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Abandon_site a noté ces livres

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Évidemment, les lourdauds comme moi qui découvrent ce roman avec retard n’ont plus grand-chose à dire. Enfin plus grand-chose d’original. Parce que c’est vrai, Michèle a « les talents d’une écrivaine accomplie ». L’écriture est fluide, coulée, elle enchante l’oeil et murmure délicatement à l’oreille du lecteur. Michèle opère les cœurs sans anesthésie ; il n’y en a pas besoin, tant le scalpel est fin et tranchant, le geste précis et délicat. Sous sa plume, les amnésiques retrouvent la mémoire et les dépressifs renaissent à la vie, tant elle est passée maître dans l’art de fouiller les tréfonds de l’âme humaine. Superbe roman psychologique dont l’héroïne Justine et son double traumatique vont longtemps nous inquiéter, avant que Michèle ne parvienne brillamment à les réconcilier. Une fois encore du grand Art.
Publié le 19 Février 2024
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Quelle mise en abyme étonnante ! C’est l’effet Droste (l’effet « vache qui rit », avec cette image qui se multiplie à l’infini) à la puissance 4 ! Cette nouvelle traite de la difficulté pour l’héroïne d’écrire une nouvelle, l’héroïne que l’on devine bien vite être l’auteur qui écrit la nouvelle sur la nouvelle (le regret de ne pas être lu par son entourage, cela ne trompe pas). Jusqu’à la chute finale, inattendue, mais violente ! Cette Zoé Florent, que l’on sait aujourd’hui s’appeler Michèle, gagne vraiment à être lue. C’est un talent singulier. Singulier car rare, mais aussi multiple, de par la large palette des couleurs de son inspiration. Bravo Michèle.
Publié le 16 Février 2024
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Zoé sait comme nulle autre sonder les cœurs. Elle nous fait partager ici la désespérance d’un couple qui se défait. Le courage de dire à l’autre que le chemin s’arrête, celui de lui laisser malgré tout une dernière chance de se reprendre en main pour se rendre compte rapidement que c’est vain. Ce qui est remarquable dans l’écriture de Zoé, c’est qu’elle entretient de situations lourdes sans nous accabler, avec une sorte de lucidité légère. Du grand art. Bravo Michèle.
Publié le 06 Février 2024
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Votre nouvelle, @Celine DENIS, est intéressante et fort originale. Il y a certainement un petit travail à faire sur la forme (activez en particulier la césure des mots dans votre traitement de texte. Il semble y avoir un problème de mauvais codage sur certains indicateurs de fins de paragraphe - la dernière ligne d’un paragraphe ne doit pas être justifiée, car généralement incomplète). Pas spécialement porté sur la pratique SM, celle que vous décrivez me semble relativement soft et ne me dérange pas. Je crois que l’on peut voir les rites vaudous et la sorcellerie comme des récits fantasmagoriques. Il peut y exister la même métamorphose que celle par laquelle notre inconscient habille, en les travestissant, nos refoulements. Il ne faut pas croire ces rites étrangers à notre culture occidentale. Notre civilisation moderne est peuplée de zombies. Si l’on n’en est pas convaincu, il suffit de prendre le métro le soir vers 17h et d’essayer de dénombrer le nombre d’addicts à leur smartphone. A en croire l’épistémologue et philosophe René Thom (le père de la théorie des catastrophes), les gens comme moi qui œuvrent dans la modélisation mathématique se comportent, avec leurs modèles, comme des sorciers vaudous avec leurs poupées lardées d’épingles. Le vaudou, comme les mathématiques, sont un culte à l'esprit du monde de l'invisible. Bravo à vous et continuez à exprimez dans vos écrits toute votre originalité.
Publié le 03 Février 2024
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Bravo Catarina pour cet ouvrage, Bravo à vous de nous faire partager votre amour de l'Afrique avec un texte superbe, tiré au cordeau. Pas un mot de trop, probablement, un diamant lustré sur toutes ses facettes. Si vous étiez peintre, je vous soupçonnerais de "bonnardiser", c'est-à-dire de vous livrer à cette fâcheuse habitude qu'avait Pierre Bonnard de retourner, ses couleurs à la main, là où se trouvaient ses toiles, qu'il s'agisse d'une collection privée ou d'un musée, afin de retoucher une "dernière" fois encore ses oeuvres. Sauf que cette "dernière" fois n'était jamais que l'avant-dernière, insatisfait permanent qu'il était de ne pas avoir atteint, à ses yeux, l'inaccessible étoile de la perfection. Moi, sur mes propres textes bien plus imparfaits que les vôtres, j'aurais plutôt tendance à rajouter ça et là un peu de gras en me disant qu'après tout, "le gras, c'est la vie" !
Publié le 24 Janvier 2024

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