Manon et Lucas, âgés de trente-cinq/quarante ans et mariés depuis quelques années, forment un couple soudé et épanoui. Manon découvre par une imprudence de Lucas - et à son insu - qu’il entretient une liaison. Sous le choc, elle engage envers lui une opération anonyme de déstabilisation où elle-même risque de s’engloutir.
La crise violente qu’ils traversent alors convoque les histoires passées de chacun d’eux, les questionne sur leur lien d’amour non dépourvu de confidences tues, démêle le fil des amours anciennes tressées au cœur de leur histoire d’aujourd’hui.
Ce livre est noté par
L’intrigue se noue dès les premières lignes.
Elle ne perd pas de temps Laurence !
Et, comme dirait l’un de ses personnages, se lance à “cœur perdu” dans son roman.
Tromperies, mensonges, non-dits, vengeance, regrets...
Tourments de l’âme et des corps. Sentiments brûlants, au bord de l'abîme.
Un drame inévitable ?
Nous suivons les moments fiévreux de ce trio : Manon et Lucas. Et Louisa.
La tension monte. Jusqu’où ?
L’émotion sera au rendez-vous d’un mécanisme machiavélique.
Laurence Renouard réussit ce premier livre.
Qu’en fera-t-elle ? “Ce que nous en ferons”...
@Jeanne Bageau, merci de votre avis :-).
Permettez-vous tous les commentaires, j'apprécie de lire le vôtre. Vous savez quoi? Eh ben je n'ai jamais cherché la métaphore. Elle surgit seule en v
érité et, ma foi, peut-être trop puisque cela vous a un brin dérangée. Va falloir que je sois vigilante ;-). Merci en tout cas de me l'avoir confié et de m'avoir fait part de votre expérience de lectrice.
La question de la vengeance froide que vous évoquez disparaît assez vite cependant, puisqu'il s'agit ensuite principalement de révélations de tous ces non-dits, ces non-racontés et de leurs conséquences.
Merci d'avoir pris le temps de poster ces quelques lignes.
Amicalement,
Laurence.
@lamish, merci infiniment pour vos commentaires.
La précision de votre analyse, le temps que vous avez consacré à la lecture de ce roman et le soin avec lequel vous en étudiez les contours tout comme les dimensions qui vous ont marquée me touchent profondément. Vous me trouvez à la fois déconcertée et ébouriffée de bénéficier du regard d'une critique avertie...
MERCI Michèle,
Laurence.