J-C Heckers
Présentation

Né fin 1968, ce mélomane peu averti mais éclectique aurait rêvé de jouer du violon, mais a préféré remiser l'instrument au grand soulagement des voisins. À défaut de l'archet, la plume est le prolongement de sa main depuis déjà un bon gros quart de siècle. D'abord poète acharné, il s'est lancé parallèlement dans la fiction, jusqu'à ce que celle-ci prenne définitivement le dessus, étranglant de ses petits bras musclés les ultimes velléités versificatrices.

Du même, on pourra trouver quelques œuvres sur Scribay (https://www.scribay.com/author/150/jean-christophe-heckers).

J-C Heckers a noté ces livres

0.6
Ni fond ni forme. Note susceptible d'évoluer lorsqu'il y aura quelque chose à lire.
Publié le 16 Juillet 2014
1.2
Je m'ennuie au bout de deux paragraphes. Je cherche désespérément ensuite quelque sensualité quelque part, déniche une pincée de vulgarités. Les mots sont vraiment loin d'être assez gourmands pour mettre en appétit. Bien trop peu suggestifs pour échauffer l'imagination. J'ai l'impression de voir confondus baise et érotisme - le vocabulaire utilisé m'y aide. Et je me dis: quel intérêt à tout cela, au fond? Il faut vraiment, songé-je, avoir du goût pour les libidos insipides...
Publié le 27 Juin 2014
3
Gemme piochée dans les tréfonds du classement, égarée là où elle ne devrait pas demeurer. Une manie d'aller voir ce qui se passe là où on n'a pas assez le réflexe de jeter un oeil m'a fait découvrir un poète Bengali, par le truchement d'une version bilingue. Quelque chose - mais en matière de poésie, je n'arrive jamais à discerner quoi au juste - m'a fait m'attarder. Il me semble qu'une partie des poèmes n'a pas été traduite, je le regrette. Mais cette voix en exil mérite d'être découverte et partagée.
Publié le 20 Juin 2014
1.8
Sans méchanceté de ma part, mais comme une invitation à faire plus attention aux gros détails qui minent la crédibilité (en SF, c'est capital d'en avoir une qui ne soit pas trop fragile). Au plan stylistique, pour moi ça va, à un ou deux détails près (j'y reviens plus loin), mais c'est dans le fond que je trouve quelques déficiences, sans lesquelles le texte serait très agréable à lire. C'est que je n'ai pas été convaincu par: - la fin de la Terre, pas crédible pour un sou (géologiquement parlant, entre autres ; et l'épuisement des ressources, selon moi, n'attendra pas encore mille ans) ; - les autochtones sont à la fois très primitifs et technologiquement évolués, qu'ils chassent avec des lances en s'aidant d'un scanner m'a paru (plus que) très curieux; - qu'ils n'y ait pas de confrontation avec eux auparavant me semble louche (manifestement une poignée de Terriens, ça ne devrait pas les effrayer, ils auraient pu venir les faire dégager au moment de l'installation sur un territoire déjà possédé); - les voyages intersidéraux étant possibles depuis quatre siècles, je m'étonne du peu d'entrain à aller coloniser la galaxie, et à ne s'installer sur la première planète disponible qu'en urgence. En développant l'histoire, je me serais posé des tas de questions sur les causes et les conséquences, en faisant en sorte que ça tienne le plus possible la route: la réflexion préalable, dans ce genre de texte, doit déborder du cadre de l'histoire, afin de lui fournir une assise solide. Par ailleurs, notons que la première planète accessible ne risque pas d'être aussi proche, puisque Proxima du Centaure se situe déjà à 4,2 années-lumière. (Et ce serait un coup de bol énorme d'en dénicher une tout près, d'ailleurs). Sinon, l'abus de points d'exclamation est à prohiber. Ils ne vont en tout cas jamais par paire, trio, quintette ou sextuor. Jamais. D'abord c'est laid, et pour signaler les diverses intonations (du cri étouffé au hurlement d'angoisse), mieux vaut y aller textuellement. Ce sera globalement mon seul gros reproche question style (on pourrait affiner ici et là, mais ça restera à la discrétion de l'auteur). Bien. Pas trop exaspéré par l'assaut, j'espère ? C'était juste pour faire réfléchir, que la prochaine fois ce soit encore mieux...
Publié le 24 Janvier 2014
3
Il y a là quelque chose de très surprenant, de très prenant, doté d'une atmosphère très particulière qui, je pense, doit en déconcerter plus d'un. J'ai particulièrement apprécié. Et, allez savoir pourquoi, ce roman dont le genre se dérobe à chaque page me fait penser aux tout aussi curieux opéras de Robert Ashley – ceux de la tétralogie "Now Eleanor's Idea", notamment « el/Aficionado ». Bref : un troublant moment de lecture.
Publié le 02 Janvier 2014

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