Il y avait bien la guerre, mais c’est pas une excuse.
Il avait fallu plaire à maman, mais c’est pas suffisant.
Deux mauvaises rencontres et Al qui débarque.
C’est tombé comme ça, pas de bisous.
Des critiques qui pleuvent comme les balles. Et des coups. Ca semblait normal.
Se protéger quand même. Mais pour aller où ?
Dormir chez les voisins en rêve.
Courir. Au fond de la classe, les leçons rentrent pas.
On cogne petit, ça donne quoi plus grand ?
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C’est étonnant la manière dont vous racontez cette étrange histoire, il faut imaginer les débuts et fins de phrases tant votre style est dans l’ellipse. Déroutant au début, cela devient presque un exercice automatique au bout de quelques pages. N’empêche, est-ce parce que vous voulez allez au plus court, que vous avez autant confiance dans votre récit qu’en votre lecteur ? Quant au récit, d’où vient-il ? d’une mémoire de famille ?
@Veronique40 merci d'avoir consacré du temps à la lecture du roman et également à votre commentaire sur le style. Bien que je sois l'auteur de l'histoire, je ne parviens pas à savoir qui est le personnage principal selon vous " cachotier, discret, éteint". De plus je ne raconte pas les difficultés des agriculteurs, c'est une famille il y a 80 ans sans qu'on puisse en tirer aucune généralité.
Le personnage principal est cachottier, discret, éteint et il y a des zones de mystère autour de sa vie donc forcément cela m'a fait me poser des questions sur lui. Et puis on raconte beaucoup de choses sur lui donc je me suis demandé qu'est-ce qui était vrai et qu'est ce qui était faux?Après dans cette histoire, vous racontez bien les difficultés financières que peuvent rencontrer des agriculteurs qui ont du mal à vivre avec le peu d'argent qu'ils ont et les dépenses qu'ils doivent faire. Mais en tout cas bravo pour votre écriture, on peut dire que le langage que vous employez est soutenu, c'est stylé, bien écrit, clair.