@Catarina Viti
Aixois ??
Parisien ???
Comme vous y allez...
Né à Marseille, petite enfance avec les camarades Martégaux, puis 25 ans avec les camarades mineurs de Gardanne, et retour à La Joliette et au Vieux-Port. Toute une vie dans les quartiers populaires dont les enfants étaient les élèves de mes parents et mes plus proches copains.
Cela ne suffit-il pas à couvrir les quelques années d'études à Aix ?
Etudes de cinéma, théâtre, philo et langues, qui plus est, avec toute la racaille gaucho-bobo-altermondialiste que la noblesse locale se désespérait de croiser dans ses jolies ruelles bourgeoises.
Si mes personnages vous entendaient, ils tireraient la gueule :-) :-)
On parle bien du même Cuges ! (Excusez mes cataractes, j'y vois bientôt plus rien.)
*
Votre commentaire m'a interpellée quelque part... Dites, l'ami, c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de vous lire, du coup, prenez plutôt ma remarque comme une question : vous avez une plume sudiste, là, ou j'hallucine ? Et vous l'utilisez quelquefois dans vos textes ? Parce que les quelques-uns que j'ai lus de vous ne m'en ont jamais donné l'impression. Je vous sentais plutôt Aixois, limite Parisien.
Bonjour @Catarina Viti,
Je ne vois votre commentaire qu'à l'instant, je n'en avais pas été notifié.
Je comprends le concept de vitesse de lecture. Mon père lit (lisait, âge avancé oblige) très très vite, à tel point que j'entendais les pages tourner à la vitesse des pales d'un ventilateur (je suis Marseillais de naissance, je n'exagère pas, j'illustre).
Il disait que c'est uniquement car il lit avec les deux yeux. Un sur chaque page.
Supposons...
Mais il lisait surtout en adaptant son attention (et donc probablement la vitesse) à ce qui était dit.
Pas un grand sentimental, mon père, plutôt très intello. Et comme il captait très vite les concepts, il pouvait les lire sans s'y attarder, et comme les émotions l'importaient assez peu, il les survolait. Bref, il ne s'attardait sur pas grand-chose et pourtant ne loupait rien.
J'en suis incapable. Je lis plutôt vite, mais je retourne en arrière au moindre doute. Ce qui nuit grandement à ma moyenne.
Donc, lorsque j'écris, je me venge sur mes lecteurs :-)
Blague à part, votre commentaire m'interpelle. Je le garderai à l'esprit si d'aventure j'écrivais à nouveau.
Enfin, dans mon coin, on écrit "partie à Cuges" (-les-Pins), ou en cacahuète.
Bonjour Damian,
À la lecture de votre réponse me vient une réflexion (faudra peut-être en faire quelque chose). On ne parle jamais de la lecture dans le sens de tempo. Votre texte, par exemple, si je le lis à ma vitesse "normale" de lecture, je n'y comprends rien (je viens de faire cette remarque avec un texte qu'on vient de me soumettre. Sur le coup, je n'ai, mais alors, là... rien pigé du tout. En le relisant sur un tempo différent, le sens m'est apparu (j'ai tout de même vérifié auprès de l'auteur que je n'étais pas "partie à Cujes")). Nous avions autrefois, ici, une auteure prénommée Mélanie : ses textes ne livraient leur contenu que si je les lisais à fond de train. À vitesse normale, je m'enlisais dans les phrases.
Voilà, une petite réflexion caféinée.
Bonne journée.
@Constantin Malheur'
Merci d'avoir lu, commenté et généreusement noté ce petit texte. D'avoir décelé de la précision aussi, laquelle me tenait à coeur ici.
La menace pesait bien ; celle de perdre de l'amour en perdant de l'enfance.
Damian.
@Catarina Viti J'aime assez "rétrolire", je ne sais si c'est pour doubler mon plaisir ou par simple masochisme. Alors je me dis que cela peut être satisfaisant, parfois, pour d'autres aussi.
Merci d'avoir lu la compression de ce temps qu'on ne peut alors mesurer vraiment.
Damian.
Vous avez opté pour une narration toute en ruptures qui contraint le lecteur à ralentir sa lecture, à faire du surplace, voire à *rétrolire*.
Je trouve cela très pertinent pour exprimer la compression du temps, la superposition des histoires de vos personnages.
@Zoé Florent
Alors, moi j'ai bien la choré, là. Et maintenant, j'ai même l'air dans la tête pour toute la soirée :-)
Merci Michèle pour tes mots.
Pour l'instant je m'essaie à quelques chansons, beaucoup moins chronophage, mais tellement plus difficile.
J'espère, dans les prochains mois, me remettre à l'écriture.
Bises,
Damian.
@Damian Jade Jingle bells ! Jingle bells ! Damian Jade est de retour ! (Bon j'arrête là, d'autant plus que tu ne peux pas contempler ma chorégraphie catastrophique de pom pom girl sur le retour, ce qui rend mon accueil beaucoup moins drôle :-))... Avec une nouvelle tout en douceur, en nuances, en introspection, comme j'aime les lire sous ta plume. Une nouvelle que j'aurais probablement sélectionnée, si j'avais fait partie du jury ;-) /// Bon retour parmi nous et au plaisir de te lire encore. Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 10 Janvier 2024
Damian Jade
Biographie
J'ai tellement besoin de temps pour ne rien faire qu'il ne m'en reste plus assez pour travailler (Pierre Reverdy).
Ce livre est noté par
@Catarina Viti
Je suis tchatchable à damian.jade.auteur@gmail.com ;-)
En quelle année le cinéma à Aix ? (si vous préférez, on peut aller tachtcher ailleurs)
@Catarina Viti
Hmm, non... Ni Pellinck ni Pellenc.
En revanche, des époux, j'en ai "connu" beaucoup :-)
@Damian Jade ; stooooooooooop ! Epoux Pellinck (je ne suis plus sûre de l'orthographe), ça vous dit quelque chose ?
@Catarina Viti
Aixois ??
Parisien ???
Comme vous y allez...
Né à Marseille, petite enfance avec les camarades Martégaux, puis 25 ans avec les camarades mineurs de Gardanne, et retour à La Joliette et au Vieux-Port. Toute une vie dans les quartiers populaires dont les enfants étaient les élèves de mes parents et mes plus proches copains.
Cela ne suffit-il pas à couvrir les quelques années d'études à Aix ?
Etudes de cinéma, théâtre, philo et langues, qui plus est, avec toute la racaille gaucho-bobo-altermondialiste que la noblesse locale se désespérait de croiser dans ses jolies ruelles bourgeoises.
Si mes personnages vous entendaient, ils tireraient la gueule :-) :-)
On parle bien du même Cuges ! (Excusez mes cataractes, j'y vois bientôt plus rien.)
*
Votre commentaire m'a interpellée quelque part... Dites, l'ami, c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de vous lire, du coup, prenez plutôt ma remarque comme une question : vous avez une plume sudiste, là, ou j'hallucine ? Et vous l'utilisez quelquefois dans vos textes ? Parce que les quelques-uns que j'ai lus de vous ne m'en ont jamais donné l'impression. Je vous sentais plutôt Aixois, limite Parisien.
Bonjour @Catarina Viti,
Je ne vois votre commentaire qu'à l'instant, je n'en avais pas été notifié.
Je comprends le concept de vitesse de lecture. Mon père lit (lisait, âge avancé oblige) très très vite, à tel point que j'entendais les pages tourner à la vitesse des pales d'un ventilateur (je suis Marseillais de naissance, je n'exagère pas, j'illustre).
Il disait que c'est uniquement car il lit avec les deux yeux. Un sur chaque page.
Supposons...
Mais il lisait surtout en adaptant son attention (et donc probablement la vitesse) à ce qui était dit.
Pas un grand sentimental, mon père, plutôt très intello. Et comme il captait très vite les concepts, il pouvait les lire sans s'y attarder, et comme les émotions l'importaient assez peu, il les survolait. Bref, il ne s'attardait sur pas grand-chose et pourtant ne loupait rien.
J'en suis incapable. Je lis plutôt vite, mais je retourne en arrière au moindre doute. Ce qui nuit grandement à ma moyenne.
Donc, lorsque j'écris, je me venge sur mes lecteurs :-)
Blague à part, votre commentaire m'interpelle. Je le garderai à l'esprit si d'aventure j'écrivais à nouveau.
Enfin, dans mon coin, on écrit "partie à Cuges" (-les-Pins), ou en cacahuète.
Bonjour Damian,
À la lecture de votre réponse me vient une réflexion (faudra peut-être en faire quelque chose). On ne parle jamais de la lecture dans le sens de tempo. Votre texte, par exemple, si je le lis à ma vitesse "normale" de lecture, je n'y comprends rien (je viens de faire cette remarque avec un texte qu'on vient de me soumettre. Sur le coup, je n'ai, mais alors, là... rien pigé du tout. En le relisant sur un tempo différent, le sens m'est apparu (j'ai tout de même vérifié auprès de l'auteur que je n'étais pas "partie à Cujes")). Nous avions autrefois, ici, une auteure prénommée Mélanie : ses textes ne livraient leur contenu que si je les lisais à fond de train. À vitesse normale, je m'enlisais dans les phrases.
Voilà, une petite réflexion caféinée.
Bonne journée.
@Constantin Malheur'
Merci d'avoir lu, commenté et généreusement noté ce petit texte. D'avoir décelé de la précision aussi, laquelle me tenait à coeur ici.
La menace pesait bien ; celle de perdre de l'amour en perdant de l'enfance.
Damian.
@Catarina Viti J'aime assez "rétrolire", je ne sais si c'est pour doubler mon plaisir ou par simple masochisme. Alors je me dis que cela peut être satisfaisant, parfois, pour d'autres aussi.
Merci d'avoir lu la compression de ce temps qu'on ne peut alors mesurer vraiment.
Damian.
Vous avez opté pour une narration toute en ruptures qui contraint le lecteur à ralentir sa lecture, à faire du surplace, voire à *rétrolire*.
Je trouve cela très pertinent pour exprimer la compression du temps, la superposition des histoires de vos personnages.
@Zoé Florent
Alors, moi j'ai bien la choré, là. Et maintenant, j'ai même l'air dans la tête pour toute la soirée :-)
Merci Michèle pour tes mots.
Pour l'instant je m'essaie à quelques chansons, beaucoup moins chronophage, mais tellement plus difficile.
J'espère, dans les prochains mois, me remettre à l'écriture.
Bises,
Damian.