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Le 06 jui 2016

TANAGA d'Alice Quinn - Saison 2 - Chap 5 : Clarus Luminis

Un nouvel épisode de TANAGA, la série d'héroïc fantasy d'Alice Quinn à retrouver et à lire en ligne gratuitement tous les mercredis et samedis sur le site. Saison 2 : TORFED - Chapitre 5 : CLARUS LUMINIS.
Tanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.comTanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.com

Chapitre 5
Clarus Luminis

La dame commença à parler.
Au début, Théo et Nalyd ne voyaient qu'elle, parlant dans le paysage, comme ils entendaient sa voix raconter l'histoire.
Mais petit à petit, à la voix succédèrent des images qui illustraient ses propos et son portrait s'effaça devant celles qu'elle suscitait par la force de son récit.
« Je m'appelle Belissama de Fortibus de Mormonde et j'ai vécu à la cour du roi Charles durant de nombreuses années. Ma mère mourut emportée par une fièvre maligne lorsque j'avais quatre ans.
» Mon père, seigneur de Brooke et Grand Consul, possédait de nombreuses terres en l'île de Wight.
» Il me fit éduquer à la Cour parmi les jeunes seigneurs et refusa de faire de moi une jeune fille ne sachant que filer et broder. Ainsi, des professeurs venus d'Orient m'instruisirent en sciences de l'astronomie, de l'arithmétique et de la botanique. La fine fleur des poètes m'enseigna l'art de la rime, du chant, de la musique et des ballades.
» Le filage et la broderie me furent également enseignés, mais avec une telle rigueur des symboles qu'ils en devinrent des arts majeurs.
» Comme mon père était de l'ancienne école et qu'il attribuait un grand pouvoir aux anciennes religions, celles d'avant les invasions romaines, il tint à m'enseigner le celte, me transmettant dans le même temps les secrets des sortilèges du peuple ancien, celui qu'on appelle chez nous le Petit Peuple, prisonnier paraît-il de marais ensorcelés, que nul ne peut plus percevoir.
» Une vieille femme fut à la fois ma compagne, ma gouvernante, mon amie et ma mère adoptive. On la nommait avec légèreté une sorcière. Cela la contrariait profondément car elle disait qu'il ne fallait jamais prononcer ce mot. Elle préférait le remplacer par celui de faiseuse. Elle se nommait Dana.
» J'allais, en sa compagnie, passer de longues périodes sur l'île de Wight, car elle y était née et c'était le fief de mon père. Là, elle vivait une vie de paysanne dans sa chaumière, aux abords de notre château et j'y partageais son ordinaire avec bonheur, car c'était une vie de liberté et de rêveries.
» Elle était savante des choses de la nature et me prenait sous son aile protectrice pour me faire connaître les bois, les lacs et les clairières environnants, m'apprenant à lire le secret des traces tapies dans l'humus, des odeurs révélatrices transportées par la brise, des chuchotements des feuillages chatouillés par une ondée et la puissance des simples.
» Elle m'enseigna quelques runes et me transmit quelques tours me permettant d'éloigner de moi les mauvais sorts et de tenir en mon pouvoir les personnes qui m'importaient. Les charmes de protection, de guérison et de clairvoyance me furent ainsi transmis.
» Elle me permit, au fur et à mesure que je grandissais, de me tailler à mon tour une réputation de maîtresse-mage sans laquelle mes titres auraient été peu de chose et qui me fit respecter par mon peuple lorsque je dus gouverner sur mes terres, malgré mon jeune âge.
» Car lorsque mon père mourut, j'atteignais l'âge de vingt-cinq ans et j'héritai de la gouvernante de l'île ainsi que du château de Brighstone.
» Je n'ignorais pas que, dans le même temps, j'héritais aussi des prisonniers qui croupissaient dans les geôles souterraines du château. Ils étaient enfermés depuis si longtemps que ceux qui étaient encore vivants avaient eux-mêmes oublié la raison de leur enfermement. Leur nourriture leur était transmise dans un panier au bout d'une corde qui descendait le long d'un profond puits leur apportant aussi un peu de lumière. Nul ne savait plus qui était retenu prisonnier dans les entrailles du château.
» Un autre souterrain y menait plus facilement, mais son entrée en avait été scellée par un sortilège il y avait de cela si longtemps qu'aucune personne vivante ne se souvenait de sa localisation.
» Il me fallut trois jours de jeûne et une longue méditation en compagnie de ma Dana, qui était encore en vie à cette époque, pour parvenir à découvrir cette entrée et à lever le sortilège. Je les fis tous libérer pour ne plus avoir à m'en occuper. J'avais décidé de rénover entièrement le château, d'en faire un lieu de fêtes et de joie.
» C'est ainsi que je comptais faire venir des destriers d'Orient afin d'organiser des joutes et aussi refaire la chapelle et la salle des festins pour que les chants des troubadours ou des chœurs y fussent amplifiés afin de complaire aux oreilles les plus délicates.
» Durant cette période d'effervescence frivole, un nouveau deuil me frappa. Dana, ma seconde mère, mourut d'une mauvaise chute dans une cheminée du Diable où elle était allée chercher une racine d'acacia qu'on ne trouvait qu'en cet endroit. Elle utilisait les pelures pour guérir les consomptions et maux de poitrine.
» La libération des prisonniers se fit en plusieurs semaines.
» Un jour, durant le conseil du matin, le maître de mes gens d'armes me fit part d'un souci qu'il avait avec l'un de ses prisonniers. »
À ce moment, l'image d'un homme âgé mais encore plein de vigueur malgré ses longs cheveux striés de blanc, s'imposa dans le livre. Il se tenait face à Dame Belissama, encadré par deux hommes de garde.
« Que me dit-on, vieillard ? Tu ne veux point de ta liberté ?
– Non, merci, gente dame.
– Et pourquoi refuses-tu ainsi ma générosité ?
– Je ne la refuse point. Il se trouve juste que je suis déjà libre.
– Comment, mais que dis-tu ? Tu croupis dans ta geôle depuis si longtemps que tu as perdu la raison.
– Ce que tu appelles ma geôle n'en est pas une. Il se trouve que je dois veiller sur cette pièce sacrée dans laquelle tu penses que je suis enfermé. En réalité, je vis ici, car telle est ma mission.
– Une mission, vraiment ? Et quelle est-elle ?
– Protéger la Galerie du Plenum de l'Invasion de l'Armée de l'Obscur ».
La dame ne savait plus si elle devait sourire ou prendre au sérieux les paroles du vieux tant il avait l'air grave en parlant.
« Pourquoi dois-tu protéger cette salle et seulement elle ?
– Parce qu'elle est le lieu de la Rencontre.
– Et à quoi pourra bien servir cette rencontre ? Entre qui et qui d'ailleurs ?
– Cette rencontre servira à retrouver le Verbe Unique car elle en est l'écrin.
– Et qu'est-ce donc que ce Verbe Unique dont tu me parles là ?
– Je ne puis te le révéler, gente dame.
– Comment ? C'est un secret ? Tu vis dans mon château et tu détiens un secret que tu ne veux pas me révéler ?
– Il n'est pas en mon pouvoir de le faire avec une étrangère.
– Une étrangère ? »
Dame Belissama s'étranglait presque d'indignation.
» Tu m'appelles étrangère ? C'est de moi que tu parles ? Mais je suis la propriétaire de ce château. Je gouverne ces terres, ces gens et ces biens. Tout m'appartient. »
Le vieux sourit avec douceur et indulgence.
» Ne t'a-t-on pas appris, dans ton Peuple, que les pierres, pas plus que la Terre, ne vous appartiennent ?
– Que dis-tu ? De quoi parles-tu ?
– La Terre ne t'est pas donnée par tes parents, mais confiée par tes enfants. Tu la leur empruntes et tu la leur rends à ta mort. Pour les pierres, c'est une autre histoire, mais ce qui est sûr, c'est que personne ne les possède ni ne les possédera jamais. Vraiment, vous ne connaissez pas cette loi, dans ce monde ?
– Non, justement. Nous avons des traités et des minutes, des gens de lois, des testaments et des actes, ainsi que des certificats, des prieurés et des rectorats. Tout cela sert à prouver que nous sommes bien propriétaires des pierres. Et pas seulement d'ailleurs, mais aussi des plantes, des forêts, des terres et des gens.
– Ces papiers ne sont que du vent, gente dame. Les pierres n'ont besoin d'aucun document pour nous posséder. Ce sont elles les propriétaires. Nous leur appartenons bel et bien. Les pierres sont les émanations de la puissance des mondes. Elles détiennent les possessions des mondes.
– Dans un moment, tu vas me soutenir que les pierres parlent ?
– En effet. Pour qui sait les écouter. Mais toi, Dame Belissama, toi qui sais écouter les plantes, les arbres, l'eau, le feu et le vent, tu le sais bien, que les pierres parlent, elles aussi... »
Belissama éclata de rire.
« Tu dis n'importe quoi. As-tu été bouffon dans ta jeunesse pour savoir si bien renverser les vérités ?
– Peut-être, répondit le vieux.
– Tu ne m'as toujours pas expliqué pourquoi tu me nommes étrangère dans ma propre maison.
– Parce que tu ne fais pas partie de mon Peuple. Tu es donc pour moi une étrangère. Ou disons, si tu le préfères, que je suis un étranger chez toi. Mon Peuple est bien étranger parmi vous.
– Et quel est son nom ?
– Le Peuple Perdu. »
Elle éclata de nouveau de rire et se moqua en précisant qu'en effet, il avait bien l'air perdu.
Elle ajouta gentiment qu'elle lui accordait le droit de séjourner dans sa prison tant que cela n'entraverait pas ses propres projets de rénovation du château.
À la différence d'auparavant, du temps de l'ancien seigneur, son père, il aurait désormais le droit d'aller et venir à sa guise dans le château et à l'extérieur du château.
« C'est ce que j'ai toujours fait, gente dame, répliqua le vieux sans se démonter, ce qui eut le don d'exaspérer Belissama qui fit un geste pour le congédier.
– Va, avant que je ne change d'avis devant ton insolence. Et puisque tu es libre, tu subviendras désormais à ta pitance. Ne compte pas sur moi pour te nourrir. »
Au moment où le vieux allait franchir la porte, elle le rappela :
« Quel est ton nom ?
– J'ai de multiples noms, l'un d'eux est Clarus Luminis. » Il quitta la pièce sans son escorte et disparut dans un escalier qui menait aux caves du château.
La dame parut dès ce jour se ronger en silence. Son humeur changea, elle négligea les travaux qu'elle avait commandés. Elle ne pensait plus qu'à une seule chose : connaître le secret du vieux. Les mots qu'il avait prononcés devant elle l'obsédaient.
Ils éveillaient en elle la magie qu'avaient évoquée, lorsqu'elle était enfant, ses professeurs de celte et sa vieille Dana. N'avait-elle pas conté une fois devant elle le Monde Perdu ? Elle regrettait de n'avoir pas alors prêté plus d'attention à ses paroles.
N'y tenant plus, elle fit appeler le chef des gens d'armes et lui demanda de retrouver et de lui amener Clarus Luminis.
Mais ce fut en vain qu'on le chercha. Car l'officier ne parvenait plus à retrouver le passage qui menait à la geôle du vieux. Comme si tout avait disparu. Escalier, cellule, cave, souterrain. Pourtant, la dame elle-même avait retrouvé et rouvert le passage. Qu'était-il devenu ?
Brusquement, la porte de la bibliothèque s'ouvrit à la volée. Nalyd et Théo, de concert, sursautèrent et refermèrent en toute hâte, dans un grand claquement, Le Livre de la Prophétie.
– Mais qu'est-ce que vous faites ? demanda une des filles qui avaient fait le voyage avec Théo depuis la France. Tout le monde vous cherche. Le dirlo vous a demandés et m'a envoyée vous chercher. On est tous à la cantine.
– On arrive, vas-y la première, répondit Théo.
Puis, Nalyd et elle, sans même se concerter, se surprirent à chercher un endroit où cacher le livre. Ils avisèrent le grand canapé, celui que Théo n'avait pas réussi à déplacer le premier jour, avec ses franges traînant sur le sol et ils enfouirent ensemble le livre dessous.
De toute façon, ils ne craignaient pas grand-chose. D'abord, apparemment, toute personne voulant mettre la main sur le livre s'y brûlait.
Et ensuite, le livre ne pouvait s'ouvrir qu'avec la clé de Lumière venant du Monde Perdu.
Autant de magie interdisant l'accès au livre à d'autres que Théo ou Nalyd. Et même s'agissant de Nalyd, Théo n'était pas sûre qu'il aurait pu ouvrir le livre hors de sa présence.
Satisfaits, échangeant un regard de connivence, ils regagnèrent la salle du réfectoire.
Dès qu'ils entrèrent, tous les regards furent sur eux.
Les garçons les considéraient avec curiosité, les filles avec envie, car la plupart auraient aimé se trouver à la place de Théo, aux côtés de Nalyd et les personnes qui siégeaient à la table du directoire les fixaient d'un air de reproche. Seul le directeur ne les regarda pas. Il plongea le nez dans son assiette de soupe à leur entrée et ne fit aucun commentaire.
Mais lorsque le repas fut terminé, il se dirigea vers eux et leur demanda de le rejoindre dans son bureau.
Il commença l'entrevue avec bienveillance. Il s'adressait d'ailleurs principalement à Nalyd, ce qui fait que Théo se sentit vite exclue de la conversation, ne comprenant pas grand-chose aux propos qui s'échangeaient en anglais.
Il lui offrit un bonbon.
Pendant qu'elle le suçotait distraitement, son regard faisait le tour des objets du bureau. Elle se rappelait sa frayeur lorsqu'elle était venue pour communiquer avec les Chevaliers et elle se demandait comment elle ferait la prochaine fois, maintenant que son effraction avait été éventée.
Elle cherchait également s'il y avait des traces de caméra et, en effet, elle décela en haut, sur une étagère, entre deux bouquins, la présence d'un œil rond et noir, fixe, en verre, qui aurait bien pu être une caméra. Voilà comment il avait tout su.
Brusquement, il s'adressa à elle :
– Alors, où vous en êtes ?
– Comment ça ? De quoi ? répondit-elle.
– Tu le sais bien, Théo. Vous avez trouvé ce livre, là... Je veux savoir si vous avez avancé dans sa lecture et ce qu'il vous a révélé.
– Mais pourquoi ? Pourquoi ce livre-là en particulier ? Il y a des tas de vieux livres. Votre bibliothèque est un véritable trésor. Je pense que la plupart des livres proviennent de Dame Belissama, propriétaire du château au XIIIe siècle.
– Ne fais pas la finaude avec moi, Théo. Je connais la valeur de ce livre.
– Ah oui ? Et pouvez-vous me la dire ? Ça nous aiderait peut-être pour traduire, car le texte est en celte. C'est long et difficile à interpréter.
– Écoute, Théo. Ne me cherche pas inutilement, car tu vas me trouver. Il est inutile de trop en dire ici, mais je sais très bien que nous nous comprenons à demi-mot, toi et moi. Alors voilà ce que je peux faire. J'ai deux possibilités : soit je mets au point une stratégie tout à fait plausible, crois-moi, étant donné mes fonctions, afin de te retenir ici aussi longtemps que je le désirerais et tu peux dire adieu à ton pays et à ta famille pour un long moment. Soit tu coopères. Tu inscris dans un cahier le texte du livre, en français ou en anglais, comme tu veux. Et tu seras libre dès que tu auras fini.
– Non.
– Comment ça, non ?
– Non, je ne serai pas libre. Vous le savez comme moi. Pourquoi suis-je la seule à pouvoir ouvrir le livre ? Ce pouvoir est aussi un lien. Je suis prisonnière de ce que je vais découvrir dans ce livre. Et je ne sais même pas encore où ces découvertes vont me mener.
Pendant qu'elle parlait, le directeur s'assombrissait. Son visage se faisait de plus en plus grave et il ne répondait rien, mesurant l'étendue du savoir de Théo.
– Une chose est sûre pour moi, même si je ne sais pas très bien encore ce que cela signifie, je sais en tout cas ce que je suis dans cette histoire. Mais vous ? Qu'en est-il de vous ? Qui êtes-vous ? Quel droit avez-vous sur ce livre si vous en avez un ? lui jeta-t-elle.
Le directeur la fustigea du regard.
– Vous pouvez manigancer ce que vous voulez, je ferai ce que je dois faire et rien de plus, reprit Théo. C'est ce à quoi je me tiens, le plus simplement possible, car je ne sais plus comment agir. Et en ce moment, je dois lire ce livre. C'est tout ce que je sais.
Le regard du directeur brilla étrangement, sournoisement et Nalyd, en rougissant, remua sur son siège.
Théo comprit qu'elle en avait trop dit et que le directeur avait prêché le faux pour savoir le vrai, n'ayant rien pu obtenir de Nalyd comme renseignement.
– Tu peux donc lire ce livre ?
– Heu... C'est-à-dire... pas vraiment mais j'essaie... Un sourire de satisfaction éclaira le visage du directeur et il se leva.
– Bon, les enfants, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. J'ai du travail. Continuez le vôtre comme bon vous semble. Vous êtes deux bons éléments et votre association va se traduire je pense par un excellent club de reliure où nous ferons venir les plus grands relieurs d'Angleterre pour animer les stages. Bravo. Vous avez carte blanche pour travailler à votre façon.
Et il les reconduisit à la porte, puis, se ravisant, il longea le couloir avec eux jusqu'au bureau des secrétaires à qui il ordonna :
– Lorsque Nalyd ou Théodora Costa auront besoin d'Internet, vous leur laisserez l'accès à l'ordinateur qui est sur cette petite table.
Au coin du staff des secrétaires, en effet, une petite table supportait le poids d'un ordinateur portable flambant neuf, tout blanc.
Le directeur fit un clin d'œil à Théo :
– Tu auras une clé de cette aile, afin de pouvoir venir ici à ta guise, mais sans que ton travail en pâtisse, bien sûr. Et cette fois, n'efface pas l'historique, car il y a peut-être d'autres utilisateurs qui en ont besoin, n'est-ce pas ?
Théo piqua un fard et sortit en marmonnant un remerciement bâclé.

C’était Clarus Luminis, le chapitre 5 de TANAGA - Saison 2 – Torfed
© Alice Quinn - tous droits réservés – 2016

Rendez-vous samedi pour le chapitre 6 de la Saison 2 de TANAGA !

J’ai voulu retrouver avec ce roman d’héroïc fantasy la joie de l’écriture de feuilletons, qui m’a toujours fascinée. J’espère que vous partagerez cette passion avec moi.
Dans un premier temps, 2 tomes seront donc ainsi déclinés chapitre par chapitre, gratuitement, en ligne, le temps qu’il faudra, à raison de 2 chapitres par semaine, les mercredis et les samedis, à 10 heures.
Si des fautes, des incohérences ou des coquilles se sont glissées à mon insu dans le texte, je vous serais reconnaissante de m’en informer.
Vous pourrez trouver la saison 1, Les écorcheurs, sur Amazon.fr le 27 juillet 2016
Pour la saison 2, Torfed, ce sera le 15 Août 2016.
Vos remarques et retours me permettront de corriger ces détails avant la sortie.
Merci de votre aide et participation.

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Illustration couverture par Alex Tuis
Graphisme couverture réalisée par Kouvertures.com

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Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…

@Yannick A. R. FRADIN
bon retour parmi nous, Yannick,
j'espère que vous avez bien profité de votre voyage.
Merci pour le retour, je vais relire ce passage différemment, pour essayer de comprendre pourquoi vous l'avez perçu comme ça.
à bientôt, Alice

Publié le 19 Juillet 2016

Bonsoir Alice. J'ai trouvé ce chapitre assez confus. Il y a des passages peu clairs et la relation entre Théo et le directeur était pour le moins étrange au vu de ce qu'il s'est passé jusqu'à présent. Je vais attendre de lire la suite pour vous en dire plus, peut-être vais-je faire le lien avec ce qui va se passer ensuite. NB : le langage de Belissama m'a paru aux antipodes d'une dame de sa qualité et j'ai trouvé le personnage très peu crédible dans son rôle de châtelaine magicienne. Désolé, j'ai l'impression de ne vous faire part que des points négatifs... Ce chapitre me laisse un peu perplexe. Bon, au moins, Théo a gagné un accès à un ordinateur^^

Publié le 14 Juillet 2016

Bonsoir @Colette bacro,
merci d'avoir été si présente.
Votre remarque est importante, en effet, et elle ne me gêne pas. Elle est le reflet de votre ressenti à la lecture, bien sûr. De mon côté, je suis emportée par le flux de l'histoire et je m'y plonge avec délice, créativité inclue. :-)
Je m'interroge tout de même sur ce qui vous fait dire ça, et je pense que ça vient d'un changement de rythme. On est moins dans le "suspense" et l'atmosphère est à présent bien installée, connue.
Plis de surprises. On se déplace dans l'univers ainsi créé.
Ce qui peut provoquer ce que vous ressentez. Les coupures temporelles dans le temps de lecture peuvent aussi le provoquer.
Interessant à analyser.
Et très utile pour mon prochain roman!
Passez de bonnes vacances déconnectées, ça fait du bien de temps en temps!
Et plein de bonnes lectures!

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Publié le 08 Juillet 2016