Catarina Viti

Je recommande la lecture de cette pièce. Ce que j'y ai trouvé : de l'amusement, un univers absurde, de l'esprit, beaucoup d'imagination, un style. Un grand merci pour ce partage.

Une écriture poétique, des thèmes universels, comme la quête de soi et le poids de l’héritage familial. Votre plume est sensible, cherchant à capturer l’intimité de Gabriel et sa confrontation avec son passé. Des lettres mystérieuses articulent et orientent le récit. Pour ce qui me concerne, je pense que ce roman n’atteint pas tout son potentiel. J’attendais beaucoup de la Martinique, non seulement comme cadre, mais comme un véritable protagoniste. Les lettres, en tant que dispositif narratif, mériteraient d’être enrichies pour devenir des catalyseurs d’actions ou de révélations, et non seulement des déclencheurs d’introspection. Enfin, le rythme, parfois apprêté et introspectif, pourrait être dynamisé par des scènes ou des dialogues qui offriraient une expérience sensorielle plus immersive. « Recta Linea » est un texte qui pose les bases d’une histoire touchante et profonde. Avec une narration plus incarnée et des enjeux plus marqués, il pourrait se transformer en une œuvre véritablement marquante.

C'est vraiment un plaisir de pouvoir dégainer sans hésitation des coeurs à un auteur qu'on connaît et qu'on apprécie pour mille raisons. Et pas juste parce que c'est lui, parce que c'est moi et que... Pour le texte, et lui seul. Pour le soin avec lequel il a été écrit, ciselé. Pour le plaisir dont l'auteur a été saisi à imaginer l'histoire. Pour tout ce que cette histoire fait renaître chez la lectrice (des moments en Ombrie, en Suisse, dans les Alpes, dans les Pyrénnées, le Massif Central -des moments de rencontre, des souvenirs presque effacés... mais en Ombrie, surtout... une nuit, dans un village qu'on ne retrouvera jamais, dont on n'a jamais su le nom, un visage, un prénom qui résonne encore : Walter (comme Bonatti)). Merci J.B pour cette délicieuse plongée entre rêve et réalité. Et comme on dit chez moi : se non è vera, è bella !

Bonjour, Morgane, je recommande chaudement la lecture de votre roman. Ceux qui me connaissent le savent, le feel good et le développement personnel ne sont pas mon secteur. Pourtant, je lis votre livre et en recommande la découverte. Pour quelle raison ? Parce que vous êtes « dans » votre histoire. Comprenez : parce que votre écriture vous incarne, et incarne vos intentions. On sent (je sens) que ce roman est une halte dans votre cheminement, et que vous êtes motivée par le désir sincère de faire passer un message. Voilà pour les 3 cœurs. Au-delà, un cœur, au moins, disparaît. Le roman choral est une mode. À force de l’utiliser sans vraiment le connaître, ce choix (si toutefois, c’en est un) finit par s’enliser dans la paresse de l’auteur. À l’origine, un roman choral est une narration à plusieurs voix autour d’un même et unique thème. Tout ce que je vois ici et ailleurs étiqueté « roman choral » est autre chose : une succession de diapositives. Autrement dit, cette « choralité » n’est là que pour pallier le manque total de structure du récit. Voilà mon premier reproche. Votre texte n’est pas construit. Le second reproche est le stéréotype. Vos personnages ne sont pas assez « travaillés » et, dans l’ensemble, sont très « attendus ». Mais vous voyez, Morgane, avec tout cela, je poursuis ma lecture... Alors, c’est que vous avez ce petit quelque chose en plus, ce qui fait toute la différence. Si vous pensez que cela peut vous être utile, nous pouvons poursuivre cet échange. En tout cas, merci pour le partage, et vraiment, je vous souhaite de trouver votre voie en écriture.

Je recommande la lecture de ce livre. Qu’avons-nous ? Une histoire dont l’arc narratif n’est pas neuf : un jeune-homme calme, bourré de talents, mais mal né, devient, par la force des choses un chef de gang de cités. Une sorte de « Scarface ». Au fil de l’histoire se révèle ses compétences de manager, de stratège, de visionnaire et son courage à trancher, décider. Il est très jeune 17 ans, mais son charisme fait oublier son âge. Ce qui m’a vraiment plu dans ce livre (cher auteur, je n’ai pas sauté une seule page), c’est la précision d’orfèvre apportée à chaque thème, chaque détail. L’auteur maîtrise son sujet à la perfection. Nous y sommes. Il nous entraîne dans les immeubles, les quartiers, dans les appartements, mais aussi dans les hôpitaux, les bureaux de la « haute », et de la maison « poulaga ». IL EST PARTOUT CHEZ LUI. On en arrive à se questionner : a-t-il été, lui-même, « charbonneur » ? a-t-il été perdre ses paies dans les casinos ? a-t-il mené un Go Fast ? est-il manager d’entreprise, ou flic ? C’est très rare, ça, qu’un auteur s’investisse autant dans son récit et soit bon partout. J’espère le meilleur pour Maxime, son livre mérite l’œil d’un éditeur. Sur le fond, il est parfait. La seule question à laquelle je n’ai aucune réponse : y a-t-il un lectorat pour ce livre ? Où est-il ? Comment le joindre ? Merci infiniment pour ce partage.