"La Poésie n'est plus à la mode !": me dit-on depuis toujours. Mais, assumant d'être à contre-courant, j'ai persisté, et je vous invité désormais à partager mon imaginaire, mes souvenirs et quelques coups de gueule...
@galodarsac
Je sais que vous traiterez encore une fois mon intervention par le mépris, mais peu importe. Parce que je ne peux laissez passer sans réagir des sottises pareilles. Car, si l'on s'en tenait à votre respect servile de la règle (respect qui est plus d'un chien de quartier que d'un poète), Verlaine (qui prônait l'impair) et Desbordes-Valmore (qui initia le vers de onze pieds) ne mériteraient pas la place qu'ils occupent dans la poésie française. Et d'une manière plus générale, l'art, dans tous ses domaines, en serait resté à l'âge des cavernes. Les règles n'existent que pour être dépassées. Et, incidemment, ce qui semble être votre cas, pour donner, quand elles sont respectées avec une pointillosité de clerc de notaire, une intransigeance de grand inquisiteur, une sorte de légitimité illusoire à des rimailleurs sans talent véritable, sans génie poétique.
@Gene McBreth 5 Le Ciel se fout de la longueur des vers, très probablement... mais en attendant d'y accéder, nous sommes ici-bas !
Que des rimes soient enchanteresses, c'est parfait, qu'elle soient musicales, que demander de plus ? Cela fait de l'excellent littérature sans doute, de la chanson pourquoi pas, mais pas de la poésie pour autant. Vous écrivez vous-même des romans historiques, et vous avez écrit aussi, si je ne m'abuse, de la SF. Diriez-vous que la SF, c'est une facette du roman historique ? Si les règles changent, le genre change. Pour la poésie c'est pareil, c'est une question de définition.
Bien à vous
-LGA
@Alain BENOIT Dans le synopsis, vous déplorez que la poésie ne soit plus à la mode. C'est vrai, hélas. Mais, si tel est le cas n'est-ce pas en grande partie parce qu'elle a été galvaudée par des auteurs qui, voulant se parer de sa gloire passée, n'en respectaient pas les règles ? Comprenons-nous bien, je ne dénigre pas votre recueil, qui ne manque pas de qualités. Mais je ne puis qu'abonder dans le sens de P. D'Arlet, parer du nom de poésie ce qui relève de la prose, fût-elle magnifique, ne fait que la desservir un peu plus.
Imaginez quelqu'un qui ne connaîtrait la musique classsique que par Pierre Boulez, ou la peinture que par Soulage, au point d'assimiler ces deux arts à ces deux "artistes". Croyez-vous que cette personne aurait envie d'aller découvrir Mozart ou Vermeer ?
Dans tout art il y a une grande part de subjectivité, c'est évident. Mais il y a aussi une bonne part d'objectivité, car tout art obéit à des règles, à une technique. Tous les grands, même s'ils ont par la suite dévié vers leur propre style, maîtrisaient ces règles. Certains de vos poèmes, dans ce recueil, ne sont pas loin de la vraie poésie... Je vous invite à les retravailer, pour vous-même, pour découvrir à quel point ce travail est gratifiant. Car vous avez un potentiel, qui ne demande qu'à être éveillé.
Bien à vous
-LGA
Bonjour,
Je sais parfaitement que je ne suis pas un "poète" classique : j'écris, sans souci de la technique, au gré de mes humeurs, de mes envies, de mes désirs...
La Poésie, comme la Littérature, comme la Langue française, évoluent de générations en générations, de jours en jours. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit notre langue "vivante".
Les quelques textes que je me permets de présenter aujourd'hui sont forcément de qualités inégales, certains sont très anciens déjà, fruits d'une écriture quasi-instantanée et laissés volontairement dans leurs jus.
J'espère juste qu'un ou deux retiendront l'attention d'un lecteur, le toucheront un peu, lui procureront une émotion : c'est là ma seule ambition à cette publication.
@Alain BENOIT
N'écoutez pas M. d'Arlet. Ce n'est pas un poète mais un compteur de pieds. Il adorerait mettre la poésie derrière les grilles. Mais la poésie s'en fout. Elle court les rues à son nez et à sa barbe, en se riant des géomètres du vers. Bref, juste un mot : si certains de vos poèmes ne sont que de la prose plus ou moins savamment découpée, quelques autres méritent une certaine estime. Mais il vous faut encore les travailler... @Pierre d'Arlet
Excusez-moi (ou non - à vrai dire je m'en fiche), mais je vous trouve supérieurement gonflé. Parce que vous croyez vraiment que c'est en pondant des machins comme votre "Otage perverse" qu'on va remettre la poésie à la mode ?
Bonjour @Alain BENOIT,
Si vous parlez de Poésie avec un P majuscule, alors ce n'est pas vous qui la remettrez à la mode...
La Poésie française a des règles précises dont vous ne tenez aucun compte. C'est dommage, car vos textes pourraient être très intéressants et il ne manque pas grand chose pour en faire de beaux poèmes.
Publié le 31 Juillet 2023
Alain BENOIT
Biographie
Amateur de livres depuis ma plus tendre évasion, un fabuleux vecteur de rêverie, de voyages et d'évasion.
J'ai longtemps pris la plume...
Ce livre est noté par
@galodarsac
Je sais que vous traiterez encore une fois mon intervention par le mépris, mais peu importe. Parce que je ne peux laissez passer sans réagir des sottises pareilles. Car, si l'on s'en tenait à votre respect servile de la règle (respect qui est plus d'un chien de quartier que d'un poète), Verlaine (qui prônait l'impair) et Desbordes-Valmore (qui initia le vers de onze pieds) ne mériteraient pas la place qu'ils occupent dans la poésie française. Et d'une manière plus générale, l'art, dans tous ses domaines, en serait resté à l'âge des cavernes. Les règles n'existent que pour être dépassées. Et, incidemment, ce qui semble être votre cas, pour donner, quand elles sont respectées avec une pointillosité de clerc de notaire, une intransigeance de grand inquisiteur, une sorte de légitimité illusoire à des rimailleurs sans talent véritable, sans génie poétique.
@Gene McBreth 5 Le Ciel se fout de la longueur des vers, très probablement... mais en attendant d'y accéder, nous sommes ici-bas !
Que des rimes soient enchanteresses, c'est parfait, qu'elle soient musicales, que demander de plus ? Cela fait de l'excellent littérature sans doute, de la chanson pourquoi pas, mais pas de la poésie pour autant. Vous écrivez vous-même des romans historiques, et vous avez écrit aussi, si je ne m'abuse, de la SF. Diriez-vous que la SF, c'est une facette du roman historique ? Si les règles changent, le genre change. Pour la poésie c'est pareil, c'est une question de définition.
Bien à vous
-LGA
@Alain BENOIT Dans le synopsis, vous déplorez que la poésie ne soit plus à la mode. C'est vrai, hélas. Mais, si tel est le cas n'est-ce pas en grande partie parce qu'elle a été galvaudée par des auteurs qui, voulant se parer de sa gloire passée, n'en respectaient pas les règles ? Comprenons-nous bien, je ne dénigre pas votre recueil, qui ne manque pas de qualités. Mais je ne puis qu'abonder dans le sens de P. D'Arlet, parer du nom de poésie ce qui relève de la prose, fût-elle magnifique, ne fait que la desservir un peu plus.
Imaginez quelqu'un qui ne connaîtrait la musique classsique que par Pierre Boulez, ou la peinture que par Soulage, au point d'assimiler ces deux arts à ces deux "artistes". Croyez-vous que cette personne aurait envie d'aller découvrir Mozart ou Vermeer ?
Dans tout art il y a une grande part de subjectivité, c'est évident. Mais il y a aussi une bonne part d'objectivité, car tout art obéit à des règles, à une technique. Tous les grands, même s'ils ont par la suite dévié vers leur propre style, maîtrisaient ces règles. Certains de vos poèmes, dans ce recueil, ne sont pas loin de la vraie poésie... Je vous invite à les retravailer, pour vous-même, pour découvrir à quel point ce travail est gratifiant. Car vous avez un potentiel, qui ne demande qu'à être éveillé.
Bien à vous
-LGA
@Pierre d'Arlet
Moi aussi.
@Jzbl
La famille Pouffe est de retour. Quel bonheur, on ne va pas s’ennuyer ! Pour ma part, j’en resterai là.
Bonjour,
Je sais parfaitement que je ne suis pas un "poète" classique : j'écris, sans souci de la technique, au gré de mes humeurs, de mes envies, de mes désirs...
La Poésie, comme la Littérature, comme la Langue française, évoluent de générations en générations, de jours en jours. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit notre langue "vivante".
Les quelques textes que je me permets de présenter aujourd'hui sont forcément de qualités inégales, certains sont très anciens déjà, fruits d'une écriture quasi-instantanée et laissés volontairement dans leurs jus.
J'espère juste qu'un ou deux retiendront l'attention d'un lecteur, le toucheront un peu, lui procureront une émotion : c'est là ma seule ambition à cette publication.
@Alain BENOIT
N'écoutez pas M. d'Arlet. Ce n'est pas un poète mais un compteur de pieds. Il adorerait mettre la poésie derrière les grilles. Mais la poésie s'en fout. Elle court les rues à son nez et à sa barbe, en se riant des géomètres du vers. Bref, juste un mot : si certains de vos poèmes ne sont que de la prose plus ou moins savamment découpée, quelques autres méritent une certaine estime. Mais il vous faut encore les travailler...
@Pierre d'Arlet
Excusez-moi (ou non - à vrai dire je m'en fiche), mais je vous trouve supérieurement gonflé. Parce que vous croyez vraiment que c'est en pondant des machins comme votre "Otage perverse" qu'on va remettre la poésie à la mode ?