
Un traminot-polar zwanzé, c’est un roman policier qui se passe à Bruxelles.
Tu rencontres là-dedans des tronches colorées à la gueuze racontées par Roza, une rame de métro qui a sa langue bien pendue avec un accent qui ne vient pas du vieux Nice.
Le commissaire Carmel qui boit de la lambik comme toi tu bois du Cacolac, sa fille Arlette adepte de sports de combat, et madame Gilberte qui va kocher les rames au dépôt et qui cause avec ses copines de comptoir de la brasserie Pill de madame Bertha où-ce qu’il y a des anciens et des nouveaux colons du Congo qui viennent se frotter la panse en dégustant un stoemp au moambe et saucisses arrosé de faro et de pékèt.
Entre-temps, il y a quelques morts et une enquête de police un peu déjantée. Tout ça dans les rues de Bruxelles.
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Je viens à peine de le commencer, je suis déjà conquise. Je suis aussi écrivaine de polars et, franchement, celui-ci me semble savoureux. Je reviendrai quand je l'aurai fini.
C'est Roza -la-Rame que te le dit:
- Maintenant tout le monde crachote une espèce de sabir où tu dois tout décortiquer toi-même et avec plein de mots en initiales que si t’es relou et pas chébran tu captes que dalle tellement ça déchire, et tu dois t’accrocher pour pas décrocher et raccrocher. À côté de ça tu as toujours des vieux barbus en habit vert qui t’expliquent où tu dois placer un imparfait du subjonctif dans ton SMS !
Fêlés, moi je dis qu’ils sont, les gens !
Ara !