« KV 893 »

Une histoire singulière ?

Tout commence par le meurtre d’un médecin spécialiste de la douleur et d’un musicothérapeute, tout deux fascinés par les nazis.
Le flic, en charge de l’enquête est un homme qui souffre d’une pathologie qui le replonge constamment dans les souvenirs troubles de son passé.
Lorsqu’il découvre une mystérieuse partition musicale qui possèderait des pouvoirs surnaturels, le lieutenant va comprendre que celle-ci devient l’enjeu pour lequel on tue.
Il va être aspiré dans un tourbillon infernal où les meurtres se succèdent et dans lequel il semble jouer un rôle important puisque le meurtrier lui laisse des indices qui suggèrent que ce dernier le connait.
De la Roumanie, à la Croatie, en passant par la Pologne et le Brésil, toutes les pièces du puzzle commencent à se mettre en place faisant ressurgir les heures les plus sombres de l’histoire. Plus la vérité se rapproche, plus les démons de son propre passé ressurgissent et où l’ultime vérité pourrait changer son destin à jamais.

Quelle est l'idée qui sous-tend ce roman ?

L’idée de ce roman m’est venue assez rapidement après la fin de mon premier opus « Les Veilleurs » qui coule de beaux jours sur monBestSeller avec plus de 20 000 lectures accumulées depuis que je l’ai posté en 2020. Etant musicien amateur et travaillant dans le milieu médical ( je suis visiteur médical), le plan de l’intrigue m'est apparu rapidement comme une potentielle bonne histoire.
Ayant présenté différents antalgiques à des médecins spécialistes de la douleur, j’avais constaté que la musicothérapie était de plus en plus utilisée pour soulager la souffrance de certains patients notamment en oncologie. Les résultats étaient stupéfiants, preuve que la musique possède des pouvoirs sur notre cerveau. Par ailleurs, elle est aussi utilisée pour des patients atteint de la maladie d’Alzheimer car la musique est capable de stimuler les dernières parties de la mémoire encore valide. Tout cela était fascinant.
. La musique est également un élément commun à toutes les civilisations. On l’utilisait autant dans le domaine religieux que sur un champ de bataille. Selon une étude lorsque l’on a demandé à des jeunes adultes ce qu’ils préféraient dans la vie, la musique arrivait toujours en seconde position juste derrière le sexe !  A peine l’homme avait-il commencé à émettre des sons, il a aussi commencé à chanter, comme s’il était prédisposé génétiquement pour le faire.

Comment avez-vous composé ce roman : réalisme ou réalité ?

 J’attache une importance particulière à la véracité des différents éléments (lieux, faits historiques etc ..). Pour cela je passe beaucoup de temps en amont à faire des recherches. Cela a été particulièrement vrai pour mon premier roman dont l’histoire se déroule sur plusieurs époques et dans beaucoup de lieux géographiques différents. J’ai d’ailleurs mis 8 ans pour l’écrire car je voulais vraiment que tout soit le plus juste et exact possible. 

Pour « KV 893 » je n’ai pas dérogé à ma règle et me suis largement documenté sur la musique et son implication au niveau médical. Comment elle pouvait agir au niveau de notre cerveau. J’ai appris que l’on s’en servait comme arme, comme moyen de torture et qu’elle pouvait même pousser au meurtre. Ce qu’avaient d’ailleurs fait les nazis dans les camps de concentrations. Autant d'éléments qui m'ont beaucoup aidé à étoffer mon histoire. Un des personnages du roman m’a demandé beaucoup de recherche, il s’agit de Joseph Mengele surnommé l’ange de la mort. Le médecin nazi a vécu une folle cavale à travers l’Amérique du sud après la défaite du III Reich. Je me suis aussi documenté sur le genre d’expérience qu’il menait dans les camps, notamment à Auschwitz.

Quel est votre style, quels auteurs admirez-vous, certains vous inspirent-ils ?

Je ne saurais pas vraiment définir mon style d’écriture. Disons qu’au niveau de mon inspiration mes auteurs favoris sont Dan Brown (pour le coté historique et ésotérique), Stephen King (pour sa noirceur et le côté fantastique) et surtout Jean Christophe Grangé (pour son suspens et ses thrillers incroyables). Je me dois de citer également Umberto Eco pour son incroyable style d’écriture, ardue mais tellement enrichissante.
Il disait de la lecture qu’elle était « thérapeutique », un peu comme la musique dans mon roman. Les détails sont pour moi très importants. De ce fait, dans mes descriptions ou dans la psychologie de mes personnages, j’essaie toujours de coller le plus à la réalité, d’où la nécessité de mes recherches. J’aime bien varier les lieux, les époques afin de donner à mon histoire l’apparence d’un puzzle que le lecteur peut reconstituer par lui-même peu à peu au fil des chapitres.

De monBest Seller à une Maison d'édition, pourquoi et comment avez-vous été choisi ? 

Comme pour mon premier roman, j’ai tenté l’envoi de mon manuscrit à de nombreuses maisons d’éditions. Et j’ai eu la chance et le privilège qu’il ait été retenu par l’une d’entre elles. Les éditions « Eaux Troubles », qui porte d’ailleurs bien son nom est une petite maison spécialisée dans le thriller francophone. Basée en Suisse, elle a été fondé par un auteur du nom de Mark Zellweger qui a écrit de nombreux romans de guerre et d’espionnage. Elle possède une galerie d’auteurs très éclectiques avec du thriller mais aussi du fantastique et du Young adulte. On y retrouve des auteurs français, belges, québécois toujours en mettant en avant la langue française. Je précise qu’il s’agit d’un contrat de type à « compte d’éditeur », et non pas celui à compte d’auteur que beaucoup de maisons d’éditions spécialisées dans ce type de contrat m’avaient proposés, y compris pour mon premier roman.

Quel est votre parcours, quel est le rôle de monBestSeller dans celui-ci ?

Lorsque mon premier roman fut achevé j’ai voulu, comme tout nouvel auteur, tenter ma chance auprès des maisons d’éditions en envoyant mon manuscrit. Nous étions en 2020, en pleine crise Covid et je résidais à ce moment-là au Canada, à Montréal. J’avais reçu plusieurs propositions mais pour des contrats à compte d’auteur. Je me suis vite rendu compte que cela n’était pas sérieux. Sortir un livre, où tous les frais sont à votre charge, ne correspondait pas du tout à ce que je recherchais. Je ne voulais pas publier un roman juste pour flatter mon égo.
C’est alors que je suis tombé par hasard sur le site de Monbestseller. J’ai tout de suite compris que c’était exactement ce que je souhaitais. Un lieu de rencontre et de partage littéraire où chaque lecteur pouvait exposer son avis et chaque auteur recevoir des commentaires sur son œuvre. J’avoue qu’au début, j’avais un peu d’appréhension étant donné qu’il s’agissait d’un premier roman, qu’il faisait 700 pages et avec une histoire assez complexe. Mais un mois plus tard le site avait choisi mon roman comme livre de la semaine. Une première reconnaissance à laquelle je ne m’attendais pas. Depuis, j’ai reçu de très nombreuses appréciations positives qui, même si l’idée avait déjà fait son chemin dans mon esprit, m’ont poussé à écrire ce second roman qui va donc bientôt être publié. J’ai aussi mis en ligne sur le site un recueil de nouvelles : « Insomnies Passagères ».

Je suis en ce moment sur l’écriture d’un troisième roman, toujours un thriller, en relation avec le sommeil. Un sujet à la fois vaste, complexe et mystérieux, un peu comme la musique …

Entretien avec Mark Miller

Sortie officielle en librairie prévue pour le 22 janvier-21 Euros-
Edition Eaux troubles

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