Mes premières lectures remontent à l’enfance. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai aimé lire. Après avoir découvert les ouvrages de la fameuse Bibliothèque verte, je suis passé à des livres « pour grands » vers l’âge de onze ans, avec les enquêtes du commissaire Maigret, de Georges Simenon (pourquoi Maigret ? Je l’ignore... Peut-être parce que j’appréciais la série télévisée avec Jean Richard...). C’est alors que se sont manifestés mes élans créateurs. Il ne s’agissait bien sûr pas encore de littérature à proprement parler, mais j’inventais des histoires que je tapais sur une petite machine mécanique en utilisant des feuilles découpées au format d’un livre de poche, pour les relier ensuite à l’aide de colle et d’agrafes.
À l’adolescence, on m’a prêté un San-Antonio : J’ai peur des mouches. Ç’a été pour moi une véritable révélation. Non, je ne me suis pas mis à craindre les insectes diptères. En revanche, j’avais trouvé l’auteur qui allait m’accompagner toute ma vie : Frédéric Dard. J’ai alors commencé à collectionner ses romans, qu’ils fussent signés de son nom ou de l’un de ses nombreux pseudonymes.
Un jour, je l’ai entendu évoquer Belle du Seigneur, d’Albert Cohen, à la télévision, et je me suis plongé dans l’œuvre de ce grand écrivain suisse. De fil en aiguille, j’ai découvert d’autres auteurs, avec une prédilection pour Claude Simon, René Barjavel, Frédéric H. Fajardie, Sébastien Japrisot, Elie Wiesel, Claude Klotz, Bernard Clavel, etc.
Toutes ces lectures m’ont donné envie d’écrire à mon tour – de façon plus « sérieuse » que lorsque j’étais enfant. Privilégiant une langue fluide et un style précis, j’essaie de raconter des histoires qui me touchent, que j’aurais aimé lire et que mon imagination, nourrie de souvenirs, de rêves ou d’observations, me pousse à coucher sur le papier. À l’instar de la lecture, l’écriture s’apparente chez moi surtout à un moyen d’évasion.
Quand certains de mes textes ont été primés à des concours, je me suis dit qu’il valait peut-être la peine de les diffuser. C’est si simple aujourd’hui grâce à Internet, qui offre à cet égard de multiples possibilités.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Ivan Zimmermann Merci de votre aimable commentaire. Par ailleurs, j'ai également lu et relu tout Gotlib notamment. Cordialement, Patrick