Récit de voyage : le 16 mai 1973, une petite dauphine bleue quitte Paris pour se propulser vers le Cap Nord et la Laponie en sillonnant toute la Scandinavie. Ce qui devait n'être au départ qu'un simple circuit touristique sans originalité est devenu au fil du temps une équipée nordique de 6 mois et de 12000 kilomètres. L'imprévu total !
Tranche de vie pleine de surprises et d'aventures, évasion magistrale hors du temps et des repères habituels, vivier d'anecdotes parfois drôles, fâcheuses ou émouvantes, ce livre relate une parenthèse grandeur nature dont l'empreinte ne s'est jamais effacée…
Ce livre est noté par
@Monique Louicellier : ce n'est parce qu'on est un homme qu'on est invulnérable. Un bon coup sur la tête par derrière n'épargne personne, même pas James Bond. Et puis, sans même parler d'agression, je pouvais aussi tomber sur des casse-pieds, des mecs pas sympas qui m'auraient saoulé durant des heures.
Ensuite je ne dis pas que je freinais et que je repartais en trombe, je dis seulement que je ralentissais et que je redonnais un coup d'accélérateur. Je pense qu'il ne devait même pas s'en rendre compte.
Votre commentaire commence par "mais". C'est donc qu'il y avait quelque chose avant ?
Mais quelques remarques : avoir peur d'embarquer des auto-stoppeurs en étant un homme ? Comment ? Oui, je sais bien qu'il y a eu les disparus de Mourmelon et pas mal d'hommes agressés aussi mais on n'avait aucune conscience de tout cela dans ces années bénies ! Je suis partie dès 15 ans (oui, ma mère avait signé un laisser-passer pour les frontières, espérant peut-être ne plus jamais me revoir...) et je m'en suis sortie sans anicroche, à part la rencontre de quelques pervers qui ont dû me déposer en urgence et hélas pour moi, parfois sur l'autoroute en pleine voie... Ah, les road trips, moi aussi je finis main dans la main avec ma correspondante autrichienne, qui était sur le chemin de mon premier auto-stop, pour avoir la surprise aux vacances scolaires suivantes et quelques 800 km en auto-stop plus tard qu'elle m'avait larguée, pire pour un mec, quelle douleur ! Hé, par contre Gérard, c'est dégueulasse de freiner puis de repartir en trombe (normal, je suis du coté de ceux qui tendent le pouce !) !!! Gérard n'est pas fréquentable !
@Monique Louicellier : c'est bien la première fois qu'on m'envoie un commentaire et des étoiles avant même d'avoir lu le chef d'oeuvre ! Attention, on va me suspecter de corruption de lectrice !
J'attends donc avec impatience les vrais commentaires...
@Lucas Belmont : je vous remercie pour ce gentil commentaire et je suis sincèrement ravi que ce récit vous ait plu.
Le plus drôle c'est qu'au départ j'ai écrit ce livre seulement pour mes proches, persuadé qu'il n'intéresserait personne d'autre. Si bien que je suis toujours surpris lorsque je découvre que de parfaits inconnus l'apprécient.
Encore merci
@Germain Dufour : Bonjour et merci pour votre commentaire.
Je pense que ce n'était pas vraiment de l'audace mais plutôt une forme d'inconscience.
Mais voyager seul présente de gros avantages, par exemple on se fait inviter bien plus facilement. Et puis on est libre comme l'air, on n'a pas à se soucier de l'avis des autres.
Ensuite ma mémoire n'est pas si fidèle que ça : à l'époque j'avais tenu un journal où je notais toutes les péripéties jour après jour, ce qui m'a permis de tout retracer.
Effectivement tout ceci a été bien amusant et émouvant à revivre tant d'année après.
Ah la dauphine… vous réveillez des souvenirs inénarrables pour moi. Effectivement, il fallait un soupçon d’audace pour tenter ce genre de voyage seul. Bravo à votre mémoire, fidèle ! et à votre récit, vivant, qui a dû être bien amusant pour vous à retracer.
@Philippe Doro 2 : Merci pour ce gentil compliment