Perdu dans la vacuité de sa vie parisienne, Joseph s'enfonce dans une existence désenchantée, jusqu'au jour où une rencontre éphémère bouleverse son monde. Lila, aussi mystérieuse qu'inaccessible, devient le catalyseur d'une quête profonde, poussant cet homme à traverser le monde jusqu'à Shiraz. Ce voyage, autant physique que spirituel, devient une odyssée d'introspection, où chaque pas le rapproche de la vérité et remet en question les certitudes mêmes de l'existence. Entre les ruines antiques et les déserts infinis, il explore les frontières du sens de la vie et de son propre être, cherchant désespérément à combler le vide qui le ronge.
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Oui bien sûr, on a compris la satire, l’excès, la moquerie, mais le truc, c’est que cela rend la lecture fastidieuse, et fait oublier qu’il puisse y a voir un récit qui motiverait d’aller jusqu’au mot final…
Chère Michèle, @Zoé Florent
Je découvre votre commentaire avec une certaine émotion. Pendant de longs mois, j’ai écrit pour moi-même, au fil de mes émotions et de mes épreuves. Au moment de clôturer le dernier chapitre, et de me laisser moi aussi surprendre par cette fin, je n’avais d’autre ambition que de regarder avec fierté cet ouvrage terminé.
Et puis, il y a quelques jours, après de longs mois sans revenir sur ce roman, j’ai humblement choisi de le publier, en me disant que cette histoire pourrait peut-être parler à d’autres, tout en redoutant de l’exposer au jugement.
Savoir que vous avez pris le temps de terminer ce roman et que vous vous en souviendrez est bien au-delà de mes attentes. Je tiens à vous remercier pour cela.
Votre proposition de m’aider à corriger les coquilles me va droit au cœur, et j’en serais honoré.
Amicalement,
Philippe
@Jérôme Lanclume Vous avez mal lu. J'ai lu et apprécié il y a fort longtemps "Un singe en hiver". Le doute que j'ai évoqué sur un récente tribune concernait son prénom, que j'avais mangé, quand j'ai pensé à lui pour répondre au quizz de miss Viti.
@Philippe Hubert Le côté satirique ne m'a pas échappé, tout comme une forme d'autodérision, qualités qui m'engagent à poursuivre ma lecture, d'ailleurs.
À bientôt et bon week-end à vous deux,
Michèle
@Zoé Florent
Détrompez-vous, je trouve très intéressant, au contraire, que vous ne partagiez pas mon avis. Que serait le monde si tous communiaient béatement dans les mêmes opinions ? Un insupportable ennui.
Sinon, ça n'a rien à voir, mais j'ai lu quelque part que vous n'aviez jamais lu Blondin. Puis-je vous encourager à réparer cette faute (si, si). Je serais étonné si vous n'y trouviez pas grand plaisir.
@Zoé Florent Je vous remercie pour vos remarques, qui me semblent totalement pertinentes. Avant tout, ces coquilles sont en effet problématiques, j'espère qu'elles ne nuiront pas trop à l'expérience...
À propos du côté pédant (constat que vous partagez avec @Jérôme Lanclume), cet aspect assumé est un élément de satire (même si je note que celle-ci peut s'apparenter à de l'égotisme) qui est en cohérence avec l'évolution du récit. Je suis content qu'il puisse susciter l'interrogation ou le rejet, mais j'espère que la suite pourra vous convaincre de sa pertinence.
Pour le style, je m'en remets aux goûts et aux couleurs ; peut-être que l'orgueil d'une première écriture passera et que le style se simplifiera à l'avenir.
Je vous remercie en tout cas pour le temps que vous avez pris pour faire ces retours. Bonnes vacances à vous deux !
Philippe
@Jérôme Lanclume Vous qualifiez ce roman d'illisible, je le trouve bien écrit. En d'autres termes, je vous prie (en anglais et sur le ton de la plaisanterie) de m'excuser de ne pas partager votre avis... ce dont vous n'avez probablement rien à faire, je le conçois sans aucun mal ;-)
Amicalement,
Michèle
@Zoé Florent
Bonjour. Plus que d'égocentrisme, je parlerais d'égotisme (au sens stendhalien du terme), mais peu importe, ce n'est pas ça qui me gêne mais bien le pédantisme que vous-même avez relevé. Pour ce qui est de moi (bonjour l'égocentrisme !), la chose est rédhibitoire, les petits clercs m'emmerdent, me démange toujours l'envie de leur botter le derrière, et quel que soit le synopsis !
Cela dit, je ne comprends pas l' "apologies" qui précède mon adresse. Pouvez-vous m'expliquer ?
Bonjour @Philippe Hubert,
J'ai lu vos deux premiers chapitres, et, sans esprit de contradiction (apologies, @Jérôme Lanclume ;-)), je dirais que vous écrivez bien, que votre richesse de vocabulaire de dément pas votre cursus, que vous décrivez avec justesse ces quelques trentenaires privilégiés qui, embarqués sur la vedette de la réussite sociale, sont rattrapés à un moment ou un autre par une lucidité qui leur donne l'impression d'un immense loupé... Mais, mais, mais, et c'est là que je rejoins Mr Lanclume, gaffe aux coquilles !
Je les ai relevées sur une quinzaine de pages puis ai renoncé, cela ralentissant trop ma lecture.
P. 3 : émergEAIENT tout de même quelques - : futur (sans majuscule). P. 4 : que j'eusse louéES. P. 5 : sans qu'un seul mot AIT- P. 6 : laboureur et tailleur - l'ensemble... ÉTAIT pour moi. P. 11 : LEUR préfèrent - tout en étant exploitÉS. P. 12 : durant lesquELS (les événements). P. 14 : nous étions ancrÉS - toujours sans SE rendre (chacun). P. 15 : nous pesAIENT. P. 16 : symbolisAIENT. Et après avoir lâché l'affaire, celle-ci qui m'a fait de l'oeil : P. 23 : chacun poursuivIT.
Alors il est un fait que pour l'instant, votre récit dénote une bonne dose d'égocentrisme (impression renforcée par l'emploi de la première personne) et de pédantisme, mais votre synopsis m'engage à poursuivre.
À bientôt pour mon retour final et bonnes vacances, si c'est le cas.
Amicalement,
Michèle
@Philippe Hubert
Je ne dirai pas que votre prose croule sous le pédantisme (je n'ai pas envie de me faire, de vous, un irréconciliable ennemi), mais si c'est ainsi qu'on apprend à parler le français, et à l'écrire, à Sciences Po, je déconseillerai vivement cette fameuse école à qui envisage de faire carrière dans la littérature. Sauf à nourrir le projet d'inventer le roman illisible. Mais qu'il sache, cependant, que, dans ce domaine, la concurrence est rude.