Scylla est une jeune femme aux allures d’ange, mais derrière son visage d’innocence se cache un abîme de souffrances et de violences.
Elevée dans la misère et la cruauté, elle a grandi dans une maison où les murs suintaient de moisissures autant que de haine. Battue, humiliée, privée d’amour, Scylla s’est construite seule, entre désespoir et rage.
Quand sa colère éclate, elle ne laisse derrière elle qu’un sillage de sang. Pourtant, ses actes sont plus qu’un simple exutoire : ils deviennent pour elle une quête perverse de liberté, un moyen de reprendre le contrôle sur un monde qui l’a rejetée. À chaque meurtre, Scylla découvre un mélange troublant de plaisir et de puissance. Mais jusqu’où ira-t-elle pour assouvir
Ce livre est noté par
@joker380
Merci infiniment pour votre lecture attentive et pour ce commentaire riche et détaillé ! Vous avez tout à fait raison : au fil des chapitres, Scylla évolue, et une lecture mythologique est effectivement possible. Elle navigue entre ombre et lumière, incarnant à sa manière une figure complexe qui peut rappeler certains mythes.
Pour répondre à votre interrogation sur la "polysarcie", il s'agit en effet de l'embonpoint, un terme que j’ai voulu utiliser dans un contexte précis pour souligner une certaine dualité.
Merci également d’avoir relevé la coquille page 13, je m’en excuse, et je m'assurerai de la corriger dans une prochaine édition. Vos remarques sont précieuses pour affiner encore mon travail.
Il est vrai que ce livre ne laisse pas indifférent : il est assez trash, notamment lors des scènes de meurtre, qui sont volontairement très détaillées. Mon objectif était d’explorer une thématique difficile, celle de la paraphilie, tout en jouant sur une antinomie forte : la beauté et la laideur, le vulgaire et le sublime. Ce contraste, parfois dérangeant, est au cœur de ma démarche artistique et narrative.
Encore merci pour votre retour, qui encourage la réflexion et enrichit l'échange autour de Misanthropie.
Cordialement,
Lily J. De Véranor
Ce court texte nous fait voyager au pays des monstres, de Charybde en Scylla pourrait-on dire. Scylla est en effet le nom de cette héroïne violentée par son effroyable mère qui, davantage encore qu’à Charybde, nous fait penser à Folcoche. Cette pauvre fille a des souvenirs très précoces puisque ceux-ci remontent au jour même de sa naissance. En plus d'une hypermnésie manifeste, l’enfant est, pour son grand malheur, dotée d’une physiologie peu commune, une lourde fessée suffisant à lui couper la respiration.
Le style est curieux, alliant expressions et mots le plus souvent assez crus (merde, putain, je pigeais que dalle…) avec quelques vocables savants (l’érubescence par exemple), si savants parfois que même mon dictionnaire en est resté coi (à propos de la polysarcie, p. 9, que j'avais mal orthographié). Le Chapitre 2 est attendu dans un mélange de crainte et d’impatience.
PS. (p. 13) je resterai plutôt que resterais