C’est l’automne de 1893. Nous sommes dans un village près de Rostov sur le Don. En plein pays Cosaque. Le fils du seigneur du village fait une fugue et, en pleine ville, effrayé par une locomotive, tombe de son cheval. Il est sauvé par un médecin et sa fille qui le ramènent dans son village.
C’est ainsi que débute une saga qui dure plus d’un siècle, à travers la Révolution d’Octobre, les deux guerres mondiales, la terreur stalinienne et l’effondrement de l’Union Soviétique.
L’histoire s’achève dans une maison religieuse rue de Picpus à Paris, avant un ultime retournement.
C’est le récit, reconstituée à partir de fragments épars et déformés par les souvenirs, de ma propre famille.
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Evidemment, c’est d’autant plus passionnant que la guerre parle de ce pays, de ces peuples et qu’on les découvre dans toute leurs diversités, leurs antinomies. C’est une saga incroyable. Vous avez choisi de raconter comme un observateur, j’ai l’impression que cela nous laisse un peu à l’extérieur, tout le temps, alors qu’on aurait envie je crois d’être un peu plus qu’un spectateur ?