Christian, esclave sous le joug d'un père brutal, découvre enfin les beautés de la vie après la disparition de ses parents. Facile à duper, il finit par tout perdre et décide de prendre sa revanche sur cette société qu'il juge inhumaine. Deux enquêteurs se lancent à ses trousses, mais peinent à comprendre sa psychologie et les mobiles qui l'animent. Un jeu de piste macabre commence alors...
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Ce roman tiendrait à la fois du policier, du thriller, du portrait psychologique et sociologique. Au fur et à mesure des pages se pose la trame de ce tissage qu’on imagine souvent fatal, tantôt résilient ; il se déploie sous nos yeux de manière qu’on penserait naïve alors qu’il me semble plus subtil car la fatalité ou le misérabilisme de certaines existences ne sont pas pour autant invoqués comme excuse aux choix que font les humains.
Le portrait de votre « jacquou-le-croquant » et la peinture morbide de sa vie nous le fait presque devenir attachant. Vous mettez le lecteur finalement dans la position de Marie, dans cette ambivalence de sentiments par rapport à Christian et à ses actes. Il n’y a pas de malveillance ni de jugement dans le regard que vous portez sur vos personnages, malgré leur cruauté ou leur médiocrité ou leur diabolisme. La frontière entre ce qui fait tour à tour d’un être la victime/le bourreau/le sauveur est bien présente.
J’ai donc passé un 'bon' moment avec votre roman, malgré parfois quelque inconfort dans la lecture (quelques pages en doublon, certaines concordances de temps… ). L'épilogue m’interroge (aviez-vous l’urgence d’en finir ? Fallait-il faire apercevoir la lumière pour contre-carrer l’obscurité ?… ) ainsi que la période historique. Bien qu'elle ne soit pas précisée, on la devine malgré quelques éléments qui m’ont semblé être anachroniques... Somme toute, cela n’est pas si important, car l’essentiel était peut-être de montrer la dichotomie entre deux mondes qui co-existent en s’ignorant.
Merci et au plaisir de lire peut-être un jour un roman autour de ce qui nous fait tant aimer les chevaux !
C’est rustique ! Et l’addition de tous ces exemples de la misère de cette vie de ferme devient lourde à lire. Bien sûr c’était rude, mais à ce point d’un autre temps, en 70 ? Peut-être ? Cela dit, je me demande pourquoi vous avez à ce point voulu cette narration linéaire sans presque n’oublier aucun détail, comme si votre roman devait d’abord témoigner d’une époque, d’une vie à la ferme ? car ce n’est pas non plus le seul sujet de votre récit et cela donne l’impression qu’on n’arrivera jamais au synopsis ! Je n’ai donc pas tenu jusqu’à savoir comment ce jeune Christian allait sortir de ces mauvais chiffres qu’il avait tirés à sa naissance…