"Petit à petit, Karima n'en pouvait plus de se voir rejetée à cause de son visage défiguré, à cause de son célibat, de son statut de femme « divorcée » « hajjala » (femme abandonnée), à cause aussi de son métier de bonne, dépourvue de toute reconnaissance sociale, encore moins professionnelle. Petit à petit, elle pensait finalement que bonne ou pute, c'était pareil. « Bonne ou pute, on perd son honneur, sa dignité, sa santé ; on perd sa valeur, sa reconnaissance ; on perd sa famille, ses proches. A ce détail près. Bonne, on gagne une misère, mais pute, on la diffère à plus tard. Jamais une bonne n'est devenue riche. Une pute non plus. » Elle se disait que sa vie était finie. Elle était sur une pente glissante. Bonne, elle ne pourrait pas descendre plus bas."p.171
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Merci Lamish pour votre commentaire. Cela me conforte énormément dans mon modeste projet de restituer un vécu. Désolé pour les fautes qui ont dû impacter la qualité du récit. Je ne l'ai pas encore fait relire et je connais personnellement mes limites sur le plan linguistique. Merci encore une fois.
Merci pour votre commentaire
Roman et témoignage. Car le Maroc du siècle dernier que vous savez si bien décrire nous plonge dans une vie que nous ne connaissons pas, mais que vous nous faites très bien imaginer.
Bonjour Lamish,
En réponse à votre remarque j'ai élargi l'interligne en le passant en 1,5. Par ailleurs, en choisissant la vue d'une seule page et en augmentant le zoom, j'arrive à visualiser nettement le contenu. Pour finir merci pour l'intérêt que vous manifestez à mon projet. Je suis preneur de toute critique (forme, contenu...) pouvant m'aider à le faire évoluer. Cordialement