Bruits de coeurs et pas de chutes

68 pages de Mokeddem
Bruits de coeurs et pas de chutes Mokeddem
Synopsis

La drogue avait ravi les yeux du Maître mais épargné ses mains. On dirait qu’il dessinait lorsqu’il jouait au piano. Sous ses doigts les notes esquissaient Marie et sa passion pour Marie ravivait sa haine pour Henri. Il la lui avait volée par traitrise et aujourd’hui tous deux l’oubliaient dans la misère de sa déchéance.

Publié le 05 Novembre 2018

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2 commentaires , 2 notes
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@Lisa DJ
@lamish
@Kroussar

Je sais, j’ai tardé à vous répondre. Lorsque je suis ému, je ne trouve pas les mots qui disent ma reconnaissance. Je dis simplement merci. Dans mon trouble, je ne trouve rien de fort. Une victoire sur moi-même. Je critique parce que c'est bon, a écrit Lisa DJ. Je garde cette expression comme étant le plus bel hommage, le plus beau des compliments qu’on m’ait rendu sur MBS. Et le grand Kroussar, dont j’ai honte de prononcer le nom, qui ajoute à mon trouble : trop court ! C'est probablement ce qui en fait sa force. Et Lamish de sa touche qui fait mouche : n'en est-il pas ainsi avec tout ce qui est savoureux ? Certes le texte est trop court. Si je m’étais laissé aller à la logorrhée et à la faconde, il aurait dépassé le volume de mon oreiller. Je suis un admirateur de J. Delteil. Il vaut mieux court et précis que long et confus. Autrement dit, je l’avoue, j’ai le souffle court. Chaque histoire a son livre et chaque livre a une histoire. Ce texte est en fait basé sur la vie et l’œuvre de pierre Louÿs qui est très considéré dans le monde homosexuel et est pour certains, le père fondateur de la porno littéraire, la photo aussi. Au départ, il y a vingt ans de cela, je devais me saisir d’un sujet très précis de l’histoire des femmes algériennes sous la colonisation pour mon diplôme EHSS. Deux femmes se sont imposées à moi, Meryem bent Ali et Zohra bent Brahim des ouled Naïl, les maitresses de Pierre Louÿs qui « vexe les musulmans et amuse les Français ». Il était friand de petites Arabes de neuf ans, et André Gide de petits garçons. Depuis, le sujet a évolué et est devenu un roman. Entre le passé et le présent, j’ai choisi le présent en usant du passé. Ce texte est un assemblage de dialogues, de descriptions et de portraits contenus dans l’œuvre de Pierre Louÿs et de ses contemporains qu’ils aient fait partie du carré Malsherbes-Balzac ou pas.

Publié le 17 Novembre 2018
3
Ce texte est intemporel, il sculpte, déchire, peinturlure un milieu social. Mais ce n'est pas une critique de classe, c'est un portrait de personnages avec leur élan, leur faiblesse, leurs trahisons. On les comprend tous et on comprend leur fond d'humanité. Aucun n'est un saint, mais aucun n'est une ordure. L'écriture est svelte, précise quand on se prend à y revenir. Simple mais jamais banale; Accessible mais très construite. On a parfois une impression de densité comme si les noeuds de l'intrigue était très serrés, comme si l'on ne pouvait souffler...(trop?). Il faut bien sûr comme le dit Kroussar, plus de pages. Elles manquent, pour aérer cette chronique de Société à la fois blasée, passionnée et résignée. Comme il nous manque une fin. Je critique parce que c'est bon.
Publié le 16 Novembre 2018

@amalia Rodriguez, mon amour, vous et moi, on s'est tellement aimés au passé, ce serait beau de conjuguer cet amour au futur inconditionnel ? Je vous aime ! Vous, non plus je pense ?

Publié le 10 Novembre 2018
3
Cher @Mokeddem. Trop court ! C'est probablement ce qui en fait sa force. Vous m'avez impressionné, votre style est agréable, l'histoire est parfaite, les personnages sont attachants. Que dire ! À part vous accorder une pluie d'étoiles, et vous remercier pour ce bon moment de lecture. Respectueusement Kroussar.
Publié le 09 Novembre 2018