Bon, on sourit de temps en temps.. Mais c'est bien potache quand même !!!

Vous racontez une vraie histoire que l'on lit et à laquelle on se fait prendre .Cela fait penser évidemment au grand groupe francais en faillite ...Les solutions sont évidemment invraisemblables. Mais la réalité doit être bien pire. Pour la chute, j'aurais imaginé une fin plus folle. Vous n'avez plus rien à perdre, ils ont tout perdu !!!!

Vous avez une façon très intrigante de narrer. Haletante, ciselée comme s'il se passait dix milles choses le temps d'écrire une phrase. Et que l'espace temps était plus rapide que l’écriture. Rythme, succession trépidante ..C'est peut être pour cela qu'il y a une vraie intensité dans votre récit. Les personnages sentent le vrai, et cet amour délicat qu'on sent fragile nous parle. Aérez si vous pouvez, c'est dur à lire..

C'est sûr, il y a un climat dans votre récit. L'atmosphère des "soeurs", l'interrogation d'une jeune fille qui fait basculer son destin, ces liens Canado-francais, si éloignés et pourtant si tissés. L'écriture est très soignée, précise. Mais c'est trop court, je ne suis pas encore aux côtés de cette jeune fille.

Ces récits de guerre sont importants. Sans doute rares car venant de nos amis outre-atlantique. Ce journal montre comment le hasard conduit aux situationsles plus innatendues. Dommage que ce soit si court. On n'a pas vraiment le temps de s'installer dans ce récit. C'est plus proche d' un journal pas des mémoires. Je le regrette presque.