La valeur du mariage en tant que cellule de base de toute société est en régression.
Dans certains pays on ne parle plus de partenaires pour la vie, mais de partenaires pour une période de vie. S’il ne faut prendre que le cas de quelques pays, en Suisse par exemple, un mariage sur trois est rompu. Chaque année c’est près de 20.000 mariages qui sont brisés, des milliers d’enfants mineurs souffrent des conséquences du divorce de leurs parents, 90.000 parents, le plus souvent des femmes, élèvent seules leurs enfants. Entre 1990 et 2000, le nombre des « couples concubins » a augmenté de 28,6% et on en comptait en 2010 autour de 189.000.
La France avait un taux de divorce de 52% en 2013 selon l’institut national français
d’études économiques et statistiques. Aux États-Unis c’est 43%
Ce livre est noté par
@Ange Gabriel
J'aime votre touche exégétique
@Ambrosine
Ton commentaire est extraordinaire. Merci
@Pitshou Moleka, je suis venue vers votre "extrait" (puisqu’il ne s’agit que d’un extrait... pour l’instant) par curiosité. Je ne m’attendais pas à avoir tant à dire sur les points que je partage avec votre théorie, outre la qualité d’écriture, tout en étant exactement le "négatif" des valeurs que vous préconisez pour le couple (un couple ordinaire, à l’opposé de celui que je vis dans ma relation).
Je m’explique : vous avez articulé votre écrit "moraliste" (ce n’est pas péjoratif, juste pour le catégoriser) avec les rubriques "Sentiments", "Communication", "Intimité", "L’espace commun", "Sexualité", "Projets", et terminez votre extrait par : "Pour ceux qui se retrouvent à travers une de ces questions, ce livre est pour vous."
Naturellement, vos rubriques (définition, questions et idéal) s'adressent dans l’absolu aux couples "normaux", même osons le dire, "chrétiens croyants et pratiquants" qui sont tout le contraire du couple que je représente.
Et cependant, tout en vivant le parfait "négatif" des valeurs que vous adressez aux couples "normaux", il me semble que je vis toutes ces valeurs en les sublimant. C’est en cela que j’ai trouvé votre écrit intéressant car il met en parallèle deux modes de vie et de croyances diamétralement opposés.
J’ai souri souvent à la lecture de vos points de vue, de vos questions et des réponses que vous suggérez comme étant l’idéal.
Il est peu probable que vous compreniez (au sens de compréhension) ma relation... et pourtant !
Le titre en est : "Ambre... ou le bonheur d’aimer", la citation clé de mon histoire : "Il n’y a qu’un seul bonheur dans la vie, c’est d’aimer et d’être aimé" (George Sand), et la dernière phrase : "Est-ce cela, le bonheur d’aimer ?"
Serez-vous assez tolérant pour admettre un mode de relation différent de celui que vous préconisez aux couples ordinaires (ce n’est pas péjoratif) qui cependant répond point par point tout en étant opposé ?
Amicalement. Ambrosine
Cher Docteur,
Je suis comme vous, peiné par les nombreux divorces, ou séparations en concubinage, qui "plongent" souvent les enfants dans une détresse émotionnelle importante.
J' ai été intéressé par vos questions sur la spiritualité et la sexualité. Il m' est difficile d' y répondre car comme vous le savez, je côtoie Dieu quasiment tous les jours et ma libido est un questionnement constant. Je dois préciser que la confusion qui mène à penser que les anges sont asexués vient d’une mauvaise interprétation de Matthieu 22.30, qui dit qu’il n’y aura plus de mariage après la résurrection, car les hommes « seront comme les anges du ciel. » Certains ont compris que, selon les révélations de ce texte, les anges n' ont pas de sexe, puisque le genre existe pour la procréation et que sans mariage, il n’y a pas de procréation. Il s’agit d’une surinterprétation du texte. Le fait que les anges ne se marient pas n’implique pas forcément qu’ils soient asexués. Les nombreuses références masculines aux anges vont dans le sens inverse de cette idée.
Avec mes sincères salutations.
Ange Gabriel.
@Palamède
Merci ce n'est qu'un extrait
C’est sûr que la couleur rose ne sied pas à votre étude étymologique comme vous le dites, cela dit, vous devriez pousser un peu votre raisonnement, 5 pages, c’est court.
@jules x
Merci pour ton commentaire. Je suis dans une démarche étymologique ou eros équivaut à tout ce qui tourne autour de l'amour entre un homme et une femme , or le mariage est une relation d'amour, et le divorce concerne la rupture de cette relation d'amour.