Du bocage de l'Avesnois aux forêts ardennaises... Sérioja, comme la plupart des délinquants avérés ou virtuels revient constamment sur les lieux de son enfance. Son univers s'est construit autour de cette quête d'un état de non-désir, dans lequel le passage à l'acte sert de rédemption.
Anna, modiste, cherche quant à elle à atteindre une liberté incorporelle, inconditionnelle. Après Bourbaki, Balthus la ravira sous son pinceau. La souffrance de la pose doit lui faire oublier l'importance des choses matérielles. Serioja a basculé dans l'infra-monde et finira par tuer Anna au bout de son errance .
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Qu’est-ce que je n’ai pas compris ?! Que l’on puisse écrire ce qui passe par la tête, quel qu’en soit le chemin et le lieu d’atterrissage ? Que l’on ait envie d’écrire ses délires, surtout si on a pris des trucs qui aident ? Qu’à l’école on a appris des phrases avec sujet verbe complément, et celle d’après qui dépendait un peu de la précédente et conduisait à la suivante et que cette logique là, on a beau dire, on a du mal à s’en défaire ? Que j’ai cherché Balthus, le peintre, et ne l’ayant pas trouvé, j’ai pensé à un autre fantasme ? Que j’ai cherché Anna, et ne l’ayant pas trouvé, j’ai compris que je ne comprenais rien, mais comme personne ne l’a encore écrit, pourquoi me suis-je fait l’émissaire de mes propres insuffisances ? N’empêche, je n’aurais pas détesté avoir un mode d’emploi.