Béton Brut

121 pages de Philippe Doro
Béton Brut Philippe Doro
Synopsis

Ça se passe en 1973. En deux mots, c'est un polar architectural. Il y a un mort et une énigme, mais ce cadavre est en fait un alibi pour parler de Paris. Paris au début des 70's. Paris des chantiers du Front-de-Seine et de la Tour Montparnasse, des gazomètres de la Plaine-Saint-Denis, du Programme Commun, des boites de nuit de la rue Bréa et de la démolition du Gaumont- Palace.
François Vidal bosse pour une agence d'architecture. C'est son métier, mais il n'a pas toujours fait ça. C'est quelqu'un qui a des antécédents de violence. Celle de la guerre d'Algérie, qu'il a vécue du côté des perdants. Ça lui a laissé une certaine aptitude au combat de rue qui va lui être utile. Un roman noir classique, vintage, à l'ancienne. Une traversée de Paris au début des 70's.

Publié le 20 Mai 2022

Les statistiques du livre

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"Béton Brut" est le "Livre le +" du 10 juin. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Philippe Doro, c’est pour cela qu'il publie son polar gratuitement sur monBestSeller.

Publié le 10 Juin 2022

Ce livre est noté par

14 commentaires , 8 notes
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@Patrice Dumas
Merci pour ce commentaire à la fois positif, documenté et judicieux. Céline, Audiard, Auguste le Breton..., nos maîtres à tous. Enfin, dans le domaine du polar parisien, tout au moins. Du Paris d'avant, je veux dire. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que ma référence entre deux lignes aux luminaires Jacques Cailleau trouve un écho chez le lecteur ! Détail infime, mais qui prouve que vous avez réellement lu le bouquin. Contrairement aux éditeurs à qui je l'ai proposé et qui ne l'ont sans doute même pas ouvert. Passons. J'ai un peu décroché de MBS ces derniers mois, mais je vais faire une exception pour "Du rif pour Stan". A bientôt.

Publié le 24 Juillet 2024

@ Serge .
Dans ce cas, le problème doit venir d'un conflit entre votre navigateur et le site MBS. Mon texte n'y est pour rien. Etes-vous sûr d'avoir cliqué sur le marque-page ? Personnellement je n'ai jamais eu ce genre de souci.

Publié le 12 Février 2024

La lecture est pénible car on ne peut jamais retrouver la page que l'on a quittée en dépit du marque qui ne sert à rien !

Publié le 12 Février 2024
3
@Philippe Doro Ayant donné pour cadre les années 60-70 à quelques uns de mes romans, j’ai été attiré par votre synopsis qui promettait une immersion dans ce Paris quelque peu oublié et je n’ai pas été déçu. Ça castagne sévère dans votre histoire et ça écluse itou. Rien d’étonnant, si l’on se souvient de la multitude de bistrots qui jalonnaient certaines rues de la capitale en ce temps-là et où le ballon de rouge coûtait la moitié du prix d’un diabolo menthe. Merci pour ce texte très documenté qui nous replonge avec talent dans cette époque révolue, mais néanmoins attachante.
Publié le 10 Octobre 2023
3
Retour dans le passé avec cette intrigue se déroulant l'année de ma naissance dans un pur style à la San Antonio. Un régal!
Publié le 02 Octobre 2023

@ DUREZ Pierre
C'est vrai qu'on boit beaucoup dans Béton Brut, mais c'est la loi du genre. Dans tous les polars années 50 à 70 auxquels je me suis abreuvé, les personnages n'arrêtent pas de picoler.
Merci pour votre vote positif, je vais aller arroser ça.

Publié le 02 Septembre 2023
3
Livre dans le style policier dont les héros ont connu la guerre d'Algerie. Mais pourquoi boivent ils autant d'alcool?. Je sais que le jus de fruit n'a pas cours dans ce genre de livre mais trop c'est trop. A part ça l'histoire est bien ficelée et c'est avec plaisir qu'on suit son déroulement. 4,5/5
Publié le 02 Septembre 2023

@Marie JEANNOT
Oups, pardon, je n'avais pas vu. Désolé.
Bon, je vais réfléchir à tout ça.

Publié le 10 Décembre 2022

@Marie JEANNOT
Bonjour,
Rédiger un article, dans MBS, je suppose ?
Je pourrais bien sûr parler de mon livre, mais peut-être serait-il plus intéressant que j'écrive quelque chose sur un autre auteur, qu'en pensez vous ?

Publié le 09 Décembre 2022

@Philippe RIBAGNAC
Bah ! 4 étoiles sur 5, ça fait 16/20, c'est déjà très bien. J'ai jamais fait mieux quand j'étais au lycée. Pour le reste, c'est pas faux.

Publié le 15 Juillet 2022
2.4
@Philippe Doro Votre impressionnante virtuosité dans le style de Frédéric Dard, (bien qu'un peu lassante à la longue), et l'évocation pittoresque, cocasse et nostalgique du Paris de ma jeunesse m'ont séduit. Hélas, la brillance de l'écriture n'est pas, selon moi, à la hauteur de l'intrigue, un peu trop convenue à mes yeux, qui n'est pas parvenue à me passionner. Votre indiscutable talent mériterait d'être mis au service d'enjeux plus essentiels.
Publié le 15 Juillet 2022

@Philippe RIBAGNAC
Bonjour. avec toutes mes excuses, je réponds très tardivement à votre commentaire. La guerre d'Algérie fait aussi partie de mon histoire personnelle, celle de ma famille, mais elle reste assez secondaire dans Béton Brut. C'est un arrière-plan qui m'a permis de donner au personnage une certaine épaisseur psychologique et les moyens d'affronter les situations dangereuses de ce polar.
J'espère que vous avez aimé la fin de ce roman autant que son début. Bien cordialement.

Publié le 14 Juillet 2022
3
J'ai passé un très bon moment, et j'ai trouvé votre œuvre originale avec une belle écriture! Merci pour ce moment, et bonne continuation à vous.
Publié le 14 Juillet 2022

@Philippe Doro.
Je viens de commencer votre ouvrage avec intérêt :
J'apprécie votre réalisme, l'élégance, la concision et la précision du style, le refus de la "pensée unique", l'aptitude à dire les choses sans fausses pudeurs. Votre expérience de vie semble suffisamment intéressante pour mériter d'être partagée à travers ce livre dont je vais poursuivre la lecture dès que possible.
Le contexte des seventies me parle beaucoup (je suis né fin 1949). Mon enfance à Marseille m'a confronté brutalement à la tragédie des réfugiés "pieds-noirs". J'avais à l'époque un oncle vice-président du tribunal d' Alger (Charles Causse) venu tout récemment de métropole avec une famille de 6 enfants, qui fut abattu là-bas à bout portant en descendant les marches du palais de justice en 1962... Il avait été poussé à venir par ses deux frères déjà installés sur place depuis de longues années, dont j'appris que l'un était membre de l' OAS alors que l'autre militait pour le FLN. Rien de pire que les familles...

PS : Je me souviens d'une grosse matrone pied-noir débarquant du bateau et se renseignant sur la gare SNCF où prendre le train pour Paris : en entendant qu'il s'agissait de la gare St Charles, elle s'exclama : " Encore un Charles ! Il n'y a vraiment que des Charles dans ce pays ! "

Publié le 20 Juin 2022

@JiAilesse
Merci ! Très bon résumé de l'ambiance "Tontons flingueurs" de mon bouquin.

Publié le 17 Juin 2022

Merci pour ce voyage dans le Paris des années 70. Je ne suis pas Parisien, mais la précision de vos descriptions nous y plonge directement. On a l'impression d'une bande de loustics qui se mettent des bourre pifs à la récré, et qui en rigolent ensemble après. J'ai passé un agréable moment à vous lire. Merci.

Publié le 17 Juin 2022

@Danièle CHAUVIN
Merci ! Pour San Antonio, ce n'est pas faux pour certaines scènes (par exemple chez Castel), sinon je suis plutôt lecteur de Léo Malet, Jean-Paul Clébert, ADG ou André Héléna. J'ai effectivement toute une collection de dicos d'argot, que j'ai complétée avec des petits bouquins comme "l'Hexagonal tel qu'on le parle" (1970) ou "les nouveaux mots dans le vent" (1974). Bonne journée.

Publié le 13 Juin 2022

@JIA TOLENTINO
Merci pour les 5 étoiles. Guide touristique, je n'irai pas jusque là, vu que j'ai aussi baladé mes personnages dans des endroits qui n'avaient rien de touristique. Notamment Levallois et La Plaine-St-Denis, à époque où on y voyait encore des usines et des gazomètres, bien avant la construction du Stade de France. Mais c'est vrai que c'est plus un roman d'atmosphère (dans le Paris de 1973) que d'intrigue, même s'il y a des poursuites, des bagarres, etc.

Publié le 13 Juin 2022
3
@Philippe Doro, j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les tribulations de François Vidal à travers le Paris de 1973. Si je n'ai pas reconnu la ville, n'étant pas parisienne (je ne suis pas parfaite...) je l'ai parfaitement imaginée. Votre roman, par ses rebondissements rocambolesques et son dénouement en...(non, je ne vais pas le dévoiler) rappelle beaucoup San Antonio ! Quant au style et tout ce vocabulaire familier ou argot très en vogue à cette époque, bravo. Très réussi .
Publié le 13 Juin 2022
3
Pour le style et l'originalité du texte, bien plus abouti que 90% des productions "amateurs" que l'on peut lire sur MBS. Cela dit, vous avez raison, c'est un polar qui vire au guide touristique rétro. Trop à mon sens, au point d'éroder le côté enquête policière que l'on attend. Amitiés
Publié le 13 Juin 2022

@Joseph
Merci beaucoup. A la base, j'avais mes souvenirs et mon expérience personnelle. Et puis j'ai passé beaucoup de temps à rechercher et accumuler toute une documentation : vieux plans, vieux guides, photos anciennes, livres, journaux... C'était une enquête passionnante. Attention, il s'agit du Paris de 1973 plus que des années 60, car Paris, à cette époque, est en plein bouleversement, avec des travaux un peu partout, qui ont transformé la capitale, ses rues et sa population.

Publié le 29 Mai 2022
3
Excellent et pour moi, deux fois plutôt qu’une. Vous êtes très fort pour avoir reconstitué le Paris des années 60, il y des détails bluffants. Et cette géographie de la capitale, rue par rue, maison par maison avec un nombre de détails inimaginables… mis à part, votre intrigue est vraiment bien menée, ça n’arrête pas et vos personnages, itou. Bravo.
Publié le 29 Mai 2022