Vint le moment d’offrir les prémices de fruits aux dieux. L’arbre et la graine se disputèrent le droit l’aînesse. La graine dit : tandis qu’on m’espère morte enterrée, je m’implante, en quête des nutriments donnant à l’arbre de fructifier : Je suis l’essence, ce que l’esprit est au corps.
L’arbre dit : l’être de sève autant que l’être de sang, notre vie ne dépend pas seulement des nutriments terrestres mais des lumières vitales à notre croissance : Je suis élevé jusqu’aux limites interdites des cieux, en quête des connaissances pour notre croissance.
La première fois que j’ai vu la machette, la hache et le feu, j’ai cru qu’ils étaient camarade de la houe, jumelle à la pioche, ami avec la pluie. La terre elle-même ne serait-elle pas un paradis si l'homme n'y habitait pas la surface !
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