Eschyle Lançon est un homme solitaire. Dépourvu d'ambition, rejeté par les autres, collègues comme famille, il cultive une amertume qui le porte et l'étouffe. En tombant amoureux d'une danseuse dont il ne connait que le prénom, Aurore, il espère s'extirper de l'accablement dans lequel il est plongé. Mais l'espoir, souvent, déçoit.
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Le verre à moitié vide, l’espoir à moitié enfoui, le monologue, le soliloque, la solitude pèse et c’est sûr que la vie est moins ensoleillée ainsi. C’est une lecture lourde, ne faudrait-il pas ouvrir quelques fenêtres parfois, pour que votre lecteur prenne un peu de respiration ? Sinon… on se demande (je me suis demandé) un peu où l’on va. Mais c’est un sentiment connu, un cercle vicieux, plus on s’enferme, moins on a envie de se désincarcérer.