Le fil conducteur ? Un petit-neveu et deux petites-nièces. Célédonio Villar Garcia a volé des instants de leurs enfances et les a conservés précieusement.
Ce passé est exprimé avec amour. Il l'a vécu, silencieusement. Il s'en est également nourri, tant qu’il le pouvait. Pas autant qu'il l'aurait désiré, mais il a fait de son mieux.
Il en parle avec ses mots aux images abstraites, ses mots à lui, avec ses termes dépouillés de toute émotion vive.
Tant pis pour les mots qui se sont tus lorsqu'ils devaient parler. Le silence est sa propre absence parmi les siens.
Il dirait que ses silences laissent à la pensée le rôle essentiel, que les pierres apparentes en laissent libre l'écoulement, que l'indifférence ne vient jamais troubler. Et que tout cela porte un nom : AMOUR.
Ce livre est noté par
@Sandrine C
Merci Sandrine.
@jezzabel8
Merci du commentaire. J'ai trouvé l'analyse assez proche de mes pensées.