Annie Pic

Bonjour Valérie Pison, j'ai adhéré à l'originalité de votre prose, tantôt malicieuse, tantôt réaliste, servie par un imaginaire foisonnant. Vous ciselez chacune de vos histoires, avec des mots délicieusement choisis, pour le plus grand plaisir de vos lecteurs. Vos quatre nouvelles m'ont enchantée tant par leur singularité que par l'habileté de leur fin. Annie

Bonjour Fernand Fallou / L'éternel recommencement de la nature humaine : la convoitise, les guerres, la cruauté ! Est-ce bien différent dans notre époque moderne ? J'ai lu avec intérêt cette rétrospective orientale sur plusieurs millénaires, avec pour fil conducteur : le parcours du Khaleb à travers les âges. Entre réalité et légendes le plaisir se partage, et sur l'autoroute du monde de ce qui existe et n'existe pas, l'histoire du Graal n'a pas de prix ! Merci pour ces 128 pages d'un voyage ébouriffant. Annie

Bonjour MICHELET FREDERIC / Votre œuvre évoque l'impuissance ressenti, par des enfants hors du commun, devant les inconséquences de leurs ainés. Particulièrement le jeune Noah qui appréhende la vie sous l'angle de l'absolu ; tout mémoriser, ne rien omettre, il souffre de sa différence et de sa faiblesse qui l'empêchent d'agir. Il se crée même un trou noir, car il ne veut pas se souvenir d'un traumatisme passé... Alors, quand il devient la proie de chercheurs sans scrupules qui ont pour objectif de lui implanter une puce dans son cerveau eidétique, votre roman prend un tournant franchement intéressant. Votre écriture est d'une délicatesse habile, j'ai suivi l'aventure de ces enfants avec intérêt. L'épopée des fuites de Noah, est très bien détaillée. Toutefois, j'aurais souhaité plus d'interaction et de vérité au niveau des chercheurs et de leurs manigances, ainsi qu'une analyse approfondie sur les IA et la maîtrise du Net.

Bonsoir Steve Walk / Tout au long de l'existence humaine, le mode de pensée a varié selon les époques et les régions du monde. L'étonnement jubilatoire propre à l'enfance s'évanouit face à la loi de l'impermanence, et le bonheur n'est jamais pleinement atteint. Être terre à terre ne nous apporte pas la sérénité, pas plus d'ailleurs que la tête dans les nuages. À propos de la physique quantique, vous relevez subrepticement les manquements fondamentaux de la philosophie occidentale ; en effet, ces particules évanescentes mettent à mal le bien fondé de notre conscience, intriquée dans une autre réalité. Merci pour cette belle œuvre qui m'a entraînée au-delà du réel. Annie

Bonjour Jean Daigle-Roy / La trame de votre roman nous transporte habilement dans un concile du XVe siècle, avec ses combines, ses croyances et ses perversités. J'ai été captivée par l'histoire fort bien documentée et propice à la réflexion. La qualité d'écriture est indéniable, l'ambiance est bien rendue et les descriptions sont savamment orchestrées. Bravo pour la performance. Annie