MISANTHROPIE

16 pages
Extrait
de Lily J De Véranor
MISANTHROPIE Lily J De Véranor
Synopsis

Scylla est une jeune femme aux allures d’ange, mais derrière son visage d’innocence se cache un abîme de souffrances et de violences.

Elevée dans la misère et la cruauté, elle a grandi dans une maison où les murs suintaient de moisissures autant que de haine. Battue, humiliée, privée d’amour, Scylla s’est construite seule, entre désespoir et rage.

Quand sa colère éclate, elle ne laisse derrière elle qu’un sillage de sang. Pourtant, ses actes sont plus qu’un simple exutoire : ils deviennent pour elle une quête perverse de liberté, un moyen de reprendre le contrôle sur un monde qui l’a rejetée. À chaque meurtre, Scylla découvre un mélange troublant de plaisir et de puissance. Mais jusqu’où ira-t-elle pour assouvir

Publié le 17 Novembre 2024

Les statistiques du livre

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3 commentaires , 1 notes
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@Denis Bichet
Merci beaucoup, Denis, pour votre retour si riche et attentif. Vous avez parfaitement cerné l’évolution de Scylla et la manière dont son parcours sombre se complexifie. Effectivement, les crimes augmentent en atrocité au fil de sa vie, et l’histoire se teinte davantage de noirceur à mesure que ses blessures profondes se dévoilent.

C’est, en quelque sorte, une ode à l A̶m̶o̶u̶r̶ ̶m̶a̶t̶e̶r̶n̶e̶l̶. à ce vide qui façonne tout son être et nourrit son mal.

Très belle journée à vous,
Lily

Publié le 08 Décembre 2024
3
Texte d'une puissance émotionnelle et littéraire inédite. C'est sombre à souhait, on touche le fond de la cruauté, du désespoir, de la fange... Une petite fille, belle comme le jour, détestée par des monstres, les Thénardiers, version revisitée. Et pourtant l'espoir est là, une lueur vacillante brille dans le regard de l'enfant qui aime les livres et trouve un peu de réconfort chez une vieille femme... Félicitations, même si pour les crimes, je reste sur ma faim. J'espérai qu'elle allait trucider ses bourreaux... Une happy end, qui aurait apporté un peu de gaieté... Mais sans doute faut-il lire le livre en entier, j'imagine que ce n'est qu'une mise en bouche qui précède une série de meurtres terrifiants, désopilants et jubilatoires...
Publié le 08 Décembre 2024

@joker380

Merci infiniment pour votre lecture attentive et pour ce commentaire riche et détaillé ! Vous avez tout à fait raison : au fil des chapitres, Scylla évolue, et une lecture mythologique est effectivement possible. Elle navigue entre ombre et lumière, incarnant à sa manière une figure complexe qui peut rappeler certains mythes.

Pour répondre à votre interrogation sur la "polysarcie", il s'agit en effet de l'embonpoint, un terme que j’ai voulu utiliser dans un contexte précis pour souligner une certaine dualité.

Merci également d’avoir relevé la coquille page 13, je m’en excuse, et je m'assurerai de la corriger dans une prochaine édition. Vos remarques sont précieuses pour affiner encore mon travail.

Il est vrai que ce livre ne laisse pas indifférent : il est assez trash, notamment lors des scènes de meurtre, qui sont volontairement très détaillées. Mon objectif était d’explorer une thématique difficile, celle de la paraphilie, tout en jouant sur une antinomie forte : la beauté et la laideur, le vulgaire et le sublime. Ce contraste, parfois dérangeant, est au cœur de ma démarche artistique et narrative.

Encore merci pour votre retour, qui encourage la réflexion et enrichit l'échange autour de Misanthropie.

Cordialement,
Lily J. De Véranor

Publié le 17 Novembre 2024

Ce court texte nous fait voyager au pays des monstres, de Charybde en Scylla pourrait-on dire. Scylla est en effet le nom de cette héroïne violentée par son effroyable mère qui, davantage encore qu’à Charybde, nous fait penser à Folcoche. Cette pauvre fille a des souvenirs très précoces puisque ceux-ci remontent au jour même de sa naissance. En plus d'une hypermnésie manifeste, l’enfant est, pour son grand malheur, dotée d’une physiologie peu commune, une lourde fessée suffisant à lui couper la respiration.

Le style est curieux, alliant expressions et mots le plus souvent assez crus (merde, putain, je pigeais que dalle…) avec quelques vocables savants (l’érubescence par exemple), si savants parfois que même mon dictionnaire en est resté coi (à propos de la polysarcie, p. 9, que j'avais mal orthographié). Le Chapitre 2 est attendu dans un mélange de crainte et d’impatience.
PS. (p. 13) je resterai plutôt que resterais

Publié le 17 Novembre 2024