antarabdelaziz8

Biographie

Parce que j'ai toujours refusé d'accepter que la vie ne puisse être que ce concentré de souffrance que mon métier de médecin m'imposait, j'ai voulu chercher quelque chose d'autre ailleurs. Je l'ai trouvé dans la lecture et surtout l'écriture. Au lieu de me contenter de rafistoler les gens, je me suis mis donc à les réinventer en les faisant vivre dans un tout autre univers que le mien ou le leur. Depuis, quand je termine un roman, il me semble rentrer d'un beau voyage, et je retrouve avec joie mon quotidien. Mon existence est devenue double, réelle et virtuelle. Comme le mari volage, chacun de nous a probablement besoin d'une seconde vie. Mes enfants illégitimes sont au nombre de six, dont quatre vivent discrètement chez Amazon, à l'abri des regards… perdus dans la multitude.

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Bonjour chère Michèle, Aujourd’hui, j’ai ressenti l’envie de découvrir ce qui se passe sur monbestseller, et quoi de mieux que de lire ce que y écrivent les amis. Je suis tombé sur ton texte au sujet du débat sur les rêves. Je suis tout à fait d’accord avec toi : on a beau connaître le fonctionnement du cerveau, cela ne nous avance pas à grand-chose dans l’interprétation de ce que nous rêvons. Mais, à tout prendre, comme toi, je préfère les théories des psychanalystes ou du commun des mortels aux conclusions de certains scientifiques imbus de leur savoir. Mettre en lumière les infimes détails de la mécanique du cerveau ne les autorise pas à claquer la porte à toute interprétation dans ce domaine si mystérieux du rêve. Tu as raison d’expliquer tes cauchemars par une situation d’échec. J’ajouterai même que l’anticipation de l’échec est suffisante pour nous plonger dans l’angoisse et générer dans notre sommeil une multitude de productions aussi absurdes que déconcertantes. Entre parenthèse, ton image des poulets alignés, la tête pendante, dans la salle de bain, m’a fait bien rire. Cela n’a sûrement pas été ton cas quand tu faisais ce rêve. Bref, merci pour ton témoignage plein de justesse sur ce sujet et le récit de tes cauchemars que j’ai eu du plaisir à lire (sans être pour autant sadique !). Je t’accorde toutes ces étoiles que tu mérites et je me permets de t’embrasser puisque cela fait un bon bout de temps qu’on a été sans contact. Je te souhaite un agréable début de semaine ! Antar
Publié le 03 Mars 2025
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@Zoé Florent Bonjour chère Michèle ! Votre nouvelle met intelligemment le doigt sur la différence avec laquelle la société perçoit la femme et l’homme. Le physique de ce dernier, même s’il est ingrat, est rarement rédhibitoire. Pourquoi ? Parce que, comme vous le remarquez si bien, le regard de la femme sur l’homme n’est presque jamais frivole. Devant l’apparence disgracieuse de celui qui prétend la conquérir, une femme prend la peine d’examiner ce qu’il y a derrière et de vérifier s’il ne possède pas des qualités qui peuvent le « repêcher » ou le sauver. Quand elle lui en découvre, elle oublie sa laideur. Mais l’homme, à de rares exceptions, est obnubilé et ne met dans la balance que le côté physique. Si j’ai l’air d’exagérer, posez-vous cette question : si Roxane avait été affublée d’un long nez et que Cyrano avait été un Apollon, la pièce aurait-elle eu du succès ? Aurait-elle-même été écrite ? On appelait Belmondo le vilain qui plait aux femmes ? Quelle est la « vilaine » qui, au cinéma, a fait des ravages parmi les hommes ? Aucune ! C’est un triste constat. Merci Michèle pour ce texte que j’ai lu avec un vif plaisir et bonne journée ! Amicalement, Antar.
Publié le 11 Décembre 2023
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Bravo ! @galodarsac pour ce poème bien inspiré où on voit " les yeux qui volent vers le ciel " et le " marcheur presque mort " qui va se ressourcer dans sa montagne. La nature est toujours là, immuable, prête à nous consoler de la vie. Merci pour ce partage !
Publié le 01 Novembre 2023
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@Zoé Florent Re-bonjour, Michèle ! L'histoire de cette femme pathétique, qui ne se reconnait pas dans l'image qu'elle présente à son entourage, est pleine de vérité. On voit qu'elle est douce, passive, commode, c'est à dire insignifiante. Pourtant, intérieurement, elle sent que quelque chose brûle en elle, qu'elle est tout autre. Personne, à commencer par son mari, ne s'intéresse à ce qu'elle pourrait bien être. L'écriture va-t-elle la sauver ? Echappera-t-elle à la solitude ? Non, hélas. Car l'avion qui fonce vers l'immeuble va la faire passer du néant au néant. En quelques pages, chère Michèle, vous arrivez à créer une dramaturgie alors que d'autres même avec un pavé ne réussissent qu'à nous assommer. C'est ce qui s'appelle avoir du style. J'espère que vous continuerez dans ce registre pour notre plus grand plaisir. Bonne fin de journée ! Antar.
Publié le 13 Octobre 2023