Philippe Doro

Merci pour ces témoignages remarquablement intéressants, qui montrent bien l'ambiguïté énigmatique d'Albert Speer et Leni Riefenstahl. A la fois artistes, brillants, intelligents, redoutablement efficaces et absolument envoutés par Hitler. Ayant mis leur talent, voire leur génie, au service d'un totalitarisme monstrueux. Je suppose qu'on pourrait en dire autant d'Arno Breker, et de bien d'autres encore, que ce soit sous le 3e Reich ou en URSS. Une question : ces deux émissions sont-elles visibles sur le web ? Bien cordialement.

Il y a plusieurs livres dans ce texte, plusieurs vies qui se superposent, et qui vont de la mère à la mer. D'abord celle d'un gamin qui se construit dans une famille qu'on dira pudiquement problématique. C'est tout le début d'Hôtel de la poste, avec un style intense, incisif, le sens de la formule, du portrait ou de la situation brossés en quelques mots qui frappent juste, qui cognent direct. Et puis, d'autres existences, d'autres aventures, à l'étranger, ou dans des business fructueux, parfois à la limite de la légalité. Mais c'est en mer, sur son bateau, que l'auteur a trouvé son destin. J'ai surtout aimé le récit de l'enfance, l'histoire attachante de ce môme qui a failli se perdre, trahi par ses parents, mais sauvé par un caractère hors du commun et la chance d'avoir croisé quelques êtres généreux. J'aurais volontiers mis 4 étoiles, si le texte n'était pas affaibli par de nombreuses fautes d'orthographe. Une relecture attentive redonnerait à l'Hôtel de la poste toute la qualité qui lui est due.