Mais qui est Dolorès Alvarez ?

201 pages de Henri Beaumont
Mais qui est Dolorès Alvarez ? Henri Beaumont
Synopsis

Léonard Spitz mène une enquête de moralité sur Claude C.
Sa commanditaire est Dolorès Alvarez, une femme de 83 ans qui vit seule rue du Bac, à Paris. Elle désire faire de Claude C. son légataire universel, mais elle voudrait en savoir plus sur lui. De quoi vit-il ? Que fait-il la nuit ? Pourquoi est-il parti de la rue du Bac brusquement ?
Spitz suit Claude et l'accoste sur une terrasse de café…

Publié le 08 Octobre 2024

Les statistiques du livre

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6 commentaires , 2 notes
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Bonjour @unpetit50
Je ne peux que reprendre, presque recopier votre commentaire, tant vos mots correspondent à ce que j'ai souhaité écrire. Une écriture facile, c'est-à-dire fluide; un récit gai, léger, vif : oui, c'est ainsi que j'aime écrire. Et puis… bigarré, hétéroclite, qui fourmille dans tous les sens : l'écriture est un jeu pour moi; je m'y amuse.
Merci donc d'avoir ressenti tout cela, d'avoir aimé suivre les pérégrinations de Claude C. et ses partenaires de jeu, entre autres Dolorès et Spitz et les habitants de la rue du Bac.

Publié le 06 Novembre 2024
3
C’est très gai, léger, vif, des personnalités de roman, auxquelles on s’attache, et on sent bien la truculence que vous avez eue à les dessiner ainsi. Ça fourmille dans tous les sens, c’est bigarré, hétéroclite, vous avez l’écriture facile, cela rend la lecture idem, facile, très plaisante !
Publié le 06 Novembre 2024

@St-Bleyras
Oui, j'ai suivi certains de ses textes, mais je n'ai pas l'obsession qu'il a (avait ?), notamment sur Marc Lévy. Cet auteur populaire ne m'empêche pas de dormir, à l'inverse de lui, il me semble. Et puis il dénigrait un peu les autres auteurs de mBS, ce que je ne fais pas dans mes commentaires.
Et si chacun veut se croire écrivain sur mBS, c'est bien son droit… Je pense que le fameux Rachid avait un peu de mépris pour les auteurs de ce site. Moi, je suis totalement éloigné de ce genre de choses. Je suis pour la liberté et la liberté est d'écrire si l'on veut. Ceux qui ne veulent pas lire n'ont qu'à pas lire plutôt que de vociférer. Voyez, je suis aux antipodes du fameux prof (car je crois qu'il est prof).

Publié le 26 Octobre 2024

@Henri Beaumont
Au fait, connaissez-vous un certain Rachid Blanchet ? Il s'agit d'un ancien auteur mBS auquel j'ai pensé parfois en vous lisant.

Publié le 26 Octobre 2024

@St-Bleyras
Que de jolies références. Mais sans fausse modestie, je n'en mérite pas tant.
Ce texte en appellera d'autres, certainement, d'un genre similaire parce que je me suis plu à dresser ces différents tableaux chaque jour et qui me conduisent à certaines digressions. C'est un peu mon péché mignon, les digressions. Et puis aussi cette dualité rêve (fiction)/réalité.
Pour Lovecraft, il faudra qu'un jour je le lise. Je ne sais pas pourquoi je fais un refus d'obstacle avec cet auteur. Mais ça viendra. Surtout si je tombe sur le bon livre à lire.
Encore merci pour votre lecture.

Publié le 25 Octobre 2024

@Henri Beaumont
J'ai bien aimé votre écrit que j'ai lu en quelques "prises", sur trois jours. J'ai parfois pensé à René Belleto, ou au Daniel Pennac de "la Fée carabine". Vos lignes sur l'empiètement réciproque du rêve et de la réalité (dans la tête de Claude C, et de sa bouche) m'ont rappelé un passage où la même idée est exprimée dans Howard Phillips Lovecraft ("La maison de la sorcière " ?). En tant que St-Bleyras je me suis senti assez proche de votre façon et de vos manières. Bref, j'attends le suivant !

Publié le 25 Octobre 2024

@Zoé Florent
Bonjour et merci pour cette lecture détaillée.
Je retiens le mot "tableau", pour chacun de mes chapitres, car c'est ainsi que je l'ai conçu. À la fin de chaque chapitre, il me fallait une idée nouvelle à exploiter : un meurtre, un perroquet, une visite aux Puces, un Cluedo, un piano, un voyage dans les Cévennes… J'ai raconté tout cela comme quelqu'un qui vivait les choses à l'instant présent, quelqu'un qui tiendrait son journal.
Les thèmes rebattus… certainement, mais nous sommes en 2024 et nous avons 4000 ans de littérature derrière nous ! Les nouveaux thèmes (comme l'I.A) me sont ennuyeux. Sûrement nécessaires, mais ennuyeux.
Est-ce que le Charles du début est cohérent avec le Charles de la fin ? Est-ce qu'il est logique qu'il devienne écrivain ? En tout cas qu'il tente l'expérience. J'ai essayé de l'y amener, en tout cas, par l'écriture du non-roman, par la marche, par son envie de croquer les personnages (le Cluedo), par son goût de l'aventure à travers l'objet : j'étais Cagliostro…
Mais comme il a conscience que son journal qui devient œuvre de fiction est conventionnel, je veux dire au moins d'un point de vue narratif, il pense qu'il doit écrire autre chose. Ses deux acolytes le poussent un peu vers la paranoïa, en le suivant, l'espionnant. La marche le conduit à une introspection. La réflexion de Dolorès sur les gens qui ont l'idée d pousser les autres sous la rame de métro… Tout cela le conduit à réveiller son Mister Hyde en lui. L'achat de la hache le pousse aussi à se méfier de lui-même et à s'interroger sur ses pensées qui ne peuvent être dites.
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Sinon, je prends en note les fautes page 113 et 129. Pour Incorruptible, c'est ainsi que sont nommés les corps de personnes comme Catherine Labouré, Sainte Bernadette etc. C'est ainsi expliqué sur les différents sites sur le sujet. J'ai donc repris ce terme.

Publié le 18 Octobre 2024
3
Bonjour @Henri Beaumont. Arrivée à la fin de votre roman hier soir, m’est bizarrement revenu à l’esprit une réflexion de feu mon ami Gérard Bossy : “Avec l’âge, j’aime bien que mes manuscrits soient restés “lettre morte”… Quelle étrange aventure, que la mienne : cet avortement du premier nouveau à naître, puis tous ces enfants morts, refusés de naître, par la suite. Je peux dire que j’ai eu une carrière de “Non Écrivain” importante.”… Réflexion provoquée par une inversion du sujet, puisque Charles C. se dit écrivain d’un non-roman. /// Ce non-roman, je l’ai trouvé singulier, vivant, évolutif et souvent déconcertant. Résumer mes impressions brièvement me semblant difficile, car elles furent différentes à chaque tableau, j’opte pour un “j’ai aimé, j’ai moins aimé”, facilitateur de tâche (en espérant que cette simplification de vous heurtera point). /// J’ai donc aimé : votre plume élégante et concise ; le ton du début ; la finesse des dialogues et de l’humour ; la sincérité de Charles dans ses plongées (en eaux moyennement profondes) et ses efforts pour remonter en préservant son intégrité ; l’originalité d’un scénario très imaginatif ; des protagonistes vraiment hauts en couleur. /// J’ai moins aimé : certaines digressions aux thèmes et avis un peu rebattus ; les adresses au lecteur (que je n’aime pas en général) ; rester sur l’interrogation quasi entière du titre ; l’exploitation finale de la face noire des êtres : parce que le sujet est rebattu, d’une part, et que cette facette colle mal avec le Charles C. du début, d’autre part ; un Charles que je trouvais sympathique, dans son autosuffisance et son humanité pétrie de contradictions. /// Pour conclure, je conseille vivement la lecture de ce non-roman singulier que j’ai lu d’une traite, et avec grand plaisir. Merci pour ce partage auquel je souhaite de nombreux lecteurs. Amicalement, Michèle
Publié le 18 Octobre 2024