Ce texte a été écrit en Martinique entre le 17 mars et le 10 avril 2020, pendant les trois premières semaines du « grand confinement ». Dans la période la plus incertaine de la pandémie, quand l’information était loin d’être complète et quand plusieurs croyances s’entrechoquaient pour tenter de devenir des vérités.
Ce texte ne reflète que « mes » vérités de ce moment-là, nourries par mes croyances et ma trop grande présomption. Beaucoup d’entre elles seront contredites très vite par d’autres vérités qui viendront après, et qui elles-mêmes seront obsolètes plus tard. Ainsi va la vie, de convictions en scepticismes, d’axiomes en erreurs, d’espoirs en désillusions.
Pendant une minute au moins, tout était vrai. Après, je ne garantis rien.
Belle plume, belle nostalgie..
Ceci dit, j'ai une question : en affirmant que seul l'ignorant affirme, Platon se définit-il lui même dans cette catégorie ?
Bonjour Monsieur,
Votre sypnosis m'a donné l'eau à la bouche pour découvrir votre livre.
Moi aussi j'écris mais sous forme de poésie. Si vous voulez en savoir plus sur mon activité poétique.
Mon roman d'amour est disponible intitulé "Messages d'amour" par Margareth-Marie.
Au plaisir du partage.
Bonnes fêtes.
Margarethe-Marie
Une Minute poétique relatant de beaux souvenirs personnels , comme pour rendre le drame qu on a vécu .. plus doux … Félicitations pour cette nouvelle Creation. On attend la suite .
Merci @Agostini Francois-Xavier pour ces 5 belles étoiles filantes qui donnent envie de faire un voeu ;-)
Hy @Isabelle Lafosse Marin, que de bons souvenirs !!! Prévois-tu un retour au pays, prochainement ? Enormes bises.
Merci et bravo à toi cher cousin, j ai savouré et dévoré ton récit.
Hello @Laety-972, hâte de vous retrouver tous sur le dojo quand les conditions le permettront. Ton commentaire sur "Une Minute" est stimulant, merci et gros bisous !
Je viens de terminer la lecture et j’ai encore en moi l’odeur du café…
Comme j’ai aimé le récit de ton enfance Emmanuel, si poétique !
« Une minute » nous ramène à l’essentiel, pour ne pas l’oublier, du premier confinement…
Une écriture à la fois légère et profonde, empreinte de doux interludes très poétiques..
Et l’histoire se poursuit…
À quand le monde d’après ??
Merci Emmanuel pour cette jolie pause.
Laetitia (Kawadom)
Merci @Odj, @Aude Diano et @MGSA pour vos messages d'encouragement. Trop sympa !
Lu et approuvé ! 1 minute qui s'étire dans un temps de vies qui expirent, des réflexions qui inspirent, une conscience qui vers le haut nous tire. Merci de nous permettre de prendre du recul sur aujourd'hui pour mieux dessiner le monde d'après. J'ai beaucoup aimé les souvenirs d'enfance qui se mêlent à un présent inédit qu'il s'agit d'appréhender au jour le jour, ou plutôt seconde par seconde. Merci de nous proposer une manière de voir, ouverte et humaniste, pour éclairer nos lanternes.
A savourer sans modération.
Brillant homme de communication, chef d'Entreprise extrêmement dynamique, Emmanuel de REYNAL s'est trouvé une nouvelle vocation : auteur.
Dans des genres littéraires très différents, mais toujours facile à lire et dans un format agréable : "UBUNTU" est un traité philosophico-culturel, "RECTA-LINEA" est un roman et "UNE MINUTE" un témoignage auto-biographique remarquable de précision et de synthèse.
20/20 pour "UNE MINUTE" !
A savourer sans modération.
Brillant homme de communication, chef d'Entreprise extrêmement dynamique, Emmanuel de REYNAL s'est trouvé une nouvelle vocation : auteur.
Dans des genres littéraires très différents, mais toujours facile à lire et dans un format agréable : "UBUNTU" est un traité philosophico-culturel, "RECTA-LINEA" est un roman et "UNE MINUTE" un témoignage auto-biographique remarquable de précision et de synthèse.
20/20 pour "UNE MINUTE" !
Hello @Véronique Anne ! Merci de ta fidélité et de tes encouragements constants. Heureux de partager avec toi tous ces petits détails, ces micro parcelles attachantes qui font la Martinique que nous aimons tant. Une minute, c'est l'éternité d'un instant !
Merci @Titak. Je rappelle que derrière ce pseudonyme se cache Serge Thaly, l'auteur martiniquais de Ti-Milat, un livre formidable dont je vous recommande la lecture. Serge, n'hésite pas à mettre ton texte en partage sur monbestseller.com ;-)
Inutile de préciser que ton commentaire me va droit au coeur !
Je retrouve le style que j'apprécie, précis, bref, ciselé.... Un sens incroyable de la formule. Des exemples ? "Le covid 19 ne connaît pas les frontières. Il aime la mondialisation." Traduire une pandémie généralisée qui gagne du terrain chaque jour, en si peu de mots!!!! Et que dire de : "D'une certaine façon, en ne sortant pas, nous entrons dans l'histoire" ou "les chiffres envahissent les écrans et infectent les cerveaux."..... c'est d'une justesse remarquable, et je te soupçonne de bien rigoler sous cape quand tu écris. Chacun a le droit de s'amuser comme il le veut !!! Je ne vais pas te citer toutes les phrases que j'ai appréciées, mais quand même : "La peur rend méchant, la peur rend con.".......Est-ce que ce n'est pas parce qu'on est méchant et con qu'on a peur ? Sur monbestseller.com, un lecteur regrette l'abondance de questions que tu poses. J'ai tendance à être de son avis, mais je n'oublie le brouillard dans lequel nous étions, et les questions sont certainement la traduction de ton angoisse (notre ?) intérieure... En tout cas, j'ai apprécié...je vais relire certainement, car je suis sûr d'être passé à côté de quelques perles... J'ai oublié.. Très intéressant cette façon intelligente de montrer que tous les enfants martiniquais, en vacances, avaient les mêmes jeux, les mêmes soucis, la même soif de s'amuser, d'être proche de la nature, d'être proche des autres, quels qu'ils soient !! Et je suis quand même sidéré .... C'est fou comme c'est long une minute !! Serge THALY
Merci @Dorothee pour ce commentaire très objectif ;-), et surtout d'être toujours à côté des petites lignes que je produit. Enormes bises.
@Emmanuel de Reynal
C est toujours un plaisir de te lire cher Emmanuel, tu as une écriture fluide et tu as cette particularité de décrire le moindre petit bruit,le moindre plus petit détail (qui peut paraître banal)puisque je vis aussi à la Martinique, cette belle île ,mais pour ceux qui sont loin,tu les fais rêver. .en une minute!!!
La description de ce que nous vivons depuis presque 2 ans est très complexe et j espère que la bienveillance triomphera..continues à défendre tes idées !
@Nadine ALBICY, étrange parenthèse en effet, contenant autant de doute que d’espoir. Merci pour votre commentaire empreint de sagesse et d’humilité.
La même sensation que vous...cette crise sanitaire a réveillé des interrogations quant à nos réactions face à l inconnu et sa particularité c'est qu'elle est mondiale et non insulaire...qui suis je pour dire que ce que le scientifique dit est juste ou faux.....? Et pourtant malgré tout et ne connaissant pas le lendemain, je pense qu'il ne faut pas perdre l'espoir de jours plus sereins et qu'elle aura peut etre contribué à diminuer les egos des uns et des autres..Douter ne signifie pas tout rejeter en bloc mais réfléchir en toute conscience pour essayer de faire les bons choix.. enfin bons pour nous .. .merci pour cet échange...
Merci @Auguiac josette ! Un encouragement de l'une de mes plus fidèles lectrices, ça fait particulièrement plaisir. Après "Ubuntu" et "Recta Linea", vous serez une belle ambassadrice de "Une Minute" ;-)
Le réveil avec ce fameux café un récit rempli d'anecdotes, un petit retour nostalgique dans l'enfance,le lycée Schoelcher la rencontre avec votre épouse vos enfants. Votre famille est votre refuge. New York et son marathon etc. Une analyse très pertinente du confinement. Notre devenir sur le plan humain et économique. La France n'échappe pas à l'interrogation. Pessimiste avec une lueur d'espoir. J'ai beaucoup aimé cet écrit que j'ai partagé. J'ai adoré votre escapade en catimini sur la plage.
Ah ! formidable rappel de ce début de confinement, de tout ce qu’on a vécu d’unique au début en mars 2020, comme une alerte cyclonique qui aurait duré des semaines. Ce récit est à préserver pour la mémoire des hommes, devrait figurer dans les manuels d’histoire des générations futures.
Avec le recul d’un à deux ans, on voit que tout ça a fait pschitt, que la production et la consommation effrénées ont repris de plus belle dans le monde, entraînant des pénuries généralisées de matériaux, des augmentations de prix sur les hydrocarbures, l’énergie, les logements, sur tous les prix en général, et une bonne période d’inflation qui va suivre.
Des lendemains qui déchantent, comme (je pense) après la Prise de la Bastille en 1789, ou après Mai '68.
J’ai bien aimé aussi la première partie sur la vie d’un enfant insouciant en Martinique. On se dit qu’il a / vous avez / eu beaucoup de chance, nous dans nos banlieues tristes ! Ayant vécu à La Réunion, j’arrive à visualiser. La description du Marathon de New York au début est un vrai morceau de bravoure. Et puis gravir l’Himalaya pour conquérir le cœur de la femme aimée, ça mériterait un roman à part.
Amitiés, Michael
Merci @Germain Dufour pour votre commentaire. Nous rêvons tous je pense de sortir de cette crise, et c’est vrai, nous avons tous envie de passer à autre chose… Mais l’étrange parenthèse du 1er confinement était un moment inédit ; jamais jusque là l’humanité entière n’avait fait une telle pause.
J’ai aimé vos mots de la 1ère partie, personnels, intimes, sensibles, écrits dans une langue délicate et élégante, et en contre point, ceux de la seconde ne pouvaient paraître que déjà vus, déjà lus, déjà résolus … Trop de points d’interrogation tuent la spontanéité de vos souvenirs. Dommage, l’analyse est fine, il y a des phrases merveilleuses de simplicité. Et puis aussi, on a envie de passer à autre chose je pense, plus lire ces désagréments (si on n’a pas été touché par le covid, de près ou de loin), ou plus se rappeler cette douleur (si on l’a été). En revanche, si vous prolongez la première partie avec ce témoignage d’une vie exotique très en décalage avec la notre de métropole comme on dit, cet amour et ce respect de votre île et des amis qui la font, je serai ravi de vous lire de nouveau.
Emmanuel de Reynal est un auteur Martiniquais. Né en 1965 à Fort-de-France, il fait carrière dans la publicité régionale et participe activement...
"UNE MINUTE" est le "Livre le +" du 22 octobre. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Emmanuel de Reynal, c’est pour cela qu’il publie gratuitement ses textes sur monBestSeller.