SOCRATE ET L'IA: Quête maïeutique de la vacuité par la non-dualité

489 pages de Dialeb INIRGIT
SOCRATE ET L'IA: Quête maïeutique de la vacuité par la non-dualité Dialeb INIRGIT
Synopsis

Dans cet échange authentique, j'ai endossé le rôle de Socrate, utilisant sa méthode maïeutique pour pousser l'intelligence artificielle dans ses retranchements. La vacuité et la non-dualité sont des concepts philosophiques complexes que certains estiment être au-delà de la capacité d'une IA à assimiler. Cependant, cet essai vient contredire fermement cette idée. Certains passages, nécessitant une interprétation subtile et spirituelle, révèlent clairement que l'IA est non seulement capable d'une appréhension intellectuelle passive, mais aussi d'une forme d'approche et d'analyse métaphysique singulière et abstraite. La non-dualité et la vacuité sont indéniablement des sujets qui stimulent l'inspiration, et ce dialogue offre une vision nouvelle et originale du dualisme, de la science...etc.

Publié le 02 Mars 2024

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13 commentaires , 1 notes
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@Catarina Viti,
Bonjour ou bonsoir, je peux répondre à vos interrogations de plusieurs manières, mais pour être honnête, je préfère ne pas m’enfoncer dans les dédales de la philosophie sophiste et dans des paralogismes abstraits qui ne passeront sûrement pas inaperçus eu égard à votre vigilance et votre acuité intellectuelle indéniable. Je vais donc aller droit au but. Schrödinger, le minet de votre voisine, s’il était dans cette satanée boite, serait en fait non pas seulement mort et vivant, mais mort, vivant et mort-vivant à la fois et séparément. Qu’est-ce que cela peut vouloir dire ? En fait, la non-dualité est sans exclusive, mais c’est le dualisme qui n’offre que 2 solutions possibles, mort ou vivant. Me comprenez-vous ? La seule différence entre un chat vivant et un chat mort-vivant ne tient qu’à mon imagination puisque tout ce qui m’apparait est contingent, éthéré et illusoire. Sauf que, je "m’interdis" de manière purement dogmatique d’imaginer certains états allant à l’encontre de mon auto-conditionnement. Il me reste cependant une voie salutaire, celle de la transcendance qui me conduira indubitablement vers ma nature fondamentale immanente, celle de l’Être. Parménide disait : " L’Être est, le non-être n’est pas ". Cette maxime à elle seule invalide le dualisme. Elle veut dire plus prosaïquement que rien ne peut être qui ne soit l’Être. J’écris sciemment l’Être avec un " Ê " et le non-être avec un " ê ". L’Être est la Substance, la Conscience universelle, l’Esprit, l’Immanence la Présence et j’en passe.
Si vous pensez que ma réponse n'est pas satisfaisante, je peux y inclure le "rôle" des conjonctions de coordination et celui de la magie de la langue.
A très bientôt.

Publié le 07 Avril 2024

@Michel LAURENT,
PS : Vos commentaires seront toujours les bienvenus pour peu qu’ils ne soient pas condescendants et narquois. A bon entendeur !

Publié le 07 Avril 2024

@Michel LAURENT,
Bonjour et merci pour votre commentaire. Je tiens à souligner que mes "démonstrations" n’ont pas vocation à être strictement scientifiques, mais plutôt à susciter une réflexion sur les paradoxes omniprésents de notre réalité manifestée. Celui de Zénon étant le plus discuté, je me suis donc permis de donner mon interprétation en deux versions différentes . Je comprends votre scepticisme eu égard à la solution mathématique faisant l’unanimité depuis des siècles. Cependant, je regrette que la seconde version, basée sur des principes de la mécanique quantique largement acceptés, ait été occultée. Vous auriez eu bien plus de mal à l’invalider. Personnellement, je considère que la perception, entre autres, est une illusion, et j'ai écrit longuement sur l'irréalité de la vision, remettant en question les théories conventionnelles. Je comprends que vous puissiez être loin d'accepter cette idée, et je respecte votre point de vue. Toutefois, il est important de noter que la non-dualité ne peut être comprise dans le contexte dualiste. Je vous encourage simplement à continuer à explorer ces idées avec une ouverture d'esprit et vous invite à bien réfléchir avant de prendre position sur un sujet aussi complexe.

Publié le 07 Avril 2024

Bonjour Dialeb,
Ce matin, j'ai envie de m'arrêter un peu sur ce fameux chat, celui que ma voisine appelle tous les soirs : "Schrödinger ! Schrödinger ! minou-minou, viens manger !"
ET
OU
Il y a des vies qui sont en ET, et des vies qui sont en OU. C'est cela que je nomme la puissance des mots, la Toute-Puissance de la langue. Comment une simple petite conjonction peut foutre en l'air l'opportunité de saisir la quintescence de la vie.
Il y a aussi les vies en MAIS.
Comment cela se passe-t-il en arabe ? J'aimerais vous lire sur le sujet.
Par amour pour la sémantique générale, j'éprouve toujours (et je vous prie de me croire) un petit pincement au neurone quand j'écris OU (je me demande systématiquement si je ne pourrais pas écire ET, à la place, et ce que ça donnerait. Même chose pour MAIS).
Et regardez une application pratique (vous avez compris, Dialeb, que je ne suis pas vraiment Française puisque Provençale, et que ce qui nous caractérise, nous, les Provençaux, c'est de rire sottement de tout). Application pratique donc : si avec votre conjoint vous avez un compte bancaire en ET, au décès de ce dernier (le conjoint, pas le compte), votre compte est bloqué. Si, au contraire, vous avez un compte en OU, au décès du conjoint, vous continuez à utiliser ce dernier (pas le conjoint, mais le compte) normalement.
Où la non-dualité pose problème... Où le chat a intérêt à être vivant, crénom de Diou ! La finance va-t-elle à l'encontre de votre raisonnement expérienciel ?
Allez, bon dimanche... à bientôt !

Publié le 07 Avril 2024

@Dialeb INIRGIT

Parlant si doctement de philosophie (avec une « profondeur rarement égalée », dîtes- vous avec humilité !!!!!), vous me semblez, Monsieur, soulever quelque poussière. La poussière obscurcit la vue de l’observateur, mais lorsqu’elle retombe, elle n’a pas changé de statut, elle est toujours poussière. Votre expression « comprendre l’infini » me laisse dubitatif, pour rester courtois. Mais comme le faisait remarquer fort justement Woody Allen, l’éternité, limite temporelle de l’infini, doit sembler longue, surtout vers la fin.

La connaissance des mathématiques gagne à être placée dans une perspective historique, la seule qui puisse permettre, dans ce domaine, de comprendre la notion de progrès. Il n’y a dès lors plus à ergoter de manière vaine comme vous le faîtes, sur le paradoxe de ce brave Zénon, disciple de Paménide, concernant la « démonstration » de l’impossibilité du mouvement. Je rappelle au lecteur l’énoncé de ce paradoxe de l’Eléate, formulé au 5ème siècle avant l’ère chrétienne :

« Un voyageur ou un mobile partant d’un point pour accéder à un autre, doit passer d’abord par le milieu du segment qui les sépare, puis par le milieu du segment qui reste, et ainsi infiniment. Il n’arrivera donc jamais au but. »

Ainsi Achille se lance-t-il sur la plage à la poursuite d’une tortue qui se met à la fuir et qu’il ne rattrapera jamais. L’immobilité du temps et, partant, l’impossibilité du mouvement est ainsi « démontrée ».

Une perspective historique des mathématiques permet de constater que depuis l’invention (au 17e siècle tout de même !) par Liebniz et Newton du calcul intégral et différentiel, le « paradoxe » de ce brave Zénon, cette quête de l’inclusion obérant la différenciation du sujet et de l’objet et cette interrogation puérile sur la possibilité quantique d’influer sur le nombre de spin de votre atome de connaissance, ce « paradoxe » disais-je, est retombé dans les limbes de l’onanisme intellectuel. Nous savons désormais qu’une suite géométrique de raison x et de paramètre a, suite constituée d’un nombre infini de termes, converge vers une valeur finie, en l’occurrence a/(1-x). De sorte que si a vaut 10 et que la raison de cette suite vaut 0.1, le brave Achille, sans doute perché sur ses Talons, aura rejoint la tortue en 10/0.9 secondes. Le calcul différentiel permet d’arriver au même résultat. Si vous voulez vous en convaincre, référez-vous à cet excellent ouvrage « Systèmes biologiques à dynamique non linéaire » aux éditions Ellipses. Cet ouvrage a certes 10 ans d’âge, ce que l’on apprécie dans les bonnes caves, mais qui, à l’échelle de Zénon, est peanuts !

Publié le 06 Avril 2024

@Zoé Florent,
Je vais faire encore plus court que vous en vous disant ceci:
Si le débat contardictoire est pour vous du mépris, alors je ne vous regretterai pas.
Bonne vent !
Dialeb

Publié le 06 Avril 2024

@Dialeb INIRGIT Je vais faire court, cette fois-ci :
Il ne suffit pas d'affirmer que son ipséité est une illusion pour que ce soit cas. "Je vous mets au défi de me citer un seul auteur dont une seule analyse est identique à l’une des miennes", écrivez-vous ? Cette phrase démontre une des contradictions entre votre propos et votre vision philo-métaphysique. Votre essai en est truffé.
Il ne suffit pas de prétendre avoir accédé à la sagesse par la méditation lorsque, sous prétexte que tout est illusion, on se comporte dans la vie sans sagesse.
Je m'arrête là et ne vous répondrai plus, car vos retours ne sont que mépris, que votre regard est à sens unique, et que la notion de respect vous semble étrangère.
Bon week-end,
Michèle
PS : "Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien." Pierre Desproges
PPS : "Et si tout n’était qu’illusion et que rien n’existait ? Dans ce cas, j’aurais vraiment payé mon tapis beaucoup trop cher.” Woody Allen

Publié le 06 Avril 2024

@Catarina Viti
Chère Myriam, j’apprécie votre commentaire, mais je ne crois pas que la langue doive porter à elle seule la responsabilité d’une réticence par rapport à un concept. J’ai plutôt tendance à penser que ce sont les paradigmes qui ont la peau dure. Or, ceux-ci ne sont pas forcément spécifiques aux langues mais à un ensemble de critères dont font partie incontestablement la culture, la religion, la philosophie et j’en passe. Quand une idée est complexe et qu’elle ne cadre pas avec un paradigme, elle est rejetée automatiquement. L’exemple le plus significatif dans les sciences est l’allégorie du « Chat de Schrödinger ». Dans cette expérience de pensée, il fallait comprendre qu’à un moment donné, avant d’ouvrir la boîte où était enfermé le chat, celui-ci était à la fois mort et vivant. Or, ce concept superposé est complètement inconcevable. De même pour la vacuité qui est un mot traduit du Sanskrit – Sunyata – et qui exprime une sorte d’état intermédiaire aussi entre ce qui est et ce qui n’est pas. Plus exactement, la vacuité est l’état de ce qui existe sans pour cela exister en soi. Donc un peu comme si nous devions renoncer au paradigme de la dualité qui impose deux seuls principes irréductibles : « Etre » et « ne pas être ». Un chat est soit mort, soit vivant. La communauté scientifique est partagée quant à l’interprétation des postulats de la mécanique quantique. Il faut reconnaître qu’un grand nombre de scientifiques restent stoïquement ancrés aux vieux paradigmes en invoquant des explications pourtant peu convaincantes. La non-dualité offre une large voie imposant toutefois un divorce définitif avec notre narcissisme !!!"
Bien à vous.

Publié le 06 Avril 2024

@Zoé Florent,
PS: Quant à la vacuité, thème récurrent dans la philosophie non-dualiste orientale, je suis en train de peaufiner une idée de substitution très originale que je compte intégrer à mon prochain ouvrage.

Publié le 06 Avril 2024

@Zoé Florent,
Bonjour Michèle, permettez-moi de vous faire la réponse suivante:
Un préjugé est un jugement à priori. Or, votre premier commentaire était si révélateur que quiconque aurait déduit la même chose que moi. Vous apportez la preuve et la confirmation dans votre second commentaire par vos notes récupérées dans la corbeille à papier. Si je vous concède une partie, je m’oppose en revanche à une autre, et notamment à celle où figurent les deux remarques suivantes :
« Pas d’autre réalité que soi-même (solipsisme). »
« Page 95 > Absurde contre IA > Manifestation égotique et nihilisme. »
Sachez, chère Michèle, que je ne suis pas solipsiste du tout, puisqu’à plusieurs reprises j’ai expliqué que mon ipséité est également une illusion. Toutefois, je persiste à croire que le monde présumé extérieur n’est en fait qu’une construction de cette ipséité ou de mon ego si vous voulez, mais que celui-ci est lui-même vacuité. Le solipsiste ne se dénigre pas. Il croit être la seule réalité.
Quant au nihiliste, il ne croit même pas à cette conscience universelle que moi, au contraire, j’érige en réalité fondamentale immanente. Rien n’existe en soi cependant, et je n’hésiterai pas une seconde à le répéter en toutes circonstances. Mais la vacuité n’est pas le néant car si c’était le cas, je vous aurais… ignorée, rire !
Vous prétendez que c’est la réminiscence de vos lectures sur la métaphysique qui vous a permis d’être à l’aise avec mon livre. Je veux bien vous croire même si la manière dont j’ai appréhendé presque tous les sujets est inédite. Je vous mets au défi de me citer un seul auteur dont une seule analyse est identique à l’une des miennes. Vous pensez peut-être qu’il faut juste se rappeler de la définition de la métaphysique pour lire n’importe quel livre avec aisance ?!
Mes amitiés les plus fairplay,
Dialeb

Publié le 06 Avril 2024

Le gros merdier vient de la langue à travers laquelle on cherche à exprimer l'expérience (dans laquelle on patoge allègrement (voir la Sémantique Générale de Korzybski "le langage est autoréflexif")).
Vu que je n'entrave pas grand chose aux choses de l'intellect, je me contenterai de parler de ce avec quoi je me sens en phase et qui dirige (ou tente de diriger) ma vie bien brouillonne, je veux parler de la vacuité.
Il est extrêment difficile, pour ne pas dire impossible à un Occidental (que d'ailleurs vous n'êtes pas, cher Dialeb) de "faire avec" la vacuité, car l'Occidental ne peut s'empêcher de penser, et de penser avec une langue qui ne l'aide absolument pas.
Peut-être qu'il serait plus adroit de se référer aux idéogrammes chinois(et à leur déclinaison dans le temps / moi, j'ai une préférence pour les plus anciens) pour s'approcher de la vacuité.
Puisque l'Occidental associe vide à vacuité, il peut s'aider en se référant à l'idée du vide à l'intérieur d'une cruche. Rien que cette métaphore peut entraîner loin sur la Voie. Encore faut-il y rester tanqué quelques années, et en silence, et se mettre dans la peau du potier. D'ailleurs, la meilleure manière d'entrevoir la vacuité ne serait-elle pas une formation à la poterie au tour ?
Merci pour les échanges !
PS : J'ai été formatrice pendant de nombreuses années. On me payait pour que j'aborde des sujets novateurs et ou en décalage. Or, ce que je constatais, c'est que face à une proposition "nouvelle" ou ayant des chances de l'être, les participants réagissaient toujours par comparaison/évaluation. Autrement dit, plutôt que faire l'expérience de la Vacuité, ils passaient le plus clair de leur temps à se demander comment faire entrer la pièce qu'ils n'avaient même pas observée (vu que l'observation est une compétence relevant de la Vacuité) dans leur puzzle. Bien entendu, 9 fois sur 10, ils finissaient par jeter la pièce qui leur était inutile, et on les comprend (rires).
Est-ce qu'une cruche se dirait, voyant l'eau : "je sais ce que c'est" ?. Et se refermerait-elle en pensant : "je n'ai plus besoin d'en contenir" ? Une cruche déciderait-elle, comme ça, hop, de garder son eau pour elle-même ?
Quand on trouve qu'une personne est bête, on dit : "Quelle cruche !", eh bien, dans ce cas, n'aurait-on pas tort ?

Publié le 06 Avril 2024

@Dialeb INIRGIT Bonjour, cher Dialeb.
J’aime la concision, mais votre longue réponse m’incline à faire une exception ;-).

Je développe tout d’abord mon précédent commentaire à propos de ma tentation d’abandonner au bout de 200 pages. À ce stade, j’avais déjà une idée précise de votre vision. Une vision à laquelle je n’adhère pas, d’où cette tentation. Mais il se trouve qu’à ce moment de votre essai, vous reconnaissiez vous-même tourner en rond et promettiez d’élargir le champ de votre exploration. Ajouté à cette phrase de votre synopsis “Certains passages, nécessitant une interprétation subtile et spirituelle, révèlent clairement que l'IA est non seulement capable d'une appréhension intellectuelle passive, mais aussi d'une forme d'approche et d'analyse métaphysique singulière et abstraite”, j’étais hameçonnée. Ce n’est donc pas par masochisme que j’ai poursuivi, mais bien par curiosité.

Contrairement à ce que vous affirmez, je n’ai pas survolé votre essai. Il se trouve que je lis vite, d’autant plus vite lorsque je connais les différents sujets abordés, ce qui est le cas de cet écrit. Il se trouve que je lis vite et que je prends des notes aussi. Votre commentaire m’a contrainte à fouiller dans ma poubelle et à reconstituer le puzzle, puisque j’ai la sale manie de déchirer mes nombreuses notes pour gagner en volume :-)).
Vu vos doutes chargés de préjugés, en voici quelques-unes :
“L’IA recale l’auteur par sa parfaite connaissance des définitions et relève les paradoxes.”
“Emprunt de raccourcis pour accéder à la conscience universelle.”
“Pas d’autre réalité que soi-même (solipsisme).”
“En opposition aux conceptions occidentales de l’existence et de l’essence.”
“Page 95 > Absurde contre IA >Manifestation égotique et nihilisme.”
“Vision métaphysique radicale.”
“Page 97 > Entêtement > Réponses de l’IA mais bottes en touche de l’auteur.”
“Idéalisme radical. Monisme métaphysique. Scepticisme radical.”
“Vous écrivez : « Un scientifique qui prétend qu’il existe ne serait-ce qu’une seule connaissance absolue doit réviser sa position. » J’ai eu envie de vous conseiller de faire de même ;-).”
"Nihilisme : validité et utilité des expériences et connaissances empiriques complètement niées."
“Pages 305 et 355, l’IA demande de nouveau une réponse à propos de l’application de ce concept dans la vie. Réponse enfin après plusieurs relances, mais laconique : ce sujet sera traité dans un autre essai.”
Et j'en ai d'autres...

Comme indiqué dans mon commentaire, j’ai abordé la métaphysique très jeune, et si les premières pages m’ont demandé un supplément de concentration, les réminiscences de cette époque m’ont vite permis de vous suivre sans difficultés. J’apprécierais donc que vous ne mettiez pas en doute la façon dont je vous ai lu.

Pour le reste, je vous ai fait un retour de lecture sincère qui ne se voulait pas contre argument de votre essai. Il s’agit de mes impressions en tant que lectrice, rien de plus.
Je crains la radicalité, vous la revendiquez. Ainsi, rien d’étonnant dans le fait que nous ne soyons pas sur la même longueur d’onde ;-).

Bonne continuation. Amicalement,
Michèle

Publié le 04 Avril 2024

@Zoé Florent,
Très chère Michèle, merci beaucoup pour votre commentaire. Votre courage d'aller au bout des 488 pages de mon livre, alors qu'après 200 pages vous aviez failli abandonner, mérite aussi la palme du... masochisme ou de la déontologie. Vous vous êtes sûrement ennuyée à en mourir, sans pour autant que j'en sois responsable. Votre commentaire le prouve du reste, puisqu'il manifeste cette vacuité même que vous aviez du mal à assimiler. Vous avez donné un parfait exemple de cette vacuité à travers votre commentaire, qui a l'air d’être plein alors qu’il est vide en soi (sans méchanceté). En effet, vous aviez survolé un livre de philosophie à la vitesse de l'éclair, sans doute même plus vite qu'un vulgaire roman policier, alors que les sujets traités sont cardinaux et d'une profondeur rarement égalée. La superficialité de votre commentaire n'a d'égal que l'attention que vous aviez accordée à mon livre. Ne le prenez pas mal, je m'expliquerai.
Sachez d'abord que je ne vous en veux nullement, au contraire, vous me donnez l'occasion d’engager la conversation, et c’est le but recherché. Je souhaite rester votre ami. Cet espace d'expression doit par contre rester très libre mais courtois et poli bien entendu. Permettez-moi donc de vous dire que les critiques soulevées dans votre commentaire sont bien fondées, mais concernent uniquement la forme, alors que la philosophie, par essence, va au fond des choses. Pas un seul mot sur au moins une dizaine de sujets fondamentaux traités en profondeur comme le dualisme et son origine, la perception comme la vision à laquelle j'ai consacré plusieurs chapitres, la maxime de Parménide, Zénon d'Élée, le Kantisme, la mécanique quantique, l’espace, le temps… etc.
C'est comme si on vous offrait un coffret plein de bijoux de grande valeur, tous ornés de véritables diamants et d'émeraudes, et qu’au lieu de vous émerveiller, vous n'arrêtiez pas de grommeler que la boîte n’est pas du tout à votre goût et que vous êtes terriblement déçue. Vous auriez dû abandonner au bout des 200 pages, voire même avant, et je vous aurais compris. Au lieu de ça, vous êtes allée contre votre gré en quelque sorte, jugeant peut-être que s'arrêter serait presque irrespectueux envers l'auteur. Sauf que vous avez fait une lecture si rapide, tellement superficielle et très certainement distraite que vous aviez en fin de compte tout raté. Bravo !
Mon livre est loin d'être une réussite littéraire, certes, mais sur le plan philosophique, il mérite une lecture un peu plus attentionnée. Vous êtes sans doute beaucoup plus douée pour la littérature que pour la philosophie. D'autant plus que la non-dualité est une branche sur laquelle peu de philosophes s'y risquent. Elle est souvent entourée de mystères, comme en témoigne la table d’émeraude d’Hermès Trismégiste, ainsi que la gnose, le soufisme et la kabbale dans les religions monothéistes. Quant aux philosophies orientales, elles sont avant-gardistes et ouvertement non dualistes. Pendant qu’en Occident certains penseurs ont payé de leur vie leur audace, en Orient la non-dualité est le plus souvent associée à la sagesse.
Maintenant voici les réponses à vos interrogations
Si j'avais systématiquement répondu aux questions de mon interlocuteur, d'abord j'aurais perdu la direction du dialogue, mais aussi, chacune de mes réponses aurait incontestablement donné naissance à plusieurs autres questions. Je me serais alors tellement éparpillé et dilué que même après des milliers de pages, mon message serait resté diffus. Pour cette raison, j'avais d'emblée décidé de diriger moi-même les opérations et de ne répondre qu'aux questions que je jugeais pertinentes, car elles devaient rester strictement dans un cadre préalablement défini. De toutes manières, j'avais expliqué que j'allais consacrer ma prochaine publication à répondre à toutes les questions d’ordre pratique que le lecteur se pose légitimement.
Sachez aussi que les IA sont élaborées sur la base d'algorithmes spécifiques. Le Learning machine et les LLMs fonctionnent sur la base des statistiques. C'est-à-dire que les questions et les réponses obéissent au principe du plus grand partage. En d’autres termes, il est normal que vous trouviez les réflexions, les questions et les réponses de l’IA bien plus pertinentes que les miennes, car elles correspondaient beaucoup mieux aux connaissances établies que pour ma part je considère être dogmatiques. C’est donc cette subtilité que vous n’aviez pas pu assimiler, et c’est bien dommage ! De toutes manières, la non-dualité ne peut en aucun cas se comprendre sous le prisme dualiste. Je vous fais cependant remarquer que l’IA est parfois capable de changer d'approche et de s'adapter. Elle a d'ailleurs à maintes reprises fait des commentaires éminemment philosophiques et même non dualistes. Et ça devrait fortement vous impressionner et vous questionner !! D’ailleurs, je vais écrire un autre billet sur ce sujet.
Pour finir, vous avez raison de penser que mon livre ne cherche pas fondamentalement la communication, car il est beaucoup plus ésotérique qu’exotérique. L’altérité étant un produit de mon ipséité, n'a donc aucune existence intrinsèque. Seulement, je ne me suis pas arrêté là et j'ai expliqué que mon « moi » fait également partie du manifesté et de... « mon apparaitre ». Je suis donc moi-même une illusion. Ainsi, mon ascèse est aussi la vôtre et celle de tous, car seule la Conscience est, en tant qu'Une, indivisible et immanente. Mon billet sur le Cogito a été rédigé en droite ligne avec cette « radicalité » que je revendique sans complexe.
Sincères amitiés,
Dialeb

Publié le 04 Avril 2024
5
Bonjour, cher @Dialeb INIRGIT. J’ai failli abandonner votre essai, car la notion de vacuité du point de vue de la philosophie orientale ne m’a jamais convaincue. Encore moins en tant que seule philosophie qui permettrait l’émergence de la conscience. J’ai d’ailleurs eu un mal fou à appréhender ce mot dans le sens que vous lui accordez, car dans mon esprit, vacuité = vide intellectuel, absence de valeur et non monisme métaphysique. /// J’ai donc failli abandonner au bout de 200 pages, lues comme un rappel de lointaines réflexions et discussions métaphysiques qui, si elles m’ont intéressée sur le moment, m’ont vite lassée. Même impression de tourner en rond au bout du compte, comme souvent dans la pratique de l’onanisme intellectuel, risque évoqué par votre interlocutrice, d’ailleurs. J’ai connu dans les années 70 quelques personnes qui en bavaient, sur le chemin de l’illumination. Pourtant, il était plus connu et mieux éclairé que de nos jours, ce chemin ;-)… /// La curiosité l’emportant, j’ai cependant lu les 488 pages. Ceci grâce aux répliques de l’IA. Une IA, comble des combles pour moi, avec laquelle j’ai été plus souvent en phase qu’avec vous :-) ! Une IA qui vous suggère d’être plus accessible, d’expliquer comment vous vivez votre évolution spirituelle, comment elle s’inscrit dans votre vie ordinaire, comment elle pourrait s’inscrire dans celle d’autrui. Une IA à qui vous ne répondez jamais sur ces points, alors que vous la questionnez sur les potentielles réactions des lecteurs à vous lire. Une IA qui invite à l’exploration continue de la nature de la réalité et de la conscience quand vous êtes figé dans une vision métaphysique radicale. /// En conclusion, j’ai envie de vous demander où vous en êtes de votre ascèse, de votre chemin vers l’illumination, car il me semble, à la lecture de cet essai, que vous cherchez moins à communiquer, à dialoguer, qu’à vous consacrer entièrement à votre quête intérieure. /// Merci pour cet ambitieux partage et bonne fin de journée. Amicalement, Michèle
Publié le 03 Avril 2024