Annie Pic

Chère Michèle / Deux nouvelles, avec un thème commun : la complexité de la vie à deux. Chaque duo joue sa partition ; l'un dans le soupçon, l'autre dans le déni. Un même malaise, deux chemins de vie. Pour la suite, libre à l'imagination de chacun. Pour ma part, j'opte pour une invitation à regarder au-delà des apparences... Merci, chère amie, pour ton style inégalable et nuancé. C'est un vrai plaisir de retrouver ta plume inimitable. Je t'embrasse Annie.

Cher Fernand Fallou / La mémoire, pièce fondamentale de notre existence. Comment vivre, comment survivre, si tout s'efface à chaque instant ? Où vais-je ? Qui suis-je ? Sans mémoire, on ne se pose pas ces questions, puisque l'on ne sait rien. Sans souvenirs, il n'y a même pas la pensée. Les gestes, à quoi servent les gestes ? Que veut dire un sourire ? Pourquoi tu pleures ? Tout est vide de sens... Toi, tu perds la mémoire, et les machines la gagnent. Tu l'as implanté dans l'inanimé, au cas où tu ne te souviendrais plus... Mais comment as-tu fait ? Tu as oublié ! Bravo Fernand. Votre réflexion nous bouscule, que reste-t-il de nous sans la mémoire ? Rien. Merci pour la véracité de votre texte. Annie

Dans mon jardin de Provence, le gazouillis intempestif des oiseaux me réveille à l'aube et m'accompagne jusqu'au coucher du soleil... Et pour rien au monde, je ne voudrais que cela cesse un jour. Pauvre roi Swann, qui apprit un peu tard "mais jamais trop tard", que l'équilibre est céleste. Quelle que soit son apparence ou son chant, chaque être vivant contribue à la diversité qui assure la chaîne de vie sur Terre. Le roi l'apprend à ses dépens, mais il a su en tirer une leçon. Merci chère Parthemise, pour cette histoire écrite d'une plume toujours aussi vive et enlevée. Bisous, Annie

Bonjour O. SINGWOLF / Vous avez su capturer une atmosphère unique autour de vos personnages et avec une précision horlogère, chacun prend vie sous votre plume alerte et maîtrisée. Quant à l'histoire, qui tisse ces destins parallèles, floutés dans un quotidien de frustration et de fantasmes, elle aurait peut-être mérité un peu plus de respiration. Merci pour le partage, j'ai apprécié la lecture. Annie

Vous exaltez la mort et l'au-delà dans l'étrange recueillement du Tout. À la lisière du vivant, vos pensées s'envolent dans la marge du temps. Puis elles s'effacent peu à peu dans un conglomérat de suppliques, en laissant apparaître la poésie qui hante vos rêves. Cher Philippe Clausels, je suis une adepte de votre sensibilité créatrice. Annie