A l'intention de Geoges André. Si l'allégorie est une figure de style utilisant l'une ou l'autre métaphore pour expliquer un concept abstrait ou une quelconque absurdité, l'auteur du livre "LE PARADISE" comble le lecteur du début jusqu'à la fin. J'ai bien aimé l'écriture faite de détails et de précision permettant de visualiser les faits et gestes du héros dans son entreprise de creusement d'un trou ! Pourquoi et Comment : les deux interrogations ! Ces deux questions resteront sans réponse laissant au lecteur la responsabilité d'y répondre. Est-il possible de creuser - le terme prend tout son sens ici - l'àme humaine pour y découvrir tous ses secrets ? Cynthia ou mieux encore le lapin aux grandes oreilles est un allié de premier choix dans cette quête utopique. Merci pour cette réflexion psycho-philosophique.

J'ai lu votre livre en quelques heures et c'est avec plaisir que j'ai découvert votre écriture. Depuis le début jusque l'avant dernière ligne j'ai imaginé, suite au style d'écriture et en particulier aux dialogues des protagonistes, me trouver face à des personnages partageant des secrets de polichinelle ! Chacun se doutant des autres ! C'est la raison pour laquelle j'ai supposé un repas final "hilarant" durant lequel ces secrets bien gardés trouvent une issue humoristique partagée par chacun ! L'idée de meurtre ne m'a pas du tout effleuré une seconde ! J'ai cru lire une comédie et non une tragédie ! Qu'en pensez-vous ? .

J'ai lu ce livre en une journée; c'est dire l'intensité émotionnelle qu'il suscite chez le lecteur. C'est à partir d'un déni de perte d'un être cher qu'une maman se construit un mécanisme psychologique lui permettant de survivre à ce drame culpabilisant. Et c'est à partir d'une révélation étonnante faite à son mari que ce dernier entreprend une enquête hasardeuse afin de sortir son épouse d'une pathologie incompréhensible à un esprit rationnel. Le vécu des deux protagonistes est décrit dans un style littéraire accrochant le lecteur de la première ligne à la dernière. Bravo ! La version psychologique du déni et celle du voyant laissent planer le doute jusqu'à la fin. L'idée originale de "la boite noire" y contribue largement. Je laisse au lecteur la surprise de découvrir la fin du suspens ! Génial ! André.

J'ai lu ce livre durant plusieurs jours en faisant l'effort de m'y retrouver dans l'espace et dans le temps ! Ce fut assez laborieux et j'ai abandonné ! Autant j'ai apprécié votre livre "Quel qu'en soit le prix" pour l'intrigue, l'écriture et l'analyse psychologique du personnage central du roman, autant j'ai eu des difficultés à vous suivre dans la description des différentes époques. Je tiens néanmoins à vous féliciter pour vos références historiques mais le fantastique n'est pas m'a tasse de thé !

"Quel qu'en soit le prix" : un titre accrocheur pour un lecteur aimant le suspens du début jusqu'à la fin ! Durant tout le parcours de l'héroïne, à la recherche d'une solution lui permettant de sortir d'un cauchemar engendrant un sentiment de culpabilité d'une part et celui de protection de sa petite fille d'autre part, le prix à payer risque de la conduire à la folie. C'est dans cette ambiance que le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Je tiens à féliciter Bernadette Boissié-Dubus pour la manière dont elle décrit le vécu dramatique d'une jeune femme violée par un homme protégé par une société sordide. L'écriture,alternant le style logique et l'affectif, donne au récit une approche variée et très plaisante. Bravo! Seule contre tous; c'est en gardant un secret douloureux qu'Elise parviendra au terme de son combat et reconstruire sa vie avec Lydie. Notons également, dans cette société malveillante à l'égard d'Elise, quelques personnages sympathiques : Mariama, Marinette, Charles et Gégène qui lui ont permis de tenir le coup ! J'aime aussi la couverture du livre!