Sandrine C
Présentation

Lectures, toujours et partout … j'aime et je partage !

Sandrine C a noté ces livres

3
C’est vraiment bien votre roman théâtre, tout, votre scénario, vos personnages, le découpage, les dialogues, les relations que vous créez, l’émotion à toutes les scènes, quelques petites phrases glissées ici ou là qu’on a envie de relire, et qui nous font dire, ah ! bien vu ! bien dit ! C’est une pièce de théâtre. Doublement. Celle que vous racontez et celle que vous avez écrite. Acte 1, acte 2… les rôles des uns et des autres, les entrées, les sorties, les scènes monologues, les têtes à têtes… les révélations qui relancent l’intérêt, j’arrête la litanie, j’ai été une spectatrice emballée. (j’aurais bien aimé que vous nous en disiez plus sur la pièce en question, savoir pourquoi la Fratelli l’avait adoubée, me lever avec le public… ! et peut-être la fin s’étire-t-elle un peu ?). Bravo et merci de l’avoir jouée pour nous…
Publié le 17 Décembre 2024
3
Vous dites beaucoup de vous, de votre écriture, dans cette première phrase " Sois le plus souvent silencieux, ne dis que ce qui est nécessaire et en peu de mots" (Épictète), vous effleurez les idées et parfois, parfois seulement, approfondissez un peu, mais le plus souvent, c’est à nous de deviner, qui elle est, où elle est, comment elle est, avec qui elle est. C’est presque un jeu, comme une esquisse. On a envie de savoir pourquoi vous avez pris la plume de ce court récit, y a-t-il une fin puisqu’il n’y a pas vraiment de début ? Et on comprend cette galerie de portraits, évidemment croqués. J’ai amé ces pleins et déliés délicats, votre sens de l’adjectif à la fois à propos et inattendu – les dahlias exubérants, sa petite décapotable filait comme une joie sous le soleil, parmi tant d’autres, autant d’images. Merci pour ce partage. PS intriguée, j’ai regardé quel roi avait prononcé cette phrase que vous attribuez à Henri iV et que je croyais avoir été prononcée par François 1er : "La Charente est le plus joli ruisseau de mon royaume". Cette phrase est attribuée selon les sources, tant à Henri IV qu'à François Ier, et plus probablement au second, né à Cognac, sur les rives du fleuve. PS2. Essayez de trouver le logiciel ou l’ami qui va vous corriger les espaces de ponctuation (pas d’espace avant le point ou la virgule)
Publié le 16 Novembre 2024
3
J’ai aimé vos déambulations intérieures et extérieures, vos formules à nulles autres pareilles, qui font sourire et se dire, bien vu, vraiment, vos choix d’adjectifs imprévus, vos sens des détails, des observations inattendues, comme le premier baiser, des pensées iconoclastes, des images pleines de poésie pour voir le monde, cette somme de petites merveilles qui rend la lecture rassurante, apaisante. Il n’y a pas, sans jeux des mots, que l’absence qui soit élégante dans votre magnifique roman, votre plume l’est.
Publié le 19 Octobre 2024
3
C’est une espèce de road movie d’un homme au seuil de sa vie. On y apprend plein de choses, parfois sans importance, mais qu’on est heureux de connaitre, ce qu’il s’est passé en 55, les manies de certains écrivains célèbres… s’il y avait plus de références à Dieu, on pourrait presque se croire avec Jean d’Ormesson ! Mais il y a cette énigme que Jean d’Ormesson n’aurait pas abordée comme telle, il y a un mystère qui de presque anecdotique devient essentiel. On passe d’une lecture plaisante, légère, cultivée, à une quête qui devient une course avec le temps, un contre la montre avec la vérité ultime. Et il y a là vos plus belles pages.
Publié le 04 Mai 2024
3
Il y a un côté très apaisant d’ouvrir le nouveau livre d’un auteur qu’on aime et dont on subodore qu’il n’y a pas de raison que celui-là fasse exception ! Et Victor Duval m’a embarquée. Pas simplement, vous demandez de l’exigence à votre lecteur, de ne pas tomber dans la facilité de la préférence d’une époque à l’autre, d’un personnage à l’autre. Il y a un découpage imposé, et comme à chaque fois que l’on lit un livre ainsi conçu, on lutte pour donner à chacune des histoires l’attention qu’elles méritent. Car on sait qu’il y a une information, un trait, un détail qui sera d’importance dans l’autre partie. Ou dans la résolution. Vous savez si bien camper vos personnages, les rendre des êtres totalement imparfaits, et parfaitement pas totalement aimables. Et ici, il me semble que vous avez poussé l’analyse psychologique avec une finesse méticuleuse. Un travail d’orfèvre. Peut-être pour cela que vous avez classé votre roman en polar, mais je n’en lis pas beaucoup. Et puis, et j’aurais dû commencer par ça, vous avez ce talent des phrases qui marquent profondément, qui ont de l’impact, au-delà de ce qu’elles expriment. Bravo. Bonne chance à ce nouveau livre, il le mérite.
Publié le 30 Janvier 2024

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