Le lendemain matin, la grande femme elle-même l'accompagna d'abord à l'hôpital, pour qu'elle puisse dire au revoir à son père. Il la serra longuement dans ses bras.
Elle pouvait sentir son inquiétude et elle fit le maximum pour le rassurer, taisant ce qui la tracassait en permanence - l'invasion des Écorcheurs – l’incendie chez Antoine et ce qui venait de se passer durant la nuit dans le centre où elle avait été hébergée. Madame Nahal était là et Théo lui trouva cette fois encore un air bizarre. Mais peut-être était-elle simplement fatiguée.
Elle n'était pas maquillée et sa peau semblait légèrement duveteuse. Elle était pressée, s'assura que tout était prêt, félicita Théo pour son départ imminent et s'enfuit prestement. Théo se pencha à la fenêtre de la chambre de l'hôpital juste à temps pour voir la silhouette grassouillette traverser la cour d'un pas pressé, en enfilant sur son dos sa fine cape de peau à capuchon, couleur de rouille dorée.
Elle sursauta car l'espace d'un instant, elle avait cru voir un personnage du château de Menaour Kazell à la place de madame Nahal. Elle se secoua. Je divague de plus en plus, se dit-elle. C'était sûrement la cape qui avait induit cette association d'idées.
Un dernier baiser à son père puis elle rejoignit son accompagnatrice qui l'emmena à la gare où elle intégra un groupe de jeunes, deux filles et un garçon, encadrés par un éducateur tiré à quatre épingles.
Après la nuit qu'elle avait passée, le voyage se déroula pour elle dans une brume de fatigue où elle alterna somnolence et rares moments de lucidité. Elle ne parvenait à s'intéresser à rien et elle ne demanda même pas aux autres comment ils s'appelaient. Elle se disait que moins elle se lierait avec eux, moins elle les mettrait en danger au cas où les Écorcheurs la suivraient. Elle les entendait parler et nota machinalement leurs prénoms, pour les oublier aussitôt.
Elle n'arrivait pas vraiment à réaliser, de toute façon, ce qui se passait exactement pour elle. Tout était allé si vite depuis sa rencontre avec madame Nahal. Sans compter les péripéties qui avaient coûté la vie à d'innocentes personnes.
Car Théo restait persuadée que tous ces morts étaient sa faute à elle, que les Écorcheurs, pour une obscure raison, ne pouvant s'en prendre à elle directement, cherchaient à la déstabiliser et à la provoquer en sacrifiant arbitrairement n'importe qui se trouvant à proximité.
Ils enchaînèrent plusieurs trains pour finalement se retrouver dans un ferry à destination de l'île de Wight.
Elle avait quelquefois entendu son père parler d'un concert célèbre qui avait eu lieu sur cette île mais, à part ça, elle ignorait tout de cet endroit.
Le temps était maussade, des nuages bas annonçaient un orage proche. Il y avait sur le bateau plusieurs classes d'écoles primaires anglaises, encadrées par des institutrices qui tentaient en vain de juguler le bruit et l'agitation des enfants.
Le brouhaha aurait dû l'empêcher de se concentrer sur des pensées intimes. Théo pourtant y arrivait très bien et elle observait la mer couleur de lait sale et la terre brumeuse qui se rapprochait. Avec les nuages menaçants, le tableau avait tout d'un premier plan de film d'horreur sur les fantômes.
Des mouettes paresseuses planant bas complétaient la carte postale mélancolique. Elle essaya de suivre le vol de l'une d'elles, mais elle la perdit vite.
Ils sentirent qu'ils étaient arrivés au ralentissement des machines et aux cris plus aigus des institutrices qui exigeaient des enfants d'enfiler leurs blousons et de se ranger, sans grand succès.
Des maisons blanches de style victorien se dressaient sur des falaises, en face du débarcadère. Un flot de voitures et d'autobus dégorgea du ferry, avec quelques piétons.
Bien qu'habituellement d'un naturel curieux, Théo ne s'intéressa guère aux lieux, préoccupée qu'elle était de découvrir si les Écorcheurs l'avaient suivie sur l'île ou si elle avait réussi à les semer.
Étant donné ce qui s'était passé la veille, elle avait de sérieux doutes sur la possibilité de les écarter, mais elle l'espérait néanmoins de tous ses vœux.
Elle avait pu constater que les Écorcheurs parvenaient à se déplacer en s'accrochant aux façades des maisons, apparaître ou disparaître à volonté. Elle avait vu ces phénomènes de ses propres yeux.
Mais si elle devait en croire Glaive d'Or, ils savaient aussi voler. Pouvaient-ils se téléporter et franchir les eaux, mers ou océans ?
Et si elle croyait qu'ils se matérialisaient grâce à ses pensées, alors c'était encore pire. Elle risquait de les transporter partout avec elle, comme un objet familier dans une valise.
Il y avait aussi la possibilité qu'ils apparaissent spontanément dès lors qu'un individu lui manifestait de la sollicitude, voulait l'aider, la soutenir, ou se montrait simplement gentil avec elle. Si tel était le cas, il lui faudrait veiller à ne se faire aucun ami partout où elle irait désormais.
Un véhicule genre minibus était venu les attendre et l'éducateur français passa le relais, avant de reprendre le ferry dans l'autre sens, ce qui fait que les quatre jeunes furent largués immédiatement avec un jeune encadrant anglais.
Il avait les cheveux noirs très secs, frisés, avec le bout roussi comme s'il avait trop pris le soleil, des yeux verts bordés de cils noirs, un nez fin légèrement pointu.
Son sourire charmeur faisait fondre ses interlocuteurs, surtout les filles, comme put le constater immédiatement Théo à la réaction des deux Françaises qui l'accompagnaient et qui s'échangeaient des regards entendus en gloussant chaque fois que le jeune homme les regardait.
Un jean blanc et un pull de laine bleu marine sous un blouson coupe-vent lui donnaient l'allure d'un marin et il se présenta avec un air d'excuse :
– My name is Nalyd. Je m'appelle Nalyd. Je suis stagiaire à Brighstone Manor. I'm twenty two. Je suis vingt-deux ans.
Il leur expliqua toutes sortes de choses dans un anglais trop rapide, alternant parfois dans son discours un mot français massacré par un lourd accent.
Quand elle demanda aux autres ce qu'ils avaient compris, elle se rendit compte qu'ils parlaient moins bien l'anglais qu'elle et qu'ils semblaient encore plus perdus, malgré leurs airs de matamores.
Quand Nalyd comprit que personne n'avait rien capté à son laïus de bienvenue, il éclata de rire et baragouina la même chose dans son français maladroit qui les fit tous sourire, détendant ainsi l'atmosphère.
Théo eut le sentiment qu’il avait eu l’air satisfait quand elle avait ri, elle aussi. Comme si ses blagues n’avaient eu pour seul but que de la détendre, elle.
Après une heure de route sous une pluie intermittente, ils parvinrent au sommet d'une petite colline qui surplombait le paysage, avec une magnifique vue sur les falaises et la mer.
Un manoir austère, de style victorien comme toutes les maisons de l'île, se dressait tout en haut, semblant les attendre. Quelques lumières commençaient à s'allumer sur la façade, plongeant dans les ténèbres le parc environnant. Comme Théo avait somnolé tout le long du trajet, elle ne put se faire aucune idée de l'environnement proche du manoir.
– Here we are. Nous y voilà. Brighstone Manor, annonça Nalyd.
C'est en courant qu'ils traversèrent les quelques mètres qui les séparaient de l'entrée, pour éviter d'être trop mouillés.
Ils avaient tous dû sortir leurs bagages respectifs, car comme leur exposa Nalyd, ici, tout le monde faisait tout et mis à part la cuisine, c'étaient les pensionnaires qui s'acquittaient de toutes les tâches ménagères. Cela faisait partie du programme.
De quel programme ? se demanda Théo sans essayer d'approfondir la question, toujours préoccupée par des événements qu'elle estimait bien plus importants que tout ce qui pouvait lui arriver en vrai.
Ils furent invités, après avoir déposé leurs bagages dans l'entrée, à se rendre directement dans le grand réfectoire, où tout le monde dînait déjà dans un silence pesant.
Une table vide les attendait tous les cinq et à peine assis, on leur servit un potage qui avait un goût aigre, quelques club-sandwichs, dont le coin avait moisi, avec un thé noir très fort, qui avait dû infuser au moins trois siècles !
C'était un repas étrange, qui ne présageait rien de bon pour le séjour. Mais Théo était trop fatiguée pour faire la moindre remarque et d'ailleurs les autres aussi.
Elle ne put toutefois s'empêcher de noter que la plupart des jeunes qui occupaient les tables voisines étaient maussades, le nez dans leur assiette, le regard fuyant, l'air fatigué.
Et que, malgré cette ambiance morose, une pointe d'animation transparaissait dans le regard que les filles jetaient sur Nalyd. Il attirait l'attention des filles comme l'éclat d'une lampe attire les papillons de nuit. Et le contraste en était aussi frappant. Il était lumineux, alors que les filles, ici, paraissaient ternes et éteintes.
Théo le trouvait franchement beau gosse. Elle réagissait comme les autres, ce qui l’agaça.
Elle aspirait à une bonne douche chaude qui l'aurait détendue un peu et dès le repas terminé elle se précipita dans la chambre qu'on lui désigna pour prendre une serviette de bain et une trousse de toilette et foncer à la salle d'eau commune au fond du couloir. Elle déchanta vite, car l'eau qui coulait en un mince filet couleur rouille était glacée.
Elle renonça à cette détente et rangea rapidement ses quelques affaires dans une petite armoire métallique qui faisait face à son lit.
Une heure plus tard, elle s'endormait avec bonheur dans une chambre qu'elle occupait seule, bien qu'il y ait un lit à côté du sien.
Elle fit des cauchemars épouvantables qu'elle oublia au réveil et, dès le breakfast dans le réfectoire, elle fut plongée dans la réalité du séjour linguistique à l'île de Wight. Porridge et thé constituaient l'ordinaire de ce petit déjeuner typiquement anglais.
Cette fois, elle s'était assise à côté d'autres jeunes dont elle ignorait les pays d'origine. Quand elle demanda en riant si la bouffe était toujours comme ça, son voisin lui lança un regard de reproche et continua à manger d'un air amorphe.
Elle se dit qu'au moins elle ne risquait pas de se faire des amis s'ils étaient tous aussi intéressants et que c'était mieux pour eux, même s'ils ne le savaient pas.
À une table dressée en face des autres, il y avait les responsables, le corps administratif et les profs. Un regard distrait sur les visages ne lui apprit rien de plus si ce n'est que le directeur, Szaray, très petit de taille, avait un profil d'aigle, des yeux froids et calculateurs et de longs cheveux noirs noués en catogan. Quelque chose, dans son expression, lui fit penser à Yaraki.
Elle frissonna et chassa cette idée en le voyant sourire aimablement à son voisin.
Elle ne voulait surtout pas induire ici le retour de Yaraki en ayant des pensées qu'elle soupçonnait d'être porteuses des événements tragiques qui s'étaient succédé les jours derniers. Même si elle trouvait présomptueux de s’imaginer possédant ce pouvoir.
Les cours se déroulaient le matin, de huit heures à midi. Quatre heures non-stop de cours d'anglais donnés par des profs anglais, qui ne parlaient rien d'autre afin de les immerger totalement dans la langue anglaise.
Théo n'appréciait pas trop ce programme draconien, mais elle en avait accepté le principe et c'était la preuve que le centre était sérieux.
Les cours d'anglais la réconcilièrent avec sa décision d'être venue ici, car elle se disait qu'au moins, elle ne perdrait pas son temps. Pourtant, Dieu sait qu'elle n'avait pas trop envie de travailler, comme d'habitude.
Mais d'abord, ce qu'on exigeait d’eux en dehors des cours, ici, était encore pire que les cours eux-mêmes, si bien que tout le monde assistait avec bonheur aux quelques heures d'anglais de la journée, les considérant comme une détente.
Elle se demandait juste si elle survivrait très longtemps au régime nourriture pourrie, mais comme elle n'avait jamais été très intéressée par ce qu'elle mangeait, ce constat ne la tracassait pas trop.
Ce qui l'intriguait plus était le comportement amorphe des autres pensionnaires. De toute façon, elle avait l'habitude de ne pas se faire d'amis et cette froideur ne la dérangerait pas plus que ça.
Les après-midi étaient donc destinés aux activités d'intérêt général et, en fait, elle comprit vite ce que cachait ce vocable poli : les pensionnaires étaient requis pour jouer le rôle du personnel trop rare, à savoir nettoyer la cour et le jardin, balayer et laver le sol du réfectoire, récurer les salles de bains, épousseter les meubles et divers objets de décoration, bref, faire le ménage, sous la direction d'un intendant féroce, qui surveillait leur travail avec rigueur.
Seule la cuisine leur était interdite, certainement pour satisfaire aux normes européennes d'hygiène ?
Si elle s'était imaginé un endroit comme on en voyait dans les films, centre linguistique pour gosses de riches, style hôtel cinq étoiles, avec équitation, tennis, jeux vidéo, Théo retomba vite sur terre.
Il ne s'agissait pas de ce genre d'établissement. Ici, les loisirs, c'était le nettoyage et, apparemment, tout le monde trouvait ça normal.
Théo fit donc comme les autres. Elle ravala son étonnement et se mit au boulot.
Dans le fond, tout ce qui importait pour elle était de savoir si les Écorcheurs pouvaient se matérialiser ici, s'ils avaient pu la suivre, si elle avait transporté avec ses bagages le danger qu'ils représentaient.
Elle savait aussi qu'il ne fallait peut-être pas trop qu'elle y pense, pour ne pas les attirer.
La fatigue occasionnée par les cours du matin et par les travaux de l'après-midi lui permettait finalement d'avoir l'esprit ailleurs, le corps occupé et ainsi de ne pas laisser la voie libre aux Armées de l'Obscur.
Bien sûr, le deuxième soir, dans son lit, ce fut plus dur. Elle se demandait ce qui se passait pour les Guerriers, où ils en étaient de leur côté, ce qu'ils avaient découvert. Et aussi comment elle-même pourrait faire les recherches promises, n'ayant pas accès à Internet.
Le troisième jour fut une journée passionnante, avec randonnée dans l'île par un temps clair et léger, ce qui lui remonta un peu le moral.
Ils visitèrent un endroit dit les cheminées du Diable, à Bonchurch, près de la falaise. C'était des trous profonds, creusés dans la roche par la nature et dont on pouvait apercevoir le fond qui semblait formé de galeries souterraines. Les gens ne s'aventuraient pas trop loin, mais ils aimaient cet endroit, à cause des légendes incontournables qu'il faisait naître dans l'imagination des visiteurs.
Théo rentra fourbue et heureuse. Elle s'endormit d'un sommeil sans rêve.
Dès le lendemain, elle fut amenée à épousseter les livres de la vieille bibliothèque du manoir. Elle comprit vite que c'était là que résidait sa chance.
Elle ressentit un choc violent en franchissant la lourde porte de bois massif sculptée à deux battants, dont la poignée lui arrivait à hauteur d'yeux, comme le frémissement secret de l'écho d'une émotion qui lui parvenait de très loin...
C'était un endroit immense, contenant des milliers de volumes anciens, poussiéreux et chargés de mystère et elle se dit qu'elle pourrait peut-être trouver ici de la documentation importante pour ses recherches.
La pièce était vraisemblablement à l'abandon. D'ailleurs il n'y avait pas de bibliothécaire et les casiers à fichiers avaient été relégués près de quelques fauteuils remisés dans un coin, derrière une porte. Certains livres gisaient à terre, dans un état déplorable, ouverts parfois, ou déchirés, ayant dégringolé de leurs étagères sans que personne ne songe à y redire.
L'état de délabrement de cette vieille bibliothèque faisait peine à voir et même si Théo n'avait pas eu un intérêt direct à venir fouiner par ici, elle aurait ressenti le besoin, l'envie de s'occuper de ces vieux livres abandonnés.
Quelques objets d'une époque plus contemporaine, comme des tables ou des étagères en formica, côtoyaient des volumes anciens en lambeaux ou moisis, des échelles branlantes rongées par les termites.
De hautes fenêtres voilées de toiles d'araignées laissaient pénétrer des faisceaux de lumière obstinés, éblouissants, qui soulignaient la beauté, la majesté, l'atmosphère sacrée du lieu que le temps avait figés en plusieurs tableaux nostalgiques.
Il fallait absolument qu'elle parvienne à se faire nommer responsable du nettoyage de cet endroit.
Elle demanda une entrevue avec le directeur, qu'elle obtint, à son grand étonnement, sur l'heure.
En se dirigeant vers le bureau directorial, dans le long couloir sombre qui y menait, elle perçut en elle le même frisson annonciateur de l'arrivée d'un Écorcheur dans le Jeu.
Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas ressenti ce phénomène.
C’était Brighstone Manor, le chapitre 14 de TANAGA - 1 – Les écorcheurs
© Alice Quinn - tous droits réservés – 2016
J’ai voulu retrouver avec ce roman d’héroïc fantasy la joie de l’écriture de feuilletons, qui m’a toujours fascinée. J’espère que vous partagerez cette passion avec moi.
Dans un premier temps, 2 tomes seront donc ainsi déclinés chapitre par chapitre, gratuitement, en ligne, le temps qu’il faudra, à raison de 2 chapitres par semaine, les mercredis et les samedis, à 10 heures.
Si des fautes, des incohérences ou des coquilles se sont glissées à mon insu dans le texte, je vous serais reconnaissante de m’en informer. D’autant plus que le roman ne sera publié et proposé à l’achat pas avant la mi-Août, je pourrai donc y apporter les corrections et améliorations nécessaires, grâce à vous.
Si vous êtes impatients et que vous désirez connaître la suite, vous avez la possibilité d’acheter tout de suite en pré-commande sur Amazon le roman que vous recevrez automatiquement dès sa publication dans un format numérique.
Merci.
_____________________________________________________
Illustration couverture par Alex Tuis
Graphisme couverture réalisée par Kouvertures.com
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Alice Quinn : oui, c'est vrai que là on découvre les chapitres un à un, et deux par semaine. On a le temps d'oublier des choses entre deux (enfin, pas trop quand même^^) et de se faire toute une série de films sur la suite (c'est d'ailleurs plutôt sympa ça :p). L'absence de dialogues passe probablement sans problème dans la continuité, votre remarque est tout à fait pertinente. Mes retours sont faits sur le vif et sur le chapitre en cours, même si je m'efforce de faire le lien avec le reste, surtout quand j'ai des remarques à formuler sur le fond. C'est à prendre en compte pour mes retours d'ailleurs. Je n'ai pas la vue d'ensemble que vous avez et ça reste un simple point de vue, qui correspond à mon ressenti. A mercredi donc, avec plaisir :-)
@Yannick A. R. FRADIN
Encore mille mercis pour cette relecture pointilleuse.
Je pense que quand on lit le livre dans la continuité,
on remarque moins cette absence de dialogue,
étant donné qu'en général il y en a bcp dans les autres chapitres.
La saison 2 est dans les rotatives,
et j'ai hâte de connaître ce que vous allez en dire...
à mercredi...
Bonjour Alice et merci pour ce chapitre. Déjà la fin de la saison 1 ? Eh bien, ça passe vite ! Si ce chapitre se lit bien, j'ai peut-être un petit peu regretté l'absence totale de dialogues. J'ai eu le sentiment que certains passages auraient gagné en dynamisme en y ayant recours. J'ai trouvé un peu redondant de relater plusieurs fois l'inquiétude de Théo par rapport aux Ecorcheurs, mais sûrement est-ce voulu et adapté à un public "jeunesse". Sur le fond, rien ne m'a gêné (mis à part ces fameuses redondances sur la peur de Théo de voir les Ecorcheurs surgir ou se manifester). Le cliché sur la nourriture m'a fait sourire (j'ai passé plus de 18 mois en Angleterre et j'ai très bien mangé^^). Sur la forme, j'ai simplement quatre remarques à vous soumettre : - l'invasion des Écorcheurs – (différence de taille de tiret) / "Elle aspirait à une bonne douche chaude qui l'aurait détendue un peu et dès le repas terminé elle se précipita dans la chambre qu'on lui désigna pour prendre une serviette de bain et une trousse de toilette et foncer à la salle d'eau commune au fond du couloir." (phrase à rallonge avec beaucoup de "et", peu confortable à lire) / "C'était des trous profonds," (c'étaient ?) / "du lieu que le temps avait figés" (figé ?). De simples petits détails de pinailleur^^ A mercredi pour la saison 2 :-)