Une recherche sur la toile, un nom soudain qui interpelle : Jean-François intrigué clique sur le lien. Un site web consacré aux faire-part de décès ! De prime abord, pas de quoi faire frissonner.
Curieux, Jean-François se penche sur le contenu de l’avis de décès. Il semble réagir à la liste des noms et prénoms de la descendance de la défunte. Et ce nom : PETRAIN … Seraient-ce ceux de personnes rattachées au passé de Jean-François, à son premier grand amour ? Folle idée, illusion, rêve insensé !
– Qui a déjà vu renaître le passé ?
Les souvenirs se bousculent dans sa tête. Une question lancinante revient sans cesse :
FEU DE PAILLE
46 minutes ?
46 heures ?
46 jours ?
46 semaines ?
46 mois ?
46 ? Après, il y aura bien longtemps que tout sera redevenu poussière !
Ce livre est noté par
@Isabelle Lestine En son temps, il y eu Georges Sand et ses romans épistolaires, aujourd’hui, FEU DE PAILLE se veut d’innover un nouveau style qui use des techniques modernes de dialogue mises à notre disposition telles que les courriels. En outre l’image, la poésie et même des extraits de textes de chansons viennent donner un peu de couleur à l’ensemble. Les gens qui forment l’univers des héros du roman affichent des noms qui loin d’être caricaturaux, sont juste emplis d’un peu d’humour. On en ressent vraiment la toute profondeur lorsqu’on arrive au mot fin. Le tout dans un style qui, s’il se veut parfois vif, haché, l’est du fait que toute l’histoire repose sur l’échange de deux êtres bien distincts. Au final, c’est une histoire qui, chassant la poussière de nos hiers, nous ramène à nos propre souvenirs.
J’ai toujours pensé qu’il y avait un côté un peu voyeur à lire les histoires d’amour des autres ! On rentre dans leurs souvenirs, leur intimité. Et puis, ça fait raisonner en nous nos propres souvenirs. Lire la votre n’a pas échappé à la règle. Une fois que j’ai dépassé ma gêne à votre casting de noms (que je trouve un peu caricaturaux), et qu’on s’habitue à votre style parfois un peu vif, haché, on rentre dans votre histoire et on se laisse prendre. Merci pour ce partage.