ce moment-là on pourra en reparler plus longuement. J'avais déjà noté ta remarque (justifiée) sur La P'tite Quadra. Je n'ai pas l'air, mais je cogite beaucoup !!!
Je suis confuse des (trois fois que j'écris ça ce soir bouh c'est pas bien) possibles fautes ou coquilles… Je compte sur ta bienveillance pour les excuser, il est si tard… 1h21.
Bonne nuit pour moi, bonjour sûrement pour toi. À bientôt et encore merci ! Et la bise à toutes (mais ça commence prendre du temps). @Valentine Patatras
P.S.: mon affreusement longuement est pire que prévu !
Merci pour cet intense et précieux commentaire @Valentine Patatras
Je suis en train de peindre, je vais pouvoir y réfléchir tranquillement et te répondre (sûrement affreusement) longuement ce soir ! À plus tard...
@Vanessa Michel
J'avais loupé ce texte et je tombe dessus aujourd'hui par hasard. Je l'ai lu. Avec sympathie, tu imagines. Et si j'y ai trouvé nombre de choses admirables (dues, à mon sens, et à ce stade d'écriture, à ton énorme ouverture de cœur et d'esprit, à cette sincérité qui est sans doute ton plus bel apanage - encore qu'il me semble que, quelquefois, et je ne parle pas de texte-ci, ton cœur a trop tendance à prendre le pas sur l'esprit, mais qui suis-je pour ramener ma fraise ?), j'y ai noté aussi nombre d'imperfections, que ce soit dans l'expression aussi bien que dans la ponctuation (je suis de ces sottes qui accordent à la ponctuation une place primordiale, dans le sens où c'est elle qui donne un sens à une phrase). Pour résumer mon opinion, si tant elle qu'elle t'importe, c'est que j'ai eu tout du long l'impression d'avoir affaire à des notes prises dans le but d'aboutir un jour à une nouvelle qui se tiendrait debout de par sa seule structure. Tout est là (encore que rien ne t'interdise d'ajouter autre chose - sans perdre de vue, bien sûr, que le mieux est l'ennemi du bien - en ce qui concerne la littérature, le non-dit est souvent aussi important que le dit), mais il manque une structure solide qui donnerait à ton texte une autre gueule, si tu vois ce que je veux dire.
Bon, j'arrête là, et je ne me relis pas ; je craindrais trop de mourir de honte devant ce charabia. Mais je te reste disponible, s'il y a quelque chose qui te titille la comprenette.
Tout ce que j'aime. J'y retrouve ce merveilleux ennui de mon enfance, dans la maison de campagne, sans électricité, avec des bouquins, des escargots et quelques vers sur le fromage.
Et ces discussions avec les anciens, courageux, héroïques, discrets.
Je suis ému de lire quelques pages de ma vie, en lisant quelques pages de votre esprit.
Merci. Damian.
J’adore tout ces petits détails, tout ces personnages. Une sorte de mélancolie dans l’ennui puis la simplicité des escargots si rigolo. Votre écriture est si immersive qu’elle coule de mots en mots.
@- Laurent Moussard - Et oui Laurent, la langue est si riche, les possibilités de progresser et de créer tellement infinies, qu'il serait dommage d'écrire sans cesse la même histoire... Immense merci pour les cœurs et ce commentaire un brin psychédélique... Et qu'Ummagumma demeure avec votre plume, en éveil ! Bien à vous !
Chère Vanessa, la simplicité vous va tellement bien aussi ! Oui, mais voilà nous sommes multiples, plein d'humeurs et de zéphyrs. Or, toute volonté ne peut être qu'une., qui offre son corps et ses véhicules jusqu'à ce que le stylo tombe de sommeil !
@Vanessa Michel
Belle écriture, émouvante, tendre et profonde, car le noeud du texte, c'est le drame de deux jeunes hommes qui auraient pu être amis/frères. Bravo.
Un grand merci pour vos cœurs, votre avis et votre retour Michèle ! @Zoé Florent
J'étais à la taille maximale autorisée pour un concours de nouvelles, pourtant il est vrai que si j'avais choisi de la retravailler, je n'aurais pas songé une seule minute à en rajouter sur l'enfant (extrêmement désœuvrée et principalement observatrice je vous le confirme !). C'est que j'ai dès le début considéré le grand-père comme le personnage principal - suivi de près par cet interminable temps qui se traîne en longueurs...
Mais ça me fait réfléchir, et donc certainement avancer, notamment pour de futures écritures ! Encore merci à vous, belle soirée. Bien cordialement.
@Vanessa Michel Une nouvelle à la prose très riche et poétique, qui décrit de façon détaillée les souvenirs visuels et sensoriels de vacances à la campagne. Le genre de souvenirs que nous partageons en grande majorité, me semble-t-il. Des souvenirs que notre regard singularise avec le temps… Le vôtre est adulte, tout comme le ton. Il dit un quotidien répétitif et traduit bien cette impression de lenteur liée à l’ennui… Ne manque à mon goût que la partie émotionnelle, pourtant si riche et si brute durant cette période de la vie. Elle réduirait probablement cette petite distance que l’on ressent avec cette enfant très observatrice, et pas si désœuvrée que ça, dans le fond ;-). Merci pour ce très joli texte et bonne continuation dans la pratique de vos arts, chère Vanessa. Vous êtes douée ! Amicalement, Michèle
@Ernesto Férié, merci pour votre commentaire. Votre point de vue est intéressant. À titre personnel, je ne pense pas que ce récit aurait gagné en intensité sous la forme d’un roman. Les apparents "manques" (que je perçois comme des ouvertures), permettent, me semble-t-il, à chacun de s’approprier et de ressentir à sa manière propre et subjective, intime. Le spectateur, le lecteur, l'auditeur font (à mon sens) au moins 50% de la toile, de l'histoire, de la chanson... De leur toile, de leur histoire, de leur chanson. Bien cordialement.
Merci beaucoup pour les petits coeurs et votre commentaire @Thierry Ki !
Je suis heureuse que cette nouvelle ait pu vous faire (re)plonger dans vos propres beaux souvenirs d'enfance. Bien à vous.
Cette nouvelle m'a beaucoup touché.
Par ce retour à la terre, à la vraie vie, simple, pure, innocente.
Je m'y suis retrouvé, moi ou l'enfant que j'étais.
Cela m'a replongé un instant dans mes propres souvenirs de petit-enfant, chez mes grands-parents, où d'un côté on pouvait redouter de s'ennuyer au milieu des discussions des grands, mais où il y avait toujours des trésors cachés à chercher, des petits riens à observer, des merveilles à découvrir...
Merci pour ce portrait si juste d'un grand-père vu par des yeux innocents.
Merci pour ce si beau texte.
@gaspard-off, merci pour votre retour. Pour vous répondre, le "tu" s'adresse exclusivement au grand-père. Je souhaitais travailler sur le rythme, aussi bien dans les phrasés que dans le sens, notamment par contraste, voire opposition, déjà en décrivant cet homme si lent avec des termes plutôt "rapides". J'aimais ce décalage d'une enfant (que l'on imagine pleine d'énergie), et qui se retrouve enserrée de lenteurs : celles du grand-père, des paysages, du quotidien et même des escargots avec lesquels elle joue...
J'ai effectivement conservé le point de vue de la fillette, qui "empêche" d'obtenir la vision et les émotions du grand-père quant à cet évènement que seule la voix de l'enfant-adulte nous rapporte - tout en questionnements, qu'elle se pose et que chacun devra résoudre (en) soi-même. Bien cordialement.
Écriture syncopée... Fragments de vie qui s'enfuient avec le vent... Mobilier d'outre temps... Passé lancinant... Odeurs de cuisines... Kaléidoscope d'images sépia... Ennui savouré... Joli texte...
Bonjour,
J'ai bien aimé votre texte, il a réveillé en moi des parfums et des toiles cirées oubliés. Je ne sais pas bien qui est ce "tu" auquel vous vous adressez. C'est tantôt votre grand-père, tantôt vous enfant et vous adulte, m'a-t-il semblé. J'ai bien aimé ce trouble. Les phrases parfois longues ou très brèves, bercent ou réveillent, un peu comme la conscience qui se balance. J'aurais aimé savoir l'impact de ces souvenirs sur le narrateur devenu adulte.
Merci pour cette lecture.
Amicalement.
Merci infiniment pour votre retour et les petits cœurs @Emilie LUJEAN !
Et oui, lorsque la guerre s'achève sur les territoires, elle se poursuit malheureusement en beaucoup de ceux qui l'ont traversée... Cordialement.
Bonjour@Vanessa Michel laisser s'ennuyer un enfant développe sa créativité. Précepte que bon nombre de parents, d'adultes ne connaissent pas Il faut à tout prix les occuper. Et nous aussi, ne culpabilisons pas de nous octroyer des moments de divagations de l'esprit. J'ai beaucoup aimé vos retours en arrière chez vos grands-parents qui m'ont rappelé certaines vacances à la campagne quand le rythme de vie et la vie n'étaient pas les mêmes que dans ma cité bétonnée. Cordialement. Fanny
Publié le 06 Décembre 2024
Vanessa Michel
Biographie
Peintre et écrivaine depuis plus de quinze ans, j'ai longtemps travaillé à la rédaction d’articles et d’ouvrages ayant trait à la...
Ce livre est noté par
Mais j'espère bien Valentine ! @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Je plaisantais !...
Je suis méchante quand je pense qu'on savoure différemment (et sans doute mieux) le ciel en connaissant le nom des étoiles ? Quelle drôle d'idée !
D'autant qu'on me semble d'accord...
Bonne journée @Valentine Patatras !!!!!
@Vanessa Michel
Hou là là ! Que tu es méchante !... La seule chose que je veux dire, c'est que la connaissance des coulisses d'un art n'enlève rien au plaisir émotionnel qu'on peut ressentir devant une œuvre, quelle qu'elle soit. Au contraire ! Parce qu'il peut être très jouissif de savoir comment une chose est faite. C'est juste une question d'équilibre, et je te crois capable de ce tour de magie...
Et cesse à tout jamais, veux-tu, de me bassiner avec qui aurait arrêté ses études en 3ème ou qui les aurait poussées jusqu'à Bételgeuse. J'ai entendu dire quelque part que tout homme est un être éducable... Et l'école ne fait pas tout, loin de là. Veux-tu que je te fasse la liste des fameux imbéciles de ma connaissance qui sont sortis d'études souvent très poussées ? Ça va me prendre la journée...
Mais je ne pense pas que tu intellectualises tout.
Tu accorderas toutefois que quelqu'un qui a fait des études de lettres peut lire différemment que quelqu'un qui s'est arrêté en 3eme, que quelqu'un qui a un bac scientifique, que quelqu'un qui lit depuis jeune ou quelqu'un qui entame sur le tard...
Chacun analyse avec un bagage de vie, de ressentis et aussi de connaissances. Les fautes que Bruno et toi voyez dans mes textes m'échappent complètement. Restons alors sur le terme de connaissances? Qui n'empêche pas la sensibilité. On peut savourer un ciel de nuit, que l'on connaisse le nom des étoiles ou pas. Tu connais le nom des étoiles, ne t'en déplaise !
@Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Ne te fais pas mal, tout de même !
Et débarrasse-toi vite de l'idée que je passe mon temps à tout intellectualiser !!!
Si c'était vrai, je ne t'aurais même pas adresser la parole !!!!!!!!!!!...
Je suis surprise, car le mot intellectuel n'a aucune connotation négative dans ma bouche !
Je suis juste honnête avec mon parcours. Je n'ai pas vos analyses, votre bagage (tous les ouvrages que vous avez lus notamment). (Vous= les gens que j'ai cités). J'étais assez bonne en dissertation de philo car je partais de moi disons mais plutôt médiocre en analyse de texte. Mon mémoire des beaux arts je l'ai fait (c'était inédit pour eux) sans lire aucune théorie d'art. Donc peut-être qu'il ne s'agit pas du mot "intellectuel" (qui n'est pas synonyme d'intelligence on est d'accord !) mais disons alors que je suis plus sensitive que dans la pensée ? Je vais réfléchir et trouver le bon mot j'espère. @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Il faudrait débarrasser le terme "intellectuel" de tout le folklore négatif qui va avec. L'art va plus loin que la simple expression, il nécessite une réflexion sur lui-même - ce que tu fais toi-même, peut-être sans t'en apercevoir tellement ça t'est naturel, ne serait-ce qu'à longueur de tes commentaires... J'ai bien peur pour toi que tu ne sois pas une sotte invétérée, que tu ne sois pas un lys qui ne travaille ni ne file (comme dirait sans doute un certain Malheur imprégné de Bible) mais se contente d'absorber les rayons du soleil. Cela dit, libre à toi de vénérer l'ignorance !!!
Je ne suis pas une intellectuelle au sens strict, je dirais presque "universitaire". J'analyse plus brièvement, je n'ai pas vos lectures, et je demeure dans le ressenti essentiellement. Je me verrais plus du côté artiste comme Pierre Sanberro et Bruno, Catarina, Saint-Bleyras et toi côté intellectuel. Cela ne veut pas dire que vous ne ressentez pas et que Pierre et moi ne réfléchissons pas, bien sûr !
Concernant l'art brut, comme l'art thérapie, il me semble être le moyen et non la nature (ou la finalité).
Je suis la mieux lotie, car je peux profiter de ta littérature ;-)
Pour le concours, je ne m'en servais pas d'excuse. Au contraire, être limitée en taille me sert puisque j'ai toujours cette tendance au trop, à l'excès, à l'inutile… C'était pour expliquer le contexte.
Je ne partage pas ton impression, mais le texte est court et j'aimerais savoir ce qu'une métamorphose qualitative peut lui apporter. Si j'en suis capable également. Il me faudra juste comprendre ton point de vue, car changer le terme de structure en celui d'architecture ne m'a pas plus éclairée pour le moment...
Proposition acceptée ! Merci. @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Dans le désordre, excuse-moi.
D'abord, je crains fort qu'à l'insu de ton plein gré tu ne sois AUSSI une intellectuelle. Car j'imagine mal comment un artiste, sans cette dimension, serait à même de reconnaître et de prendre possession des outils et des ressources de son art, et même de penser son art. (Je ne prends bien sûr pas en compte, ici, le fameux art brut dont se réclame l'ineffable Bichette et auquel je ne crois pas une seule seconde. On peut parler d'expression brute tant qu'on voudra, mais le nommer art est à mon sens une supercherie.)
Je me réjouis d'apprendre que toi aussi tu es une frappadingue de la ponctuation. Car je suis convaincue, pour reprendre (en gros) l'opinion d'Alexandre Vialatte (un de mes dieux !!!), que qui ponctue mal, c'est qu'il pense mal. Et une phrase correctement ponctuée, serait-elle même plus longue que certaines de Proust, reste parfaitement lisible et compréhensible - ce sont souvent, me semble-t-il, les lecteurs qui ont le souffle court !... Et je pense qu'il existe deux sortes de ponctuation : celle rendue indispensable par les règles de la syntaxe et à laquelle il est difficile d'échapper (encore que) et celle qui est propre à tel ou tel auteur, dans les limites bien sûr de la compréhension du texte.
Je ne suis pas sûre du tout que de nous deux, tu sois la mieux lotie. Ça me paraît très discutable, s'il y avait quelque intérêt à discuter de cela. Ce que je ne crois pas. D'ailleurs, que sais-tu du plaisir que je prends à échanger avec toi ?... Ici, le maître mot est le plaisir de la rencontre et cela, ce n'est pas mesurable avec les balances ordinaires... Des rencontres importantes, en vérité, jusqu'à présent, je n'en ai fait que deux sur le site. La première avec une nénette adorable, d'une intelligence et d'une sensibilité remarquables, parfaitement frappadingue (diraient certains imbéciles) et qu'une sorte de miracle a projeté dans mon lit ; la seconde avec une dame de caractère avec qui je converse par mails depuis maintenant des années, en toute complicité. Je crois d'ailleurs qu'elle ne t'est pas entièrement étrangère.
Bon, la structure à présent. Peut-être aurais-je plutôt dû parler d'architecture. En ce sens qu'à la lecture de ton texte, je suis restée avec une impression d'inabouti, comme s'il manquait quelques pierres à l'édifice. Et me trompé-je si je dis que c'est une sensation que toi-même tu partages, puisque tu es tentée de remettre l'ouvrage sur le métier - ce que je t'encourage à faire ?
J'ai parfaitement compris que tu as écrit ton texte sous certaines contraintes imposées. Mais, outre que les contraintes ne sont pas obligatoirement négatives (il serait très aisé de prouver le contraire), ce n'est pas une excuse. Il n'y a jamais d'excuses ! Ou une chose est réussie ou elle ne l'est pas, il n'y a pas (jamais) d'autre alternative - et discuterait-on jusqu'à perpète que ça n'y changerait rien...
Ton texte, tel qu'il est, a plu et ému les gens, des gens. Parfait ! Mais oui mais non ! Parce que combien de lecteurs sont vraiment trop bon public ? Je ne dis pas qu'il faut nécessairement se torturer les méninges (ah ! ces intellectuels...), mais - et ça, tu le sais - il ne faut jamais se départir d'une exigence extrême envers soi-même - ou c'est que j'énonce encore une belle connerie...
Bon, c'est tout pour le moment. Et j'imagine assez que dans le décousu, je t'ai battue à plates coutures !
Cinq heures de sommeil qui portent conseil.
Parce que ce texte est court (sinon j'aurais manqué de temps et de courage !) j'aimerais beaucoup le réécrire je crois. Et voir 1) si j'y parviens et 2) la différence et 3) si j'arrive à garder le cœur et l'âme.
J'ai parfois eu des dessins plus justes mais je perdais l'air, l'attitude, ce petit truc en plus (qui est l'essentiel de ce que je cherche...).
Tes conseils si tu as le temps sont les bienvenus. Ils sont même (sans te mettre la pression) un peu attendus.
Bonne journée @Valentine Patatras
@Vanessa Michel
Je viens de lire ta réponse à mon commentaire. Laisse-moi le temps de le relire dans la matinée avant de te répondre à mon tour, si nécessaire. Bonne journée. Bise.
Chère Valentine,
Je te remercie pour ton intervention qui m'a fait relire "coup de froid le grand froid j'ai pas encore le titre" en apaisant mes virgules ce soir.
Tes avis m'importent beaucoup. Et je suis d'accord avec toi concernant la place primordiale de la ponctuation. Et si tu m'avais parlé de cela concernant "La couleur de cette journée" (en moldo valaque), Jean-Claude l'ermite ou un autre, j'aurais acquiescé.
Seulement ce texte est particulier. Cela ne se voit peut-être pas, mais je lis et relis sans cesse à haute voix. Le rythme m'est fondamental - même si je comprends qu'étant tout sauf académique et dans les clous cela ne t'apparaît pas.
Cette nouvelle était destinée à un concours "dix moi dix mots à tous les temps". (...) Donc pour ce texte, j'assume le rythme, car il est véritablement un choix. Mais je comprends qu'on l'apprécie ou pas.
(...)
Je ne fais pas vœu de stagnation, bien sûr, mais je reviens sur la phrase de Christine Angot (dont je n'ai encore jamais rien lu): "je ne suis pas une intellectuelle, je suis une artiste". J'ignore comme je l'ai dit s'il s'agit d'une coquetterie de sa part, cela n'en est pas de la mienne... Et nécessairement, lorsqu'on a ta culture et tes lectures et tes talents et bien la sensibilité ne te suffit pas. Cela ne me blesse pas, c'est une simple constatation. C'est juste logique et naturel.
Donc ce texte, je l'assume. Je sais qu'il a ému des gens. Pour moi, il a fait son travail- ce que je lui demandais de transmettre à l'époque. Même imparfait. Je n'étais pas dans les mêmes démarches, remarque.
J'imagine que tu n’auras pas forcément le temps, mais au prochain texte, quand une erreur, une imperfection, bref : un truc énorme te saute aux yeux, ça me ferait vraiment plaisir que tu me l'indiques/le corriges.
Quant à la structure (excuse-moi ma réponse est décousue, j'ai passé trop de temps en commentaires) ça date de deux ans. Donc je comprends en théorie ce que tu m'indiques, mais je ne parviens pas à la visualiser différemment. Il faudrait que je le relise. J'ignore s'il t'est possible de préciser (= si cela est explicable) ?
Enfin, concernant "mon cœur [qui] a trop tendance à prendre le pas sur l'esprit" je devais écrire un truc là-dessus, mais entre peinture, corrections et lectures ce soir, je n'ai pas trouvé le temps. J'espère cette semaine ! et qu'à ce moment-là on pourra en reparler plus longuement. J'avais déjà noté ta remarque (justifiée) sur La P'tite Quadra. Je n'ai pas l'air, mais je cogite beaucoup !!!
Je suis confuse des (trois fois que j'écris ça ce soir bouh c'est pas bien) possibles fautes ou coquilles… Je compte sur ta bienveillance pour les excuser, il est si tard… 1h21.
Bonne nuit pour moi, bonjour sûrement pour toi. À bientôt et encore merci ! Et la bise à toutes (mais ça commence prendre du temps). @Valentine Patatras
P.S.: mon affreusement longuement est pire que prévu !
Merci pour cet intense et précieux commentaire @Valentine Patatras
Je suis en train de peindre, je vais pouvoir y réfléchir tranquillement et te répondre (sûrement affreusement) longuement ce soir ! À plus tard...
@Vanessa Michel
J'avais loupé ce texte et je tombe dessus aujourd'hui par hasard. Je l'ai lu. Avec sympathie, tu imagines. Et si j'y ai trouvé nombre de choses admirables (dues, à mon sens, et à ce stade d'écriture, à ton énorme ouverture de cœur et d'esprit, à cette sincérité qui est sans doute ton plus bel apanage - encore qu'il me semble que, quelquefois, et je ne parle pas de texte-ci, ton cœur a trop tendance à prendre le pas sur l'esprit, mais qui suis-je pour ramener ma fraise ?), j'y ai noté aussi nombre d'imperfections, que ce soit dans l'expression aussi bien que dans la ponctuation (je suis de ces sottes qui accordent à la ponctuation une place primordiale, dans le sens où c'est elle qui donne un sens à une phrase). Pour résumer mon opinion, si tant elle qu'elle t'importe, c'est que j'ai eu tout du long l'impression d'avoir affaire à des notes prises dans le but d'aboutir un jour à une nouvelle qui se tiendrait debout de par sa seule structure. Tout est là (encore que rien ne t'interdise d'ajouter autre chose - sans perdre de vue, bien sûr, que le mieux est l'ennemi du bien - en ce qui concerne la littérature, le non-dit est souvent aussi important que le dit), mais il manque une structure solide qui donnerait à ton texte une autre gueule, si tu vois ce que je veux dire.
Bon, j'arrête là, et je ne me relis pas ; je craindrais trop de mourir de honte devant ce charabia. Mais je te reste disponible, s'il y a quelque chose qui te titille la comprenette.
@Damian Jade Un grand merci pour les jolis cœurs et pour ce retour qui me touche infiniment Damian.
Merci infiniment @Maud de Fayard pour votre commentaire qui me touche autant que les petits cœurs ! Bien à vous
@- Laurent Moussard - Et oui Laurent, la langue est si riche, les possibilités de progresser et de créer tellement infinies, qu'il serait dommage d'écrire sans cesse la même histoire... Immense merci pour les cœurs et ce commentaire un brin psychédélique... Et qu'Ummagumma demeure avec votre plume, en éveil ! Bien à vous !
Merci beaucoup @Cortex, pour les petits cœurs, et pour ce résumé si juste de ma nouvelle.
Bonne soirée.
Un grand merci pour vos cœurs, votre avis et votre retour Michèle ! @Zoé Florent
J'étais à la taille maximale autorisée pour un concours de nouvelles, pourtant il est vrai que si j'avais choisi de la retravailler, je n'aurais pas songé une seule minute à en rajouter sur l'enfant (extrêmement désœuvrée et principalement observatrice je vous le confirme !). C'est que j'ai dès le début considéré le grand-père comme le personnage principal - suivi de près par cet interminable temps qui se traîne en longueurs...
Mais ça me fait réfléchir, et donc certainement avancer, notamment pour de futures écritures ! Encore merci à vous, belle soirée. Bien cordialement.
@Ernesto Férié, merci pour votre commentaire. Votre point de vue est intéressant. À titre personnel, je ne pense pas que ce récit aurait gagné en intensité sous la forme d’un roman. Les apparents "manques" (que je perçois comme des ouvertures), permettent, me semble-t-il, à chacun de s’approprier et de ressentir à sa manière propre et subjective, intime. Le spectateur, le lecteur, l'auditeur font (à mon sens) au moins 50% de la toile, de l'histoire, de la chanson... De leur toile, de leur histoire, de leur chanson. Bien cordialement.
Merci beaucoup pour les petits coeurs et votre commentaire @Thierry Ki !
Je suis heureuse que cette nouvelle ait pu vous faire (re)plonger dans vos propres beaux souvenirs d'enfance. Bien à vous.
@gaspard-off, merci pour votre retour. Pour vous répondre, le "tu" s'adresse exclusivement au grand-père. Je souhaitais travailler sur le rythme, aussi bien dans les phrasés que dans le sens, notamment par contraste, voire opposition, déjà en décrivant cet homme si lent avec des termes plutôt "rapides". J'aimais ce décalage d'une enfant (que l'on imagine pleine d'énergie), et qui se retrouve enserrée de lenteurs : celles du grand-père, des paysages, du quotidien et même des escargots avec lesquels elle joue...
J'ai effectivement conservé le point de vue de la fillette, qui "empêche" d'obtenir la vision et les émotions du grand-père quant à cet évènement que seule la voix de l'enfant-adulte nous rapporte - tout en questionnements, qu'elle se pose et que chacun devra résoudre (en) soi-même. Bien cordialement.
Bonjour,
J'ai bien aimé votre texte, il a réveillé en moi des parfums et des toiles cirées oubliés. Je ne sais pas bien qui est ce "tu" auquel vous vous adressez. C'est tantôt votre grand-père, tantôt vous enfant et vous adulte, m'a-t-il semblé. J'ai bien aimé ce trouble. Les phrases parfois longues ou très brèves, bercent ou réveillent, un peu comme la conscience qui se balance. J'aurais aimé savoir l'impact de ces souvenirs sur le narrateur devenu adulte.
Merci pour cette lecture.
Amicalement.
Merci infiniment pour votre retour et les petits cœurs @Emilie LUJEAN !
Et oui, lorsque la guerre s'achève sur les territoires, elle se poursuit malheureusement en beaucoup de ceux qui l'ont traversée... Cordialement.
Merci à vous @Louis Vialle pour votre retour et pour les cœurs ! Cordialement.
Bonsoir @Fanny Dumond3,
Merci beaucoup pour vos trois cœurs et votre commentaire !
Bien cordialement.