Plan d'urgence pour l'Abolition du Chômage

129 pages de Dominique da Silva
Plan d'urgence pour l'Abolition du Chômage Dominique da Silva
Synopsis

Ce livre est un vrai programme politique sans étiquette. Un guide pratique pour un nouvel envol économique et social de la France. Un manifeste pour un grand dessein national au service de la population française, pour une remise en route de l'ascenseur social, pour le maintien de la France dans l'Union européenne en tant que nation forte et visionnaire du 21e siècle, celui de la mondialisation devenue inéluctable.

Publié le 07 Septembre 2014

Les statistiques du livre

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3 commentaires , 3 notes
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@Jack Dykens
Merci d'avoir rebooster mon audience Jack. Selon moi le "complotisme", s'il est avéré, n'est pas un pouvoir en soi, c'est simplement le fruit d'une lâcheté démocratique, de notre médiocrité politique, de notre incapacité à débattre et à proposer un véritable projet collectif. Les politiques ne sont que les acteurs de nous autres, pauvres "réalisateurs". Pas étonnant qu'il y ait des "producteurs" peu scrupuleux pour en tirer profit. A nous d'être courageux, inventifs et solidaires, c'est ça le vrai pouvoir !
Pour parler plus précisément de mon "plan" pour l'abolition du chômage, il revient à mutualiser par la force publique la rémunération des emplois qui nous restent à créer plutôt que les moyens pour venir en aide avec le résultat que l'on sait. Et pas besoin de dépenser plus, c'est ça qui est structurel.

Publié le 05 Mars 2016
2.4
Bon travail dans l'ensemble, mais ce que je trouve regrettable, c'est que vous ne parlez pas de structuralisme. Lorsque j’étais encore étudiant, il m’a été enseigné que, pour qu’une structure fonctionne correctement, il est impératif que tout soit lié à un idéal commun, exempt de toute notion de privatisation et de propriété des biens par une seule classe sociale appelée « Classe dirigeante » ou « supérieure ». Toutes structures, pour qu’elle soient et demeurent stables, implique que soient instaurées des lois, des règles bien définies en tant que système qui se conserve ou s’enrichit par le jeu même de ses transformations, sans que celles-ci aboutissent en dehors de ses frontières ou fasse appel à des éléments extérieurs. Toute structure devrait comprendre les trois caractères de totalité, de transformation et d’autoréglage lui permettant d’engendrer des éléments qui lui appartiennent en les protégeant par des frontières, dont le rôle premier est de lui assurer sa souveraineté, à l’abri des éléments extérieurs spéculatifs. Gardons à l’esprit que le caractère de totalité propre aux structures va de soi, car la seule opposition sur laquelle tous les structuralistes sont d’accord, est celle des structures et des agrégats, ou composés à partir d’éléments indépendants du tout. Le problème aujourd’hui est que l’éducation, sensée nous enseigner et nous pousser à penser, à analyser, à fournir l’effort individuel visant à l’élaboration de tout ce qui permet de maintenir la stabilité et la pérennité de notre structure sociale et économique, nous pousse à la compétitivité, à la rentabilité, à la privatisation des services publiques et à l’individualisme qui rendent notre quotidien de plus en plus difficile. Nous savons tous que le privé se réfère aux règles émises par les gouvernements qui eux, se réfèrent à des exigences imposées par le monde de la finance et des marchés boursiers spéculatifs pourtant, bien que parfaitement conscients des réalités, capitalistes et politiques refusent toujours d’admettre que les règles imposées sont mauvaises et quiconque tente d’y déroger, est mis au banc des accusés et condamné pour anarchisme et se voit accusé d’être un ennemi de l’Etat et de ceux qui décident réellement (Les 2 grandes Banques) R et R....Ce n'est pas un secret de polichinelle..! Quelles propositions concrètes proposeriez-vous pour que ces deux grandes familles bancaires ainsi que tout le système qu'elles ont élaborées pour diriger le monde, perdent tous pouvoirs d'action? Il faut cesser de penser que ce sont nos politiciens qui sont à l'origine des problèmes de notre sociétés, ils ne font qu'obéir aux ordres ce ceux qui les ont placés là où ils sont: les 1% de ceux qui détiennent toute la richesse de ce monde.Pour abolir le chômage, encore faudrait-il avoir assez de pouvoir pour abolir le traité de Lisbonne, l'Euro et mettre un terme à tout ce qui permet la spéculation des marchés boursiers. Aucun chef d'Etat ne détient et ne détiendra plus jamais ce genre de pouvoir. En dehors de ça, j'ai beaucoup aimé vous lire, bravo pour votre travail.
Publié le 03 Mars 2016

@Dufondesages Désolé de répondre si tardivement mais je viens seulement de redécouvrir MBS.
Merci pour vos 4 étoiles, c'est déjà bien non ? Loin de moi l'idée de "dégringoler" l'aide aux chômeurs puisqu'il s'agit, en contrepartie, d'offrir un emploi normalement rémunéré à chacun ! On ne peut tout de même pas continuer à dépenser 100 millards d'€ d'argent public pour venir en aide à 5 millions de demandeurs d'emploi... avec aucun emploi au bout !!! Cela représente 20 000 euros annuels par individu, plus que le salaire moyen des personnes concernées. Et on ne touche à rien ?

Publié le 28 Février 2016

@ALAIN BOULOT Merci d'avoir pris le temps de lire mon livre. Je partage votre sentiment sur l'inertie de notre vieille démocratie, comme la plupart des auteurs d'essai sur MBS je pense. Mais sommes nous finalement plus courageux que les élites que nous méprisons ? That is the question...

Publié le 28 Février 2016
2.4
- Une étoile pour le titre du bouquin ! Au moins, ce titre ose contrarier l'idée reçue que le chômage serait une fatalité inévitable et irréversible. - Une étoile pour la forme, la structure et la rédaction du livre, parfaitement construit, relu et fini. - Une étoile pour la fouille documentaire préalable sur laquelle s'appuie le raisonnement. - Une étoile pour le fait de proposer quelque chose plutôt que rien (rien : comme c'est le cas de tous nos carriéristes politiques) et pour les idées utiles proposées (il y en a). - Pas d'étoile pour votre premier principe de réforme (chap. I, p.35) qui est de dégringoler l'aide aux "assistés" ! Non, Monsieur. Il faut d'abord rendre aux gens le droit de travailler et de gagner de l'argent en travaillant. Ensuite, on coupera les vivres aux "fainéants". - Pas d'étoile pour le leitmotiv des droits et devoirs du chômeur. Ce n'est pas de la faute aux chômeurs si le marché de l'emploi se dégrade et que la dette s'aggrave alors que la richesse augmente : ce n'est pas à eux qu'il faut commencer à imposer une charte de bonne conduite. Il y a d'abord des comptes à demander et à rendre de la part des fabricants de misère et des détourneurs de richesses : les Islandais l'ont bien compris... Employer quelqu'un n'est pas un acte de charité : un employé rapporte de l'argent à son employeur. Ce dernier a donc davantage de comptes à rendre notamment sur le mépris et l'escroquerie avec lesquels il considère ses employés ou ses employables. - Pas d'étoile pour la non-proposition de refonte de cet organisme de répression et de dégradation qu'est Pôle Emploi : six millions de chômeurs (ils y sont en France!), c'est 20 fois plus que la population de l'Islande, 3 fois plus que celle de l'Estonie, l'équivalent de celle de la Hollande. Et avec ça, les chômeurs et précaires de France n'auraient pas, eux aussi, de quoi fonder leur armée, leur police, leur système d'éducation, leurs usines, leurs commerces, leurs industries, etc. ?! Pôle Emploi serait donc un vaste hôpital psychiatrique qui gère une cohorte de débiles et d'irresponsables ?! OUI, puisque Pôle Emploi isole chaque chômeur comme on isole un malade au lieu de les réunir pour qu'ils créent entre eux l'économie qui leur manque ! Les chômeurs n'auraient besoin de personne pour refonder une Amérique si on les envoyait coloniser une terre inhabitée, et ils feraient mieux que les économistes qu'ils auraient quittés. A condition de ne pas se retrouver chacun sur une île déserte ! - Pas d'étoile pour l'analyse purement économique de la situation, sans aborder en priorité l'aspect relationnel et humain qui crée l'économie. C'est parce qu'il n'y a aucun sentiment d'appartenance à une nation de la part de ceux qui en profitent, qu'il n'y a aucune considération humaine de la répartition des "richesses" (ce terme d'économiste est d'ailleurs abject : les gens sains ne parlent pas de créer de la "richesse", mais du "bien-être", ce qui est radicalement opposé). L'économie est une vue de l'esprit. Intéressons-nous d'abord à l'esprit, le reste suivra. - Pas d'étoile pour la non remise en cause de la compétence et de l'intégrité des politiques : un pays sain ne peut pas être géré par des élus malsains. Il faut redéfinir les limites de notre système "démocratique" qui n'en est plus un et revoir les principes d'éligibilité et de maintien aux affaires de nos politiques qui, en matière d'incompétence, de parasitage du système et d'assistanat, battent pour leur propre compte tous les records que les chômeurs n'atteindront jamais ! --- Enfin, simple remarque parmi de nombreuses autres. (p.86) Non, les chômeurs ne sont pas en moyenne moins qualifiés que les non-chômeurs : ce serait même plutôt le contraire. Il s'agit d'une légende entretenue par les esclavagistes pour qui tout est bon en vue de dégrader les employables. Les chômeurs en viennent même à cacher leurs diplômes et compétences pour accéder à moins qu'ils ne méritent, ou bien à une formation inutile de plus, plutôt qu'à rien. - Cela dit, merci d’avoir eu le courage d’écrire ce livre, qui mérite d'être lu.
Publié le 07 Juin 2015
3
Un livre étonnant que je recommande vivement car l'auteur ne se contente pas de dénoncer les failles d'un système, il apporte surtout des solutions nouvelles et propose des réformes très concrètes avec beaucoup de chiffres à l'appui. A suivre...
Publié le 06 Octobre 2014