
Des scènes qui vous resteront : la boîte de nuit, la radio, la banque.
Des personnages masculins forts : Bart, Nicolas.
Des personnages féminins centraux : Yasmine, la mère.
Une héroïne rongée par la faute : Olivia.
Son auteur à moitié fou : Adrien.
"Lu d'une traite, presque en apnée // Des pages intenses d'une beauté déchirante // Une grande maîtrise de la dramaturgie // Une incroyable force s'en dégage // Une vraie création, grave et tragique // Non content de nous faire entrer dans les têtes de vos personnages, vous nous faites devenir eux // Le lecteur se prend au jeu et au piège entre phrases-projectiles, paragraphes hallucinés // Du grand art" (avis mBS et ailleurs)
Mise à jour : 30.4.2025
Cette version est finale.
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Un beau et profond témoignage de lecture, chère Vanessa Michel... Je vous suis reconnaissant de cette lecture, de cet engagement dans cette lecture, avec vos éclairages et vos émotions, cette sensibilité qui caractérise vos œuvres et que vous avez sincèrement prêtée à la lecture de ce texte. Que vous en gardiez souvenir me touche évidemment, je suis si content qu'Adrien et ses personnages aient trouvé si grande attention. Merci infiniment @Vanessa Michel
Merci chère Michèle du soutien indéfectible que vous avez toujours apporté à ce texte. Vos encouragements, la force de vos commentaires m'ont bien aidé dans mes périodes d'écriture. Mais c'est votre affection pour "Olivia" qui m'a le plus touché, peut-être parce que c'est un texte dont on se remet peu de l'avoir écrit, parce que c'est un texte qui ne m'a jamais quitté. Merci infiniment @Zoé Florent
Une des grandes forces d’Olivia est à mon sens de marier ce qui pourrait apparaître contraire ou en opposition. C'est merveilleusement pensé, construit et maîtrisé, alors que la lecture reste fluide et naturelle.
La sauvagerie est délicate. Le bruit est silence. La mélodie fait parfois semblant de dérailler. La folie apparaît sage. L’histoire nous échappe, puis nous attire de manière incontestable.
On demeure sur un fil. On retient son souffle.
L'histoire, les histoires sont bouleversantes. Le camaïeu de la douleur est riche. Il est cru, direct et franc. Mais toujours pudique et d’une rare finesse. Les sentiments, y compris de grande souffrance, parviennent à nous avec grâce. Presque en message subliminal. On lit le désespoir ou l'émoi amoureux par exemple, on les comprend, mais plus : on peut presque les toucher, les ressentir soi.
Tout sonne fort et profond. Tout tinte (et teinte) vrai.
Il y a des prouesses techniques, des mises en scène grandioses. Je pense à de nombreux passages que je ne veux pas dévoiler ici. Beaucoup de décors, de mouvements (notamment de l’âme). De la jeunesse. Des amitiés. Des intensités. Des fêtes et des drames. La tragédie du mal-être - de l’isolement. Les fuites (nombreuses). De toute nature.
J’ai été subjuguée par la qualité de l'écriture, la puissance des scènes et la plongée dans les personnages. Il s'agit d'immersions quasiment littérales dans leurs intimités, leurs émotions, leurs pensées. On vibre avec et en eux.
J’ai adoré la musique (évoquée ou imaginée), les tableaux complexes et purs. La mise en abyme. Ces allers-retours entre Adrien et Olivia, entre celui qui écrit et "l'écrite" - magnifique et attachante héroïne. Ces allers-retours répondent à nos questions, autant qu’ils nous interrogent.
Cortex a su tisser patiemment une ambiance (invisible) qui nous accompagne en laissant planer son parfum (indicible) singulier et envoûtant. Du début à la fin. Avoir l’occasion de voyager au sein d’une telle sensibilité, de telles sensibilités, est à la fois beau et précieux.
Ce roman ne peut laisser indifférent. Il compte d’après moi en littérature, et il comptera naturellement dans ma vie de lectrice. Parce qu’en plus du talent des mots, de la poésie et du récit, Olivia possède un indéniable supplément d'âme.
Il ne suffit pas de bien écrire. Ni même de bien décrire. Il ne suffit pas d'une parfaite construction ou d’intrigues palpitantes. Ni même d’une chute splendide. L'auteur livre ici cela - et bien plus que cela.
Ce petit plus indéfinissable, qui en fait à mon sens un écrivain du présent, mais aussi de l'avenir.
Joli cadeau que vous faites au texte, et à l'auteur toujours touché de ce soutien. Merci Michèle @Zoé Florent