FAUT QU'ON PARLE

C’est sûr qu’une telle découverte, ça casse ! mais à lire comme ça, cash dans le résumé, ça gâche aussi un peu la surprise qui arrive une fois le monologue d’un quadra en doute bien avancé… Très bien fait votre longue litanie d’une nuit de la vie d’un homme malade, vous menez adroitement la progression de ses réflexions, il y a un subtile équilibre de maintenant et avant qui fait qu’on ne s’impatiente pas (entre autres de savoir quand il va découvrir le pot aux roses), de monologues et de dialogues, de lui et d’elle, c’est vraiment bien pensé et écrit. Sauf la chute, pour moi, comme si c’était une nouvelle et qu’il fallait un scoop, ça gâche (bis). C’est drôle, il y a des romans où l’on subodore que la fin ne va pas être funny, et c’est comme ça, et ça va, et il y en a d’autres où l’on a envie que cela soit happy end américain, j’avais plutôt classé le votre dans cette 2nde catégorie. Allez, je vais me mettre un petit coup de Beatles pour me changer ce p’tit goût qui m’a moins plu :)