Journal du bref voyage d'un membre du Comité scientifique de l'association le Monde Bilingue effectué en 2000 de Paris à Bagdad et retour. Choses vues, rencontres, réflexions, méditation, leçons reçues.
@Michel Bugnon-Mordant
Vous êtes tout excusé mon cher et je suis touché par votre réponse.
Vous avez été témoin d'un épisode, parmi beaucoup, des méfaits de l'impérialisme américain, et il est désolant de constater qu'aujourd'hui encore le scénario continue, un peu partout dans le monde, jusqu'à dicter aux gouvernements des pays dans quelle voie ils doivent s'engager. Le résultat est ce que nous voyons chez nous par exemple: un pays aux ressources extraordinaires, qui apparait- de l'extérieur- en plein essor, mais où le peuple s'appauvrit de plus en plus, où l'état vous ment les yeux dans les yeux sans ciller. Mais la question sociale est devenu le dernier des soucis de beaucoup de gouvernements dans le monde.
Vous pouvez découvrir un volet de ce dilemme qui sévit encore au Maroc dans mon roman: La révoltée de l'Atlas. ( monbestseller.com/manuscrit/17163-la-revoltee-de-latlas)
A bientôt mon cher.
@Bahloul
Je m'aperçois, cher Monsieur, que je ne vous ai pas écrit, à l'époque, à la suite de votre commentaire. J'en suis profondément désolé. Il me touche sincèrement. Je ne pouvais pas, après l'expérience que j'ai vécue dans ce pays martyr des Etats-Unis - un de plus - ne pas réagir et exprimer mon indignation. Aujourd'hui, ces derniers continuent de plus belle puisqu'ils sont derrière l'Ukraine après avoir tout fait pour que les Russes soient obligés de défendre leur intégrité et leur existence même, comme ils sont derrière Israël, ayant sans aucun doute aidé à provoquer les attaques du Hamas afin que les héritiers nominaux des Hébreux, grand peuple massacreur, aient un prétexte au génocide qu'ils opèrent à Gaza.
Michel Bugnon-Mordant
Bonjour@ Michel Bugnon Mordant:
C'est un témoignage poignant, honnête, fidèle et révélateur, d'où se dégage dénonciation, dégout et amertume. Mais aussi amour, humanisme et universalisme. Dans un style fluide et avec une belle plume.
Merci@ MBM pour ce partage.
@Germain Dufour
Merci pour ce commentaire sensible et motivant. Je me suis efforcé dans ce modeste Journal de rapporter fidèlement mon émotion et mes réflexions. Ce que l'Iraq a subi, la Libye l'a subi elle aussi. Heureusement, la Syrie résiste encore.
C’est intéressant, un vrai journal de bord, à l’écriture soignée, précise, très respectueuse. On vous lit aujourd’hui avec le décalage du temps, cela met bien sûr des perspectives différentes. Et quand on lit une tranche d’histoire avec du recul, on a évidemment une vision plus complète. Merci de ce témoignage éloquent.
@Eva Verna. Votre commentaire me touche et je vous en remercie. Il est vrai que mon voyage date d'une vingtaine d'années, mais j'ai tenu à le reprendre tel quel, d'où le côté "un peu expéditif". Quant à l'aspect partisant, il tient au traumatisme que j'ai éprouvé face aux souffrances dignement assumées par la population iraqienne qu'il m'a été donné de rencontrer. Comment ne pas prendre position nette, de surcroît, devant ce témoignage de la barbarie de l'Etat prédateur américain! Michel Bugnon-Mordant.
Emaillé de références et d'observations politiques personnelles, ce court carnet de voyage est à la fois un hommage à l'Iraq , berceau de notre civilisation et un procès de nos politiques occidentales. J'aime en tout cas l'amour qu'on y sent, la pensée universelle qui le sous tend. Un témoignage qui date un peu, parfois un peu expéditif dans les réflexions partisanes mais honnête et transparent.
Publié le 22 Juillet 2021
Michel Bugnon-Mordant
Biographie
Dr ès lettres (littérature anglaise; thèse : "Strange Power of Speech, Coleridge and the Poetic Use of Language", 552 p., 1990)....
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@Michel Bugnon-Mordant
Vous êtes tout excusé mon cher et je suis touché par votre réponse.
Vous avez été témoin d'un épisode, parmi beaucoup, des méfaits de l'impérialisme américain, et il est désolant de constater qu'aujourd'hui encore le scénario continue, un peu partout dans le monde, jusqu'à dicter aux gouvernements des pays dans quelle voie ils doivent s'engager. Le résultat est ce que nous voyons chez nous par exemple: un pays aux ressources extraordinaires, qui apparait- de l'extérieur- en plein essor, mais où le peuple s'appauvrit de plus en plus, où l'état vous ment les yeux dans les yeux sans ciller. Mais la question sociale est devenu le dernier des soucis de beaucoup de gouvernements dans le monde.
Vous pouvez découvrir un volet de ce dilemme qui sévit encore au Maroc dans mon roman: La révoltée de l'Atlas. ( monbestseller.com/manuscrit/17163-la-revoltee-de-latlas)
A bientôt mon cher.
@Bahloul
Je m'aperçois, cher Monsieur, que je ne vous ai pas écrit, à l'époque, à la suite de votre commentaire. J'en suis profondément désolé. Il me touche sincèrement. Je ne pouvais pas, après l'expérience que j'ai vécue dans ce pays martyr des Etats-Unis - un de plus - ne pas réagir et exprimer mon indignation. Aujourd'hui, ces derniers continuent de plus belle puisqu'ils sont derrière l'Ukraine après avoir tout fait pour que les Russes soient obligés de défendre leur intégrité et leur existence même, comme ils sont derrière Israël, ayant sans aucun doute aidé à provoquer les attaques du Hamas afin que les héritiers nominaux des Hébreux, grand peuple massacreur, aient un prétexte au génocide qu'ils opèrent à Gaza.
Michel Bugnon-Mordant
@Germain Dufour
Merci pour ce commentaire sensible et motivant. Je me suis efforcé dans ce modeste Journal de rapporter fidèlement mon émotion et mes réflexions. Ce que l'Iraq a subi, la Libye l'a subi elle aussi. Heureusement, la Syrie résiste encore.
C’est intéressant, un vrai journal de bord, à l’écriture soignée, précise, très respectueuse. On vous lit aujourd’hui avec le décalage du temps, cela met bien sûr des perspectives différentes. Et quand on lit une tranche d’histoire avec du recul, on a évidemment une vision plus complète. Merci de ce témoignage éloquent.
@Eva Verna. Votre commentaire me touche et je vous en remercie. Il est vrai que mon voyage date d'une vingtaine d'années, mais j'ai tenu à le reprendre tel quel, d'où le côté "un peu expéditif". Quant à l'aspect partisant, il tient au traumatisme que j'ai éprouvé face aux souffrances dignement assumées par la population iraqienne qu'il m'a été donné de rencontrer. Comment ne pas prendre position nette, de surcroît, devant ce témoignage de la barbarie de l'Etat prédateur américain! Michel Bugnon-Mordant.