1994. Depuis 3 ans, l'URSS n'existe plus. Le communisme s'est effondré. A l'automne, je participe à un échange culturel entre Marseille et Shanghai. On prend un vol Marseille-Paris-Moscou sur Air France, puis Moscou-Shanghai avec l'Aeroflot. Au retour, nous passons 24 heures en transit dans la capitale moscovite.
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Quelle sinistre escale ! Vous décrivez avec beaucoup de justesse le cadre et l'atmosphère du lieu. Merci pour votre humour. Cela allège l'effet déprimant.
Merci à tous pour vos commentaires positifs. La situation était effectivement assez étrange à Moscou à cette époque. Pour un touriste comme moi, c'était une expérience étonnante, mais pour le personnel de l'hôtel et les voyageurs coincés dans ce cul-de-sac invraisemblable, c'était sans doute dramatique.
Merci @Philippe Doro pour ce témoignage sur la Russie post-soviétique. Le tableau d'un pays en faillite à l'époque ne peut être que déprimant. Votre humour et la qualité de votre écriture nous aident cependant à aller jusqu'au bout de ce récit où rien n'est réjouissant. A part, peut-être, la jeune femme pleine de fraîcheur qui sert de guide.
Cet inconfort que vous décrivez bien, pour les Russes était synonyme de liberté et d'espoir.
Trente ans plus tard, selon l'hébergement en occident, il est des escales tout aussi glauques et ne correspondant à aucune période incitant à l'optimisme pour les autochtones.
C’est amusant ce petit journal de voyage. J’ai eu une expérience similaire une dizaine d’années avant. Et je me rappelle l’espèce d’angoisse d’être bloqué dans ce sinistre aéroport. Et nous n’avions pas de guide qui ne s’appelait pas Nathalie, pas de chambre d’hôtel cafard mais des banquettes dans des couloirs cafards, pas de cafétéria qui n’ouvrait pas à 8h30… comme quoi, y a toujours pire !
Merci pour ce récit très divertissant et drôle malgré la noirceur des évènements.
Bonne continuation sur le chemin de l'écriture.
Pour avoir connu Moscou, mais un peu plus tard, je confirme et compatis avec les épreuves de ceux qui par hasard ou par contraintes n'ont pas voyagé dans le haut luxe de cette capitale.