Damian Jade

C'est ce que j'aime dans la Nouvelle. Ce mélange d'absurde et de science qui rend le réel si incertain. Vous décrivez bien ce qui, pour certains d'entre nous, consiste à écrire sans nous en rendre vraiment compte, ces heures de nuits passées sur un clavier jusqu'à ce que la lueur du jour nous fasse prendre conscience d'un temps écoulé en silence. Comme possédé. Hypnothisé. Incapable de s'arrêter. Et ne sachant pas vraiment où nous allons. J'aime votre nouvelle qui m'a téléguidé jusqu'à sa fin, sans que je puisse reprendre le contrôle et m'autoriser à la moindre pause. Elle me fait aussi l'effet d'une alégorie de la schizophrénie, au sens psychiatrique, où les personnalités multiples peuvent s'affronter, la confiance en sa puissance s'effriter sous la paranoïa, et où seul un bon sommeil saurait calmer un peu tout ce monde. La réalité alors vécue étant toute personnelle(s). Un tiret cadratin s'est glissé au bas de la page 18. Preuve que votre ordinateur a commencé à prendre le contrôle, sur vous aussi :-) Damian.

Sans avoir lu la nouvelle mouture, je m'empresse de dire à quel point j'avais adoré les Boxeuses amoureuses. Elles m'avaient séduit, marqué, touché, heurté, peiné, appeuré. Je m'étais révolté avec elle. L'empathie était totale, durant toute la lecture. Je les admirais, aussi. Je suis heureux de les voir réapparaître. Vraiment.

Malaise garanti, dès le tout début, et, pour ma part, sans l'ombre d'un doute. Pour cela, le malaise, bravo. Je ne peux pas dire que la lecture fut agréable, désolé... car l'inquiétude et le dégoût m'avaient saisi immédiatement, mais je reconnais qu'elle a été puissante, et cela grâce à votre approche. Je ne sais pas comment vous auriez pu laisser davantage de doute, alors je ne peux pas vous blâmer de ne pas l'avoir fait. Au final, je retiens l'aspect utile de votre écrit. Grandement utile, même. Je retiens aussi l'excellent choix de titres de chapitres. Merci d'avoir fait un tel effort qui, à mon avis, n'était pas plus agréable à son auteur qu'au lecteur. Il faut parfois savoir joindre l'utile au désagréable.

Je me suis réchauffé à la lecture de votre joli texte. Merci pour cet instant estival. J'ai cru y reconnaître un coin de mon pays, à la frontière des "basses" Alpes et du Haut-Var. Votre écriture délicate rend un bel hommage à nos précieuses terres.

Magnifique approche de ce que nos pensées peuvent être envahissantes et de comment l'ego s'y attache. Votre texte est aussi haletant que la poursuite de la gloire de votre personnage, et aussi vrai que l'est son court mais indispensable cheminement. Le jeune homme me semble n'être que l'alter-ego qui, à n'en pas douter, atteindra lui aussi les chemins de la sagesse au détour de quelques pensées détachées du soi et reconnectées aux marguerites. Damian.